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Les Sandell dégagent l'image d'une famille suédoise tout ce qu'il y a de plus normal. Un père pasteur, une mère avocate et Stella, une adolescente de 19 ans qui finit ses études et rêve de voyages en Asie.
Mais comme souvent dans les romans policiers, le vernis des apparences craque. Et dès la première scène, un prologue où nous voyons le père qui patiente pour faire son témoignage lors d'un procès, nous savons que les mensonges seront au rendez-vous de cette fiction.
Pour nous raconter l'histoire de ce trio familial et des protagonistes qui gravitent autour d'eux, l'auteur suédois M. T. Edvardsson a choisi de séquencer son récit en trois parties, chacune racontée par un des membres de cette famille presque normale.
Ainsi, retentissent successivement les voix du père, de la jeune fille et de la mère.
Au bout de quelques chapitres, on saisit trè vite quels sont les enjeux et les raisons de ce procès capital. La jeune fille Stella est accusée d'avoir assassiné à coups de couteaux un homme riche. Un homme qu'elle aurait fréquenté et qu'un témoin l'accuse d'avoir tué vers une heure du matin dans un parc.
C'est le moment où la famille bascule dans l'horreur, où les révélations successives s'accumulent et où chacun est prêt à trahir et mentir pour sauver les siens. Stella est-elle coupable ? Si non, qui peut avoir tué cet homme ? Et puis bien entendu, cette question capitale : jusqu'à quel point peut-on aller pour sauver les siens ?
En termes de littérature policière suédoise, je connaissais surtout Viveca Sten et Camilla Lackberg. Aussi, j'ai été ravie de découvrir M.T Edvardsson. Il s'agit de son premier roman traduit en français.
Il reprend une thématique que j'aime beaucoup : celle des apparences et de tout ce qui dissimule en réalité derrière elles. Ce jeu autour des apparences est d'ailleurs rondement mené. Car on va vite découvrir que la victime aurait eu des relations compliquées avec son ex. Alors, victime ou bourreau ? Qui dit la vérité finalement ?
Il interroge aussi la notion de famille, la difficulté parfois pour un parent de se positionner ou d'accepter de voir son enfant grandir. Ainsi que le poids des sacrifices qu'on peut faire pour sa famille jusqu'à peut être aller au crime.
De plus, il évoque la condition des femmes : ce regard qu'on pose sur celles qui deviennent mères et veulent pourtant continuer leurs carrières. La difficulté aussi de devenir un objet de désir et d'être parfois une proie qui subit la vindicte des autres.
Et il questionne les notions de justice et de morale. Peut-on au nom de la morale faire soi-même justice ?
C'est donc un roman policier aux thématiques riches et denses. Pour autant, comme il est découpé en de très courts chapitres et bénéficie de beaucoup de dialogues, l'action ne retombe jamais. On a envie de savoir, on sent que l'étau se resserre et la dernière page arrive très vite. Bref, c'est un très bon thriller psychologique que je ne peux que vous conseiller.
Un vrai page turner.
Stella 19 ans, un père pasteur, une mère avocate, est incarcérée pour meurtre.
Est-elle coupable ? Cela sera le fil-conducteur de ce polar.
De très courts chapitres rythment le récit avec en alternance les pensées du père, de la fille puis de la mère.
J'ai lu ce roman à triple galop à l'image de cette course contre la montre pour disculper Stella.
Cela se passe en Suède, il est question de violences psychologiques, de violences sexuelles, de défaillances de la justice, des difficultés parentales et aussi d'une amitié fusionnelle.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Si l’intrigue peut sembler classique voire banale de prime abord, l’auteur détonne et nous étonne par la construction narrative qu’il adopte pour nous offrir un récit bien plus sombre et complexe qu’il n’y paraît, ou l’histoire d’un drame en trois parties pour autant de membres d’une même famille avec chacun sa version, son angle de vue, sa perception des choses…
Dès lors on tourne les pages avec une certaine frénésie, à l’affût du moindre indice pour assembler nous-mêmes les pièces d’un puzzle dont on n’a finalement pas le dess(e)in, tenu en haleine d’un bout à l’autre de ce roman finement construit et rondement mené jusqu’à un dénouement tout à fait réussi.
Loin de nous offrir un énième thriller domestique sans saveur ni surprise, l’auteur nous offre ainsi un roman noir d’une indéniable qualité, invitant à la réflexion et servi par une plume qui semble fluide et entraînante, un style apparemment soigné et efficace – c’est en tout cas ce que laisse paraître cette remarquable traduction.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/07/chroniques-2021-une-famille-presque-normale-de-mattias-t-edvardsson.html)
La famille Sandel est une famille tout à fait banale. Le père un pasteur respecté par la communauté. La mère avocate ne compte pas les heures pour réussir dans son métier, au détriment parfois de la relation avec leur fille unique. Celle-ci est en rébellion contre ses parents, comme nombre d'adolescents.
Pourtant, le jour où Stella est soupçonnée de meurtre de Christopher Olsen, son petit ami, chacun tente de comprendre son geste, si geste il y a eu, et surtout essaye à tout prix de la disculper. Comment cette jeune fille rebelle mais qui n’a qu’un seul but depuis des mois – celui d’économiser pour partir en voyage en Asie- peut-elle avoir commis l’horrible meurtre dont on l’accuse. Bien sûr elle conteste l’autorité parentale, bien évidement elle s’oppose fermement à tout ce qui la choque ou la contrarie, oui, elle a une vie secrète dont les parents n’ont pas la moindre idée, mais de là à assassiner son amoureux du moment il semble y avoir un grand pas…
Tour à tour, le père, la fille puis la mère, donnent leur version des faits. Ils en dénouent les fils en donnant leur version des événements, et en dévoilant des éléments connus d’eux seuls.
