80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Une traînée de sang sur le mur de l'entrée : pour Maria Poniatowski, employée modèle de Mrs. Ellison depuis un demi-siècle, c'est la prémonition d'une fin. Elle pressent que la sénilité de la vieille dame presque aveugle est sans retour. Leur relation aussi étroite qu'orageuse touche à sa fin. Privée du regard de Mrs. Ellison qui donnait un sens à sa vie, Maria contemple son propre passé pareil à un miroir brisé. Que retenir de ce passé ? Peut-être l'élan d'autrefois, lorsqu'elle fuyait une Europe en proie au nazisme et à la guerre. Alors, bousculant enfin son existence canadienne trop rangée, elle va faire profiter Mrs. Ellison de ce renouveau.Aux échos flaubertiens de cette histoire d'un coeur simple, Les chasseurs répond par la confession d'une âme fêlée. Cette voix américaine, cultivée, mais anonyme et asexuée, raconte sa descente aux enfers le temps d'un été, au sortir d'une rupture amoureuse, dans l'isolement d'un appartement londonien où une étrange voisine, auxiliaire de vie pour vieillards invalides qui décèdent à un rythme soutenu, apparaît comme une figure maléfique. Mais qui est la proie, qui le chasseur, dans ce récit obsessionnel ?Aussi complémentaires que les volets d'un diptyque, les deux courts romans de Claire Messud illustrent avec une concision virtuose et poignante la difficulté à composer avec la mort.»France Camus-Pichon.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année