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La présence de l'Ecole française d'Extrême-Orient au Japon - ce pays au-delà des mers situé à l'extrémité de l'espace euro-asiatique, qui sut pendant la longue durée de son histoire éviter les envahisseurs et ne pas se soumettre aux colonisateurs de l'étranger, tout en chérissant les apports de l'extérieur avec une inlassable curiosité - se doit d'être resituée, au seuil de cet aperçu historique, parmi les troubles qui précédèrent et suivirent l'ouverture du pays (1853). Ceux-ci permirent aux Occidentaux (Européens et Américains du Nord) de découvrir cette "contrée secrète des arts" jusque-là fermée "à double tour". Ils y virent, outre les merveilles qu'ils avaient rêvées de loin, l'oeuvre de civilisation du bouddhisme, les derniers vestiges d'un despotisme bien "doux" à leurs yeux, souvent plus ouvert que les sociétés dont ils étaient issus. Bientôt, ils observeraient les efforts une nation fière qui ne ménagerait pas ses efforts pour les rejoindre, les dépasser en nombre de domaines, en adoptant la majorité des caractéristiques qui firent les temps modernes en Occident, sans jamais renier les fondements d'une société fondée sur l'harmonie et la relation avec l'autre. Pays bouddhiste par excellence, le Japon reste la terre du "lien" ; celui que l'on tisse et qui, nourri avec patience et sérénité, ouvre aux échanges, à la coopération dans tous les domaines de la culture, de la recherche, de la diplomatie et, pourvu qu'ils soient placés sous le signe de la fidélité.
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