Peu à peu, la tension monte, les soupçons pèsent sur l’un ou l’autre des protagonistes sans que l'on sache vraiment à quoi s’en tenir, tentant de relier entre elles les différentes pistes proposées.
L’auteur nous pose une question essentielle : savoir jusqu’où des parents sont prêts à aller pour sauver leur enfant, et ce quelle que soit la faute présupposée de ce dernier. Il interroge sur la famille, normale ou pas, et sur les relations pas toujours sereines entre parents et enfants.
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/09/02/une-famille-presque-normale-m-t-edvardsson/
"Nous étions une famille tout à fait normale, puis tout a changé."
Bon thriller de cet écrivain Suédois.
Ce polar s’attarde sur la psychologie des personnages. Il est le plus épais des romans finalistes (du Prix Nouvelles Voix du Polar) et pour celles et ceux qui aiment les thrillers, les histoires rythmées, je doute que celui-ci vous emballe énormément. Vous risquez de le trouver un peu long. Mais ce ne fut pas mon cas ! Ce roman décortique les relations familiales et amicales et nous fait poser la question suivante : À quoi sommes-nous prêts pour protéger ceux que l’on aime ?
Le trio de personnages est merveilleusement bien campé. C’est une plongée au sein d’une famille dont les révélations ne s’offrent à nous qu’aux toutes dernières pages. Tout est maîtrisé. J’ai apprécié que le procès soit tourné vers l’humain. Ce polar offre une vision un peu différente de ce que l’on a l’habitude de lire lorsqu’il y a procès. Je le recommande chaudement aux personnes qui aiment les romans psychologiques.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2021/08/01/prix-nouvelles-voix-du-polar-2021-les-romans-finalistes-etrangers/
Jusqu'au irions-nous pour protéger notre famille ? Adam, le père est pasteur, il ne peut donc mentir. Ulrika, la mère est une avocate de renom. Elle ne peut mentir, pas plus qu'elle ne peut entraver une enquête. Quant à Stella, la fille, une ado de dix-neuf ans, elle ne peut connaître cet homme de trente-deux ans qui a été retrouvé mort dans le square. Non tout cela ne peut arriver à cette famille si respectable. Et pourquoi pas ? Après tout, est-on seulement sûr de bien connaître nos proches ?
Une famille presque normale est un pavé de plus de six cents pages divisé en trois parties. Après le meurtre de Chris et l'arrestation de Stella, chaque membre de la famille tente de reconstituer un puzzle dont il ne possède pas toutes les pièces. C'est d'abord Adam qui s'exprime, puis Stella, et enfin Ulrika. Chaque fois, de nouvelles perspectives se font jour. Le point de vue précédent est remis en question, la vérité s'éloigne. Chacun d'entre eux relate les faits à travers le prisme de leur subjectivité. Dès lors, le lecteur traque le moindre indice, il est à l'affût de toute contradiction ou confirmation. Pourtant au gré des récits, nos certitudes s'effondrent, sauf une. Les Sandell ne sont pas une famille normale, si tant est qu'il en existe.
Une famille presque normale est un très bon thriller non seulement dans sa construction mais également dans l'analyse de ce qui fonde une famille. Mattias T. Edvardsson passe au crible la psychologie de ceux qui la compose sans oublier leurs silences, leurs secrets, leur culpabilité, leur mensonges et leur amour. Le crime est relayé au second plan, il n'est que prétexte pour disséquer Une famille presque normale. Et le plus extraordinaire, c'est que ça fonctionne. Aussitôt commencé, aussitôt terminé. La plume fluide de l'auteur, les courts chapitres, la remise en cause à chaque fois qu'un nouveau membre de la famille prend la parole sont autant de composants qui rendent complètement accros jusqu'aux dernières pages où la vérité explose. Un thriller presque normal.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2021/07/mon-avis-sur-une-famille-presque.html
A priori, rien d’original dans cette famille Sandell qui vit à Lund en Suède. Le père Adam est pasteur de l’église suédoise, la mère Ulrika est avocate et la fille Stella est, à 19 ans, en pleine crise d’adolescence.
A postériori non plus….
Dès le début du roman, il est question du meurtre d’un homme de 32 ans que fréquentait Stella et pour lequel elle est accusée et incarcérée.
La première partie donne la parole à la fille, la seconde au père et bien sûr, la troisième à la mère. Ou comment voir toutes les facettes d’une même histoire relativement insignifiante. Et des facettes, l’auteur en trouve une infinité sans presque rien apporter de nouveau, au point que j’ai fini par renoncer à découvrir quelque chose d’intéressant dans cette très classique histoire de meurtre.
C’est écrit avec beaucoup de fluidité et dans un style agréable mais, entièrement axée sur le côté psychologique, l’histoire elle-même m’a parue d’un creux désespérant.
Rien ! Il ne se passe rien et il ne se passera rien jusqu’au bout des 621 pages de ce long thriller.
Le final ne surprend même pas car, s’il apporte néanmoins une petite touche de surprise, elle est tellement diluée dans les longueurs qu’elle n’est pas parvenue à me sortir de ma lassitude.
Pour voir le côté positif, on pourra dire qu’on en apprend beaucoup sur le système judiciaire suédois quelque peu différent du notre. Sinon, les états d’âmes de cette famille « très normale », racontés sous toutes les coutures, ne m’ont pas passionnée.
Un premier roman de Mattias T. Edvardsson qui révèle un talent d’écriture et qui plaira certainement aux amateurs de polars psychologiques.
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