80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les insectes me dégoûtent. Je suis un homme pourtant. Je me suis longtemps demandé si ma vie ne ressemblait pas à celle de ces êtres insignifiants. Quarante années à voleter de-ci, de-là. A vrombir, zigzaguer, se cacher. A piquer ou être dévoré. A mourir, les ailes arrachées. Je ne sais même pas pourquoi j'évoque ces choses qui me font horreur. D'ailleurs, je ne sais rien. Depuis qu'il est venu, de moi ou des autres, je ne sais plus rien. Un homme blessé, traqué, a pris la fuite. Dans les montagnes, il se cache. Il veut se perdre et oublier " ceux d'en bas ". Seuls comptent, à présent, les papillons, et parmi eux, le Paon du Jour. Ses couleurs sont un livre à déchiffrer qui s'offre à lui. Dans ce royaume étrange, hors du temps, il y a madame Zimmermann, belle et seule. Il y a Eline, aussi, la jolie fille au visage illisible, celle que l'homme appelle pour lui seul d'un nom de papillon. Dans ce roman de la fuite, de la solitude, le monde se montre tel qu'il est, inconnaissable : il y a l'amour, le désir, les secrets, la douleur, la vie éphémère et les métamorphoses.
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