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Une langue en quête d'une nation ; occitan

Couverture du livre « Une langue en quête d'une nation ; occitan » de Francesca Zantedeschi aux éditions Ieo Edicions
Résumé:

Par un travail rigoureux et précis, Francesca Zantedeschi nous accompagne dans les débats d'un époque dont l'écho retentit encore aujourd'hui, notamment sur la reconnaissance, au sein d'un État-nation, d'une langue différente de la langue officielle.Obratge publicat amb l'ajuda de la region... Voir plus

Par un travail rigoureux et précis, Francesca Zantedeschi nous accompagne dans les débats d'un époque dont l'écho retentit encore aujourd'hui, notamment sur la reconnaissance, au sein d'un État-nation, d'une langue différente de la langue officielle.Obratge publicat amb l'ajuda de la region Miègjorn-Pirenèus Combien y a-t-il de langues et de littératures dans l'Etat hexagonal ? Sans négliger toutes celles qu'on dit « régionales » ou « immigrées », je ne pouvais que réduire le problème à la dialectique conflictuelle majeure, qui apparaît sur une carte comme dans l'histoire et dans le sentiment des Français. Il y a en France un Nord et un Midi, un oïl et un oc.
Robert Lafont, L'État et la langue, 2008 C'est précisément l'histoire de cette dialectique et le récit de la concurrence entre les différentes variétés de la langue occitane, que Francesca Zantedeschi nous raconte.

Si cette histoire se passe au XIXe siècle, elle n'est pas achevée à ce jour ; en jeu, il y a la reconnaissance de cette langue, objet d'études, de rêveries, de désirs, objet de combats idéologiques également.

A cette époque, les concepts de nation, d'Etat et de langue sont au coeur des processus de construction des Etats-nations en Europe. En France aussi la langue est mise au service de la construction nationale. Mais le français, langue officielle, langue d'État, langue de culture, doit se mesurer avec l'attention grandissante pour la langue et la culture occitanes, promues par le succès littéraire de Frédéric Mistral et l'essor de la romanistique en Europe.

A Montpellier, la Société pour l'étude des Langues Romanes voit le jour, dans le but d'étudier «scientifiquement» et historiquement la langue d'oc. Elle se trouvera rapidement prise entre deux luttes : contre l'hégémonie que les linguistes parisiens prétendent exercer sur les études romanes, contre l'hégémonie que le provençal prétend exercer dans la renaissance d'oc.

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