Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Une vie américaine est un texte sur la liberté, les normes qu'elle engendre et ses illusions. Un camping aux environs de Minneapolis (USA), une vieille caravane où se trouvent Linda avec sa mère Paloma et son froeur Robin Rose, voilà la famille Clarkson ! Une famille espagnole qui veut revoir Warren, dont est tombée amoureuse Paloma dans les années 80 à Madrid, le père de Linda et de Robin Rose. L'Américain leur avait promis une belle vie américaine, un eldorado mais il finit par les abandonner sans laisser aucune trace, aucun visage, aucun souvenir ni aucun nom. L'idée même de filiation, en relation avec celle de l'Amérique et de l'Espagne, structure la dérive de ces personnages forts, dessinés dramatiquement, exemplaires aussi de la modernité queer dans un quartier populaire de Madrid : Paloma est devenue lesbienne, le fils gender-fluid, et tous aspirent, chacun à leur façon, à recréer une famille bâtie sur l'absence du père mais aussi sur une illusoire liberté individuelle. La caravane y est l'image d'une sépulture où tous les récits s'entrecroisent mais ne correspondent pas à la réalité, toujours hors de portée. La norme produite par l'affirmation des désirs s'oppose aux représentations de l'altérité, tant biographiques que communautaires. L'explosion du genre dans l'espace social et politique est ici mise en jeu par de solides structures dramatiques : le monde peut s'écrouler, le théâtre, lui, tient debout.
Un titre qui m'a interpellé "une vie américaine", une auteure espagnole.
Nous sommes dans un camping aux environs de Minneapolis (USA), une vieille caravane où se trouvent Linda avec sa mère Paloma et sa sœur Robin Rose, voilà la famille Clarkson ! Une famille espagnole qui veut revoir Warren, dont est tombée amoureuse Paloma dans les années 80 à Madrid, le père de Linda et de Robin Rose. L’Américain leur avait promis une belle vie américaine, un eldorado mais il finit par les abandonner sans laisser aucune trace, aucun visage, aucun souvenir ni aucun nom.
Puis la famille décide de venir aux Amérique et attendre ce père. Nous sommes le 4 juillet et c'est la fête.
Au fils des dialogues, nous allons apprendre à connaître les membres de cette famille : Paloma, la mère qui a cru à l'amour de cet américaine, mais qui l'a quitté et qui depuis vit avec son amoureuse. Linda et Robin rose, les filles, qui chacune cherchent leur voix et espèrent retrouver ce père. Le fiancé d'une des sœurs, qui les a suivi mais n'a qu'une envie rentré à Madrid. Mais un dernier dîner est prévu.
L'auteure nous parle de famille, d'amour, de racines, de genres, d'origine, d'espoirs, d'envies...
En peu de pages, elle aborde des sujets forts et on s'attache à l'ensemble des personnages et aimerait tellement découvrir ce texte sur scène., m'asseoir auprès de la caravane et écouter ses protagonistes.
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