Dans un contexte équatorien particulier, où une politique de taxation des importations se met en place, la ligne directrice tend à vouloir valoriser l'économie nationale. C'est comme cela que sont soulevés 2 enjeux majeurs en termes d'alimentation : réussir à ne pas pénaliser le consommateur qui se retrouve au final avec un pouvoir d'achat réduit, et dans le même temps donner la possibilité au monde agricole national de pouvoir répondre à cette demande tout en respectant le premier enjeu. C'est sans conteste que l'agro-industrie démontre de plus en plus ses limites dans ce sens-là. Une fois ce fait acquis, la nécessité de trouver des alternatives à ce système se fait de plus en plus pressante dans un pays où la question alimentaire reste au coeur des préoccupations. Témoin d'une prise en compte de ce constat, une Coordination Générale des Réseaux de Commercialisation est apparue au coeur du Ministère de l'agriculture à Quito. Leur fonction première est de développer dans l'ensemble du pays, des Circuits Alternatifs de Commercialisation (CIALCOs) pour l'Agriculture Familiale Paysanne. Une étude de 4 mois, a permis de confronter les desseins politiques à la réalité du terrain.
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