"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Ove et le chat se sont rencontrés un matin à six heures moins cinq. Le chat a détesté Ove sur-le-champ. Le sentiment était plus que réciproque » Dans le lotissement où il vit depuis quarante ans, Ove est connu pour être un râleur de la pire espèce. Mais depuis qu'il est sans travail, il se sent seul et inutile. Il erre dans sa maison, fait des rondes de quartier pour relever les infractions des habitants. Jusqu'au jour où, las de cette routine, il décide d'en finir. Corde au cou, debout dans le salon, il est prêt à passer à l'acte.
C'est sans compter l'arrivée de nouveaux voisins et d'un chat abandonné. Interrompant involontairement ses tentatives de suicide, ceux-ci vont peu à peu pousser Ove dans ses derniers retranchements et le ramener à la vie !
Tel un chat de gouttière amoché et craintif, à la fois drôle et touchant, Ove réveille l'instinct protecteur qui sommeille en chacun de nous. Mais attention, il griffe !
Oui il vieillit, oui il est râleur, oui il est suicidaire. D'ailleurs chaque jour un nouvel événement l'empêche de se suicider.
En plus il est radin comme c'est pas possible.
Mais au fin fond, c'est un faux bougon, en creusant un peu, il a un cœur gros comme ça.
D'accord, c'est sympathique comme histoire, mais qu'est-ce que c'est long.
J'ai vraiment cru que je n'en verrai pas le bout et j'ai maintes fois failli arrêter.
Une impression de lourdeur, de lenteur, de répétitions (certes voulues)
Les dialogues sont plutôt plats et l'histoire peine à avancer.
Il y a de l'humour, mais pas de quoi se plier en deux.
C'est cependant une belle histoire et un personnage sympathique malgré son fichu caractère.
L'auteur a un style narratif très particulier, haché et difficile à lire. Sa manie de passer d'un temps à un autre, de jongler entre présent et conjonctif, est déstabilisant, voir désagréable. Cependant je m'acharne. L'humour, noir et acerbe comme savent si bien le faire les suédois, me plait, comme toujours quand je lis des auteurs de cette origine! L'histoire en elle même ne casse pas trois pattes à un canard, les "rebondissements" sont prévisibles et un peu répétitif. Tout le charme du livre tient dans les flash back qui nous font apprendre à connaître Ove et non dans l'histoire présente un peu trop "grosse et improbable".
Personnellement j'ai eu du mal à accrocher au personnage principal, à le comprendre et surtout à ressentir une quelconque sympathie pour lui. Cependant l'histoire m'a accrochée, même si j'en trouvais l'idée un peu bête au départ. On a envie de savoir où tout ça va aboutir, quelle chute nous attend. Je suis restée suspendue aux dernières pages (bon ok, aux 150 dernières pages!) que j'ai dévorées malgré le mal de mer! Au cours de la découverte du personnage d'Ove et de son histoire, on apprend à le comprendre, à défaut de l'aimer et les allers retours présent et passé nous donne une nouvelle vision de ses actes.
Bref sans le mettre dans mes meilleurs lectures, j'ai apprécié!
Ove, est vieux ou du moins le croit-il ! 59 ans, pensez-donc !
A quoi sert-on à cet âge-là lorsque l’on vient d’enterrer la compagne d’une vie, auprès de laquelle on a vécu ses années les plus heureuses ? Et lorsqu’on a été
« remercié » de son poste de président du conseil syndical de son lotissement ?
A rien !
Ou plutôt, si, Ove, emploie ses journées à emmerder le monde en faisant des rondes dans son lotissement afin de repérer les infractions commises par les résidents et tenter d’y mettre bon ordre. Pas la meilleure façon de se faire des amis.
Las de tout ça, Ove décide de mourir, mais dans sa vie rien n’est simple, lorsqu’il décide de se pendre, la corde casse.
Qu’à cela ne tienne il choisira la mort par asphyxie dans son garage mais… la voisine enceinte vient lui demander de l’aide, son mari est tombé de l’échelle !
Même le chat se met en travers de ses funestes projets.
J’ai beaucoup aimé ce roman qui se lit le sourire aux lèvres, les personnages sont truculents, la voisine Parvaneh irrésistible, flanquée de son lourdaud de mari et le chat, un personnage à lui tout seul.
Sous des dehors humoristique, Fredrick Backman nous parle de la vie, de la mort, de la solitude et de la tolérance.
Il est vieux, il est râleur, il est suicidaire, mais je l’ai adoré et je vous conseille de faire rapidement sa connaissance !
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