"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Prisonnier des profondeurs, partiellement inondé et encombré de cadavres flottants, le sous-marin devient une prison pour ses rares rescapés. Douze survivants, une échéance d'oxygène, une hypothermie imminente, une démence latente . mais bien d'autres façons de mourir ».
Les événements de ce huis clos historico-fantastique se déroulent en 1944, à bord d'un sous-marin Allemand hautement perfectionné. Après avoir dominé les Forces Alliées, la Kriegsmarine perd l'avantage et la ferveur des débuts cède la place aux désillusions.
Cette amertume n'épargne pas les cinquante hommes à bord du U-2402, malgré l'autorité du capitaine Kholn. Dans la nuit du 12 juillet, leur sousmarin est repéré dans l'Atlantique Nord par un navire ennemi et plonge en catastrophe, percutant une barrière rocheuse. L'impact provoque une brèche, par laquelle l'eau s'engouffre et happe de nombreux hommes.
Entre noyade et asphyxie, l'hécatombe se poursuit autant que la chute du sous-marin, dont les survivants se réfugient dans la chambre des torpilles.
La porte verrouillée, ceux-ci se révèlent au nombre de douze : le capitaine, le maître d'équipage, un aviateur, le cuisinier, trois machinistes et cinq matelots. Quatre d'entre eux sont sommés de sortir pour aller examiner les dégâts et tester le poste radio. Immergés jusqu'au torse, ils s'enfoncent dans le U-2402 dévasté et entravé de corps flottants. Pas à pas, ils se heurtent au froid et au manque grandissant d'oxygène avant de se retrouver confrontés à une toute autre menace, bien plus barbare. Entre désespoir et instinct de survie, tous devront s'organiser en ce sous-marin devenu cage.
Un huis-clos cauchemardesque ! Claustrophobes, s'abstenir !
Lu d'une seule traite en deux heures, impossible de décrocher de ce roman court mais diaboliquement efficace roman! Il confirme d'ailleurs tout le bien que je pensais déjà de son jeune auteur français Michael Mention qui, outre ses deux précédentes incursions dans la littérature d'épouvante ou fantastique avec "Maison fondée en 1959" et "La voix secrète" (chez le même éditeur), a surtout était très remarqué pour son excellent polar "Sale temps pour le pays", récompensé cette année au Festival de Beaune.
Avec Unter Blechkoller, il nous livre une sorte de survival horrifique teinté de fantastique, un huis-clos absolument cauchemardesque et terrifiant parmi 12 survivants de l'équipage d'un sous-marin allemand qui vient de s'échouer sur une barrière rocheuse.
Dès la première page, pas une seule seconde de répit, vous êtes saisi par l'effroi, qui grandit face à l'inconnu, la mort imminente, les réactions inattendues des passagers, les phénomènes surnaturels, l'hypothermie qui vous colle les doigts aux parois métalliques, la panique générale - même quand tous sont aux aguets, doivent se taire, pour tenter eux aussi de comprendre.
Des images d'horreur, une narration aussi visuelle, mentale que sonore, quelques croquis ou encadrés complètent l'excellente mise en page de ce que j'aimerais tant pouvoir revivre en film.
Les amateurs de sensations fortes ne seront pas déçus !
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