80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Malgré leur réputation de légalisme, les élites françaises ont beaucoup de mal à faire face aux situations problématiques : financement de la vie politique, conflits d'intérêt, cumul de mandats, etc. Inversement, pourquoi les citoyens continuent-ils d'accorder leur confiance à des acteurs politiques suspects ou condamnés pour abus de fonction ? Il y a là une énigme de la démocratie. Pour la comprendre, l'ouvrage met l'accent sur deux phénomènes. D'abord, l'ambiguïté du jugement des citoyens : ils considèrent l'activité politique comme un ensemble de principes, mais poreux aux abus de pouvoir et aux intérêts particuliers. D'autre part, il existe un vaste répertoire de justifications et d'excuses qui s'efforcent de rendre acceptables les comportements déviants des politiques. Notre culture se caractérise donc par un écart entre une forte référence à la moralité civique, d'un part, et une tolérance pratique à l'égard du favoritisme, de l'autre. Dès lors, ne faut-il pas envisager les " corruptions " comme un phénomène démocratique normal, une transgression attendue ? Elles seraient normales au double sens du terme : constituant un phénomène régulier et objectivable, et inscrites dans les structures mêmes de toute forme politique.
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