80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Madrid dans les années 90. C'est la San Isidro, au mois de mai ; tout le monde est dans la rue, dans les bars : les familles, les noctambules, les Gitans. La narratrice est française. Depuis toujours, elle aime traîner dans les villes et faire des croquis. Dans cette ville surpeuplée, trépidante, pleine de joie, elle rencontre un soir une femme. Ana l'Espagnole l'aborde, la charme, la déroute. Elle s'impose à elle et lui fixe d'autorité des rendez-vous dans les cafés de Madrid. Elle veut bousculer la Française, la malmener, lui faire peur, peut-être, l'aimer et se faire aimer d'elle. Elle veut lui communiquer sa vision explosive du monde. Ana est un volcan. Tour à tour attendrie, fascinée, agacée par cette infante fatigante, charmée, mise à nu, poussée dans ses retranchements, blessée même, la narratrice s'interrogera sur sa propre existence jusqu'au feu d'artifice final
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