7 superbes films et autant de livres qui feront votre bonheur...
Au retour d'une expédition de vol à l'étalage avec son fils, Osamu recueille dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même et qui lutte pour survivre dans le froid glacial. D'abord réticente à l'idée d'abriter l'enfant, la femme d'Osamu accepte de s'occuper d'elle lorsqu'elle comprend que ses parents la maltraitent.
Malgré leur pauvreté, les membres de cette famille semblent vivre heureux, jusqu'à ce qu'un événement inattendu ne révèle leurs secrets les plus terribles...
7 superbes films et autant de livres qui feront votre bonheur...
Je voulais voir le film, j'ai lu le livre...
Une famille pauvre au Japon. Une fausse famille puisqu'aucun n'est relié par le sang. Une grand-mère qui accueille un couple comme si c'était ses propres enfants. Et un couple qui accueille des enfants comme si c'était les siens, sous prétexte qu'ils sont malheureux chez eux. Ils vivent dans une profonde misère mais sont heureux ou le semblent. Ils s'aiment ou au moins le croient. Chacun fait un effort pour ramener un peu d'argent : prostitution, rapine dans les magasins... Ce bonheur durera-t-il ?
Un peu déçue par ce roman où il ne se passe rien avant la fin. Et c'est un peu poussé.
Je voulais voir le film, j'ai lu le livre...
Une famille pauvre au Japon. Une fausse famille puisqu'aucun n'est relié par le sang. Une grand-mère qui accueille un couple comme si c'était ses propres enfants. Et un couple qui accueille des enfants comme si c'était les siens, sous prétexte qu'ils sont malheureux chez eux. Ils vivent dans une profonde misère mais sont heureux ou le semblent. Ils s'aiment ou au moins le croient. Chacun fait un effort pour ramener un peu d'argent : prostitution, rapine dans les magasins... Ce bonheur durera-t-il ?
Un peu déçue par ce roman où il ne se passe rien avant la fin. Et c'est un peu poussé.
C’est une petite maison entourée d’immeubles et qui résiste encore et toujours aux spéculations immobilières. C’est là que vit grand-mère Hatsue, entourée des siens : Osamu, sa femme Nobuyo, leur fils Shota et Aki, la demi-sœur de Nobuyo. La famille vit chichement, l’argent manque et c’est la pension d’Hatsue qui subvient aux besoins de tous. Si sa femme travaille dans un pressing, Osamu, lui, préfère voler à l’étalage. Avec Shota, ils écument les supérettes du quartier, experts pour repérer les vigiles et détourner leur attention.
Un soir, au retour d’une de leurs expéditions délictueuses, ils tombent sur une petite fille en détresse. Pendant que ses parents se disputent violemment dans leur appartement, l’enfant, couverte d’ecchymoses, est livrée à elle-même, dans le froid de la nuit. Osamu décide de la prendre avec eux. A la maison, on rechigne à accepter une bouche de plus à nourrir. Mais la petite reste et s’intègre très vite dans sa nouvelle famille. Jusqu’au jour où Shota se fait arrêter et, là, l’harmonie familiale vole en éclats.
A l’image de leur maison, cette famille est faite de bric et de broc. L’entente n’y est pas toujours parfaite mais une certaine solidarité unit ces êtres qui vivent en marge. La vieille femme touche une petite retraite, les deux plus jeunes travaillent et Osamu trimballe sa flemme. Il préfère voler, arguant que ce qui se trouve sur les étals n’appartient à personne. Son raisonnement est le même quand il recueille la petite fille. ‘’Si on n’exige pas de rançon, ce n’est pas un enlèvement’’. Maltraitée, la fillette fait son nid dans cette famille qui lui offre un cocon d’amour.
Avec cette ode aux perdants, aux laissés-pour-compte, Hirokazu Kore-eda nous interroge sur les apparences et sur les liens familiaux. Que se cache-t-il derrière la façade de cette famille tranquille et discrète ? Qu’est-ce qu’une famille ? Des êtres unis par les liens du sang ou des personnes qui se sont choisies ?
Hatsue, Osamu, Nobuyo, Aki, Shota et la petite fille rebaptisée Rin forment une famille de cœur. Et même s’ils cachent de sombres secrets, leurs liens sont forts et vont au-delà de l’ADN ou du bureau d’état civil.
Un livre ou l’amour cohabite avec la misère, la cruauté et la mort. Court mais puissant.
Un joli condensé d'émotions que ce court roman découvert grâce aux éditions JC Lattès et NetGalleyFrance.
Un joli roman sur la vie souhaitée et la vie réelle.
On s'attache aux personnages et à leurs rêves d'amour.
passeuredelivres.over-blog.com/2018/12/une-affaire-de-famille-hirokazu-kore-eda-jc-lattes.html
J'ai dévoré Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda, reçu via net galley par J.C. Lattès. Je n'ai pas eu l'occasion de voir le film, alors je me suis rabattue avec plaisir sur le roman :)
Au retour d’une expédition de vol à l’étalage avec son fils, Osamu recueille dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même et qui lutte pour survivre dans le froid glacial. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu’elle comprend que ses parents la maltraitent. Malgré leur pauvreté, les membres de cette famille semblent vivre heureux, jusqu’à ce qu’un événement inattendu ne révèle leurs secrets les plus terribles...
