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La loi du 23 février 2005 votée au parlement français sur les " aspects positifs de la colonisation " a suscité une vive polémique.
Depuis quarante ans, Marthe Moumié, connue en Afrique et en France pour son combat en faveur des indépendances africaines, se tait. Pour la première fois, une victime vivante du colonialisme parle de la violence, du racisme, de l'emprisonnement, de la torture, de l'exil et de la déportation. A 75 ans, elle raconte l'histoire terrible des brutalités coloniales, la séparation forcée d'avec sa fille âgée seulement de trois ans et l'assassinat de son mari en 1960 à Genève par les services secrets français.
Dans sa lutte, Marthe Moumié a bénéficié du soutien inconditionnel de nombreux chefs d'État tels l'Égyptien Nasser, le Ghanéen Kwame Nkrumah, l'Algérien Ahmed Ben Bella, le Guinéen Sékou Touré, le Vietnamien Ho-Chi-Minh et le Chinois Mao Tsé Toung. Comment une femme africaine a-t-elle pu vivre en échappant à plusieurs tentatives d'assassinat? Où a-t-elle trouvé la force et le courage de tenir tête aux colons français et à Pierre Mesmer, à l'époque, administrateur des colonies? Voici une partie essentielle de l'histoire occultée du colonialisme qu'évoque, dans sa préface, le président algérien Ben Bella.
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