80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La modernité occidentale oppose la nature à la ville, cet univers artificiel, dans lequel ne subsistent que quelques éléments " naturels ", cultivés et entièrement maîtrisés par l'homme. Ce divorce entre l'humain et le vivant résulte de la montée en puissance des techniques déployées par l'homme, parfois contre lui et toujours contre la nature. Les auteurs de ce livre - philosophes, historiens, géographes, artistes, architectes, paysagistes, etc. - rejettent, vis-à-vis de la " nature ", l'approche dominatrice, et optent pour de nouvelles relations responsables et complices. Une telle attitude les oblige à repenser les rapports complexes entre nature et culture, technique et société, urbain et environnement et, par conséquent, à appréhender les dimensions éthiques et esthétiques de l'" art de bâtir ". Les " espaces verts ", les jardins privés, les " coulées vertes ", les cité-jardins, les tracés " paysagers " des autoroutes ou des voies ferrées, les diverses réglementations écologiques, etc., sont-ils le signe d'une heureuse prise de conscience ou les cache-misère d'un hyper-libéralisme méprisant les équilibres fragiles de l'écosystème et le désir des citadins d'une " nature urbaine " ? La nature n'est pas extérieure à l'homme, tout comme celui-ci n'est pas en dehors d'elle. Ce sont les conditions de cette nécessaire cohabitation que les auteurs étudient et discutent. Au-delà d'un discutable " contrat naturel ", il convient de prendre soin de " notre " monde, un monde résolument urbanisé.
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