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En philosophie comme en d'autres domaines, la puissance de l'Absolu semble bien à présent nous être refusée. Sa relève s'est vue opposer non seulement la violence de la révolte, mais la pluralité invincible des perspectives finies et la reconnaissance raisonnable de l'irréductible multiplicité du patrimoine spirituel de l'humanité. Tout se passe comme si nous avions pris conscience que l'intrigue première n'était pas celle de la pensée et de ses catégories essentielles, mais celle de la liberté et de ses attitudes existentielles. Les questions ultimes ne disparaissent pas pour autant, mais elles échappent désormais aux prétentions magistrales d'une théorie unique. C'est seulement du dialogue, toujours à reprendre, des libertés en quête de raison que peut renaître, sans trop d'illusions, la visée d'un sens de l'existence qui ne peut que se diffracter en perspectives multiples.
C'est dans cet esprit que Francis Guibal met en vis-à-vis Cornelius Castoriadis et André Stanguennec sur « histoire et libertés »; Henri Bergson et Franz Rosenzweig sur « expérience et transcendance »; Jacques Derrida et Jean-Luc Nancy sur « déconstruction et création »; René Girard, Paul Ricoeur et Catherine Chalier sur « Le religieux en héritage(s) ».
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