Une affaire de famille est un roman qui nous emmène à Tokyo. J'ai apprécié de lire un roman s'y déroulant car je pars en famille à Tokyo courant mars, et je commence à avoir hâte, je l'avoue :)
La famille que nous découvrons dans ce roman est tout à fait ordinaire au premier abord. Classique, une famille parmi tant d'autres... Et pourtant, s'ils sont une famille, on se rend compte au fur et à mesure de notre lecture qu'ils n'ont pas de liens de sang.. Ils s'apprécient, ils forment une famille, mais tout est bien plus complexe qu'en apparence...
L'histoire est extrêmement bien ficelée. Il y a certains liens, révélés à la fin, que je n'avais absolument pas vu venir ! On va de surprises en surprises. C'est simple en apparence, mais les apparences peuvent être trompeuses...
Les différents personnages sont très intéressants. Ils ne sont pas lisses, au contraire certains sont assez complexes. Une affaire de famille est un court roman qui m'a captivé de la première à la dernière page et qui m'a surpris à plusieurs reprises.
Quel bon moment de lecture :)
Je préfère les romans aux films mais là, j'avoue que je serais curieuse de voir le film.
Ma note : 5 étoiles, évidemment ;)
Une famille "à faire"! Ça commence comme une gentille fable des studios Ghibli et puis, l’air de rien, ça se rapproche d’un Takeshi Kitano (ex : l’été de Kikujiro) pour devenir carrément subversif. Ce ne sont des pas des Yakuzas qui commettent des forfaits, ce sont les membres d’une famille recomposée. Une famille recomposée qui décompose le modèle traditionnel de la société japonaise. De la grand-mère aux enfants, on s’arrange comme on peut, on s’accommode de petits larcins, on se débrouille. Le vol n’est pas un crime (le père dit : « le vol à l’étalage ? ce qui est sur un étalage n’appartient encore à personne, donc ce n’est pas du vol »). Le vol et la dissimulation sont érigés en juste cause. Ils assurent la survie, de la petite Juri que l’on a volée, puis gardée dans la famille parce que ses vrais parents la maltraitaient. Mais aussi de Shôta qui serait mort de déshydratation quand il était bébé s’il n’avait pas été extrait de l’automobile où il croupissait. Dans ce livre, la parentèle de substitution prend souvent le pas sur la parentèle génétique. Les liens familiaux sont effilochés, emmêlés, tissés sur des malentendus ou des turpitudes. mais ça tient ! Les héros redécouvrent l’épaisseur des liens qui les unissent et apprennent à donner un nom à leur amour (papa, maman, tonton). C’est le cœur de l’intrigue de ce roman. Seul reproche, le style très cinématographique mais c'est normal, l'écrivain est réalisateur de film.
Ce livre est un pur petit bijou.
Le nombre limité de pages de ce roman m’empêche de trop vous en dire sans risquer de vous dévoiler l’essentiel.
Je vais donc essentiellement me centrer sur mon ressenti. Durant cette lecture, on rit, on pleure, on sourit, on apprend, on s’interroge, on constate.
On en prend plein les yeux et plein le cœur.
Oui, mais pourquoi ?
Pour comprendre, revenons un peu sur la genèse de ce petit phénomène :
Une affaire de famille, c’est d’abord un film. Sur les écrans depuis quelques jours, il avait fait grand bruit en remportant la Palme d’Or du Festival de Cannes en Mai dernier.
Le réalisateur Hirokazu Kore-eda, loin d’en être à son coup d’essai pour ce qui est de faire des films qui marquent les esprits, a eu l’excellente idée d’en faire une adaptation littéraire sortie, elle, le mois dernier chez JC Lattès.
Pour cela, aucun besoin d’effets spéciaux ou de séquence spectaculaire. Juste l’histoire d’une famille. Ou, plus exactement, de différentes personnes décidées à être une famille. Car c’est bien là le cœur même de l’histoire : ils n’ont pas besoin d’être du même sang pour s’aimer, pas besoin d’être riches pour offrir, nul besoin d’attendre en retour pour donner.
Et n’allez pas croire que c’est un de ces jolis contes de Noël où les beaux sentiments finissent par l’emporter sur les autres considérations, parce que d’autres considérations, il n’y en a pas justement.
Quand on est pauvres au point de devoir voler pour survivre et que l’on décide de s’occuper d’une enfant plus mal lotie encore, que peut-on espérer avoir à lui offrir si ce n’est l’exact essentiel : du bonheur ? La sécurité affective, à défaut de matérielle. Un nid chaleureux, à défaut de douillet.
Mais même les meilleures intentions ne sont pas exemptes de mauvaises surprises, et les bonnes actions d’aujourd’hui peuvent mettre en lumière les lourds secrets d’hier.
S’il y a bien une chose que Mr Kore-eda met ici en lumière c’est que même lorsque l’on ne possède rien, il reste toujours quelque chose à perdre.
Une histoire belle et sombre, simple et humaine, contemporaine et intemporelle.
Un condensé de sentiments.
À lire et à faire découvrir au plus grand nombre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...