"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Parmi tous les monuments architecturaux qui font de rome la ville la plus riche et la plus fascinante du monde, les palais occupent une position très privilégiée au côté des églises et des vestiges les plus imposants de l'antiquité.
Une telle profusion de palais, privés pour la plupart, s'explique en premier lieu par la présence du saint-siège, dont le souverain suprême fut longtemps choisi parmi les membres des grandes dynasties italiennes ; parvenues au sommet de la gloire, celles-ci veulent célébrer leur triomphe en édifiant d'admirables palais de famille. d'autres facteurs, historiques et économiques pour la plupart, contribuèrent, bien évidemment, à la construction de ces grandioses palais romains, comme en témoignent le palais du quirinal, résidence d'été des souverains pontifes, l'ensemble des palais du capitole, les palais des massimo, des sacchetti, des ludovisi et des ruspoli, auxquels travaillèrent les architectes les plus prestigieux (bramante, michel-ange, sangallo, le bernin, ponzio, borromini, fontana) et les peintres les plus célèbres de leur génération : les carrache, reni, le guerchin, pierre de cortone, salviati sans oublier cette pépinière de décorateurs bolonais qui, deux siècles durant, firent leur apprentissage dans la rome pontificale.
Ces palais ont conservé une bonne part de leurs décors et de leur ameublement originels grâce à l'institution du fedecommesso (fidéicommis) qui obligeait le propriétaire à garder in toto et in situ - en totalité et sur place - les richesses artistiques amassées au fil des siècles. c'est à cette heureuse disposition que nous devons la sauvegarde de ce fabuleux patrimoine constitué par les galeries romaines qui peuvent s'enorgueillir de la présence exceptionnelle, tant par leur nombre que par leur qualité, d'oeuvres de raphaël, titien, corrège, tintoret, véronèse, carrache, caravage, reni, guerchin, rubens, van dyck et de tant d'autres maîtres des écoles italiennes et étrangères, sans parler des antiquités classiques qui sont présentes dans toutes les collections.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !