80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Invisibles et sournoises, les armes chimiques et biologiques, interdites par deux conventions internationales, ne font plus partie des moyens mis en oeuvre par les nations en guerre. Faut-il pour autant « baisser la garde » ? Nul n´est à l´abri de l´action de groupes violents ou sectaires, prêts à semer la terreur. Ne peut-on imaginer, par exemple, une attaque au virus de la variole, fléau éradiqué depuis 1980 et qui ne fait plus l´objet de vaccinations ? Quant à la création d´agents pathogènes nouveaux par manipulation de génomes, elle est aujourd´hui rendue plus facile par la banalisation des biotechnologies...
Daniel Riche fut parmi les premiers, en 1982, à évoquer la menace d´attentats à l´arme biologique, tel celui au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Or, depuis le 11 septembre 2001 et la psychose créée par les attaques à l´anthrax, cette menace a pris une dimension nouvelle. Il est presque certain qu´Al-Qaida, dans ses laboratoires afghans, avait ébauché des moyens chimiques et biologiques d´action terroriste. Qu´y a-t-il donc à craindre de ces armes « officiellement » bannies ? Comment agissent-elles ? Qui les fabrique et qui les achète ? Comment s´en prémunir et estimer leur puissance ?
Des ravages de l´ypérite en 1915 à l´apparition des « bio-hackers » dans les années 2000, en passant par le « projet Coast » d´armes génétiques envisagé par l´Afrique du Sud dans les années 1980, cet ouvrage retrace l´évolution des armes « non conventionnelles », imagine leur avenir et plaide pour une recherche institutionnelle active et structurée en biodéfense, seul moyen de se prémunir contre d´éventuels détournements d´usage.
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