"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un objet magnifique et des scènes inoubliables : un hommage bouleversant à la Méditerranée servi par le talent unique de Victoria Hislop Au fil de dix nouvelles au charme indéniable, Victoria Hislop nous emmène à travers les rues d'Athènes et les parcs ombragés des villages grecs. En évoquant leur atmosphère si particulière, elle donne vie à un grand nombre de personnages inoubliables : un prêtre solitaire, deux frères qui n'arrêtent pas de se quereller, un étranger indésirable ou encore un jeune marié à la mémoire défaillante.
Des histoires simples et fortes, où le charme de la Méditerranée sert les plus grandes peines comme les plus belles rencontres. L'amour, la loyauté, la séparation et la réconciliation sont abordés avec le style si reconnaissable de Victoria Hislop.
Un recueil de nouvelles qui nous fait parcourir la Crète mais aussi la Grèce et nous plonge dans l'histoire tourmentée de ce pays, dans les vieilles querelles qui hantent les nouvelles générations, dans le passé de personnages qui vient déteindre sur leur présent.
Ne vous attendez pas à des retournements de situations inattendus en guise de chute, mais plutôt à un diffus parfum méditerranéen, à un voyage entre des maisons blanches et des vitrines où les spécialités sentent bon la gourmandise.
En une poignée de romans, Victoria Hislop s'est imposée comme une auteure à succès dans le paysage littéraire européen. Il faut avouer que son écriture ne manque pas d'arguments et a su si bien me conquérir avec son premier roman, "L'île des oubliés », que je n'ai pas hésité une seconde à lui accorder ma modeste voix de juré lors de la sélection finale du Prix des Lecteurs du Livre de Poche en 2013.
Je ne suis pas devenu pour autant un inconditionnel de sa plume, mais j'ai tout de même fait un petit détour l'an dernier dans "La ville orpheline" afin de retrouver ce qui m'avait séduit trois ans plus tôt. Une lecture plus que sympathique, le plaisir de retrouver cette langue parsemée d'expressions et de mots grecs désormais familiers - kyrios, kyria, agapi mou, kafenion pour n'en citer que quelques-uns - mais surtout ce talent de conteuse hors pair. Toutefois, j'avais l'impression durant toute la lecture que l'auteure avait trouvé une formule dont elle utilisait avec parcimonie les ingrédients qui avaient fait le succès de ses précédents romans.
Pour en avoir le cœur net, savoir si cette impression allait se confirmer, j'ai jeté mon dévolu sur "Une nuit en Crête", un recueil de nouvelles paru en 2014, soit chronologiquement un an avant "La ville orpheline ». Au programme, un peu moins de deux cents pages réparties en dix nouvelles qui déclinent, chacune à leur manière, des thèmes qui sont chers à l'auteure. Le poids des traditions qui pousse les éperdus les plus épris à céder aux sirènes de la raison plutôt qu'aux palpitations ardentes du cœur. La famille, cocon réputé chaleureux qui nourrit pourtant son histoire de secrets enfouis, de contradictions inexplicables ou parfois de haine tenace qui traverse les générations. Toutes ces histoires sont bien entendu contées avec maestria par Victoria Hislop qui sait donner à chaque petit détail la consistance nécessaire pour nous faire entrer rapidement dans ces courtes histoires.
Pourtant, malgré le plaisir de retrouver cette langue singulière, ces lieux ensoleillés qu'elle dépeint si bien, la plupart de ces nouvelles nous laissent sur notre faim. Trop courtes sans doute, trop peu nombreuses - cent pages de plus n'auraient pas été de trop - ces dix historiettes déçoivent quelque peu par leur chute. Alors qu'une nouvelle, à mon sens, marque justement par son dénouement final, forcément incongru, inattendu, laisse entrouvrir le champ des possibles et laisse l'imagination prendre le relais, ici, la moitié d'entre elles - "Le Kafenion", "Embrasement à Athènes", "Le periptero » par exemple - se distingue par une propension à l'optimisme, à la limite du "happy-end". Les personnages principaux, s'ils se sont détournés du "droit chemin", retournent inévitablement du bon côté de la barrière.
Avec "Le cœur d'Angeliki" ou "La dernière danse", l'ensemble se charge d'une mélancolie bienvenue qui équilibre toutefois la balance. Les chutes de "Le boucher de Karispolo", "Une soirée crétoise" ou "Le sapin" sont à, quant à elles, plus amères. Est-ce le climat méditerranéen ou la luminosité incomparable des lieux dans lequel baigne chacune de ses histoires ? Quoiqu'il en soit l'obscurité est vite chassée par la lumière, ce qui rend ces histoires un peu trop digestes, pas assez profondes et dotées d'une complexité un chouïa timorée pour restituer les errances de l'âme humaine.
« Une nuit en Crète » est une lecture plaisante, regorge de personnages attachants, mais une question demeure inévitablement en suspens à l'issue de la lecture ? Quels souvenirs me restera-t-il de ce recueil dans quelques mois ?
10 nouvelles assez égales ce qui est rare, rien de transcendant mais un voyage en Crète agréable et varié.
Les histoires sont assez simples mais dépaysantes et humaines.
Un recueil à lire pendant l'été sans prise de tête.
J'ai aimé chaque histoire. Elles sont toutes différentes et pourtant elles présentent un même dénominateur commun. Des personnages amoureux de leur pays, de leurs traditions, de leurs familles. Je me suis attendrie et sentie concernée par chacun d'entre eux.
http://magrandelibrairie.over-blog.com/2018/04/une-nuit-en-crete.html
Rien de plus à dire que les 2 précédents commentaires. J'aime bcp cet auteur, son écriture, sa vision des choses et des gens. On quitte tous ces personnages avec regret. Il m'en reste un que je n'ai pas lu.
Le dernier né de cette auteure que je suis toujours avec la même passion....
Moi qui n'aime pas les recueils de nouvelles habituellement, je me suis laissée emporter par ces 10 nouvelles crétoises/ grecques qui m'ont fait oublier le froid alsacien, lol!!
On suit avec bonheur ces personnages variés, attachants qui nous permettent de jeter un oeil dans leurs vies... On rit, on pleure... Bref, de superbes moments où la chaleur (physique et sentimentale) nous réconforte!!
De belles pépites littéraires à semer tels les cailloux du Petit Poucet
Après avoir découvert L’île des oubliés qui fut un coup de coeur, j’avais hâte de retrouver la plume de Victoria Hislop.
Dans ce recueil de nouvelles, j’ai retrouvé le charme et la fluidité de son écriture. Ces dix nouvelles qui se lisent rapidement m’ont permis de voyager à nouveau et de m’évader en Grèce et en Crète notamment.
Beaucoup de plaisir pour cette lecture. Chaque nouvelle, chaque personnage dépeint par l’auteur nous embarque dans un autre univers où les traditions restent bien ancrées. On quitte avec regret à la fin de chaque nouvelle ses personnages avec lesquels j’aurais aimé continuer un bout de chemin encore un peu plus longtemps.
Certaines de ses nouvelles m’ont plus marqué que d’autres comme Le coeur d’Angeliki ou La leçon.
J’ai d’autres romans de Victoria Hislop dans ma PAL et je vais m’empresser d’aller en dévorer d’autres très vite.
Dix histoires, dix morceaux de vie pour une immersion brève mais pleine de douceur en Grèce.
https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
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