80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ouvrage où deux thèmes sont étroitement liés : la démarche hitlérienne et le vécu d'une enfant qui traversa la deuxième guerre mondiale entre neuf et quatorze ans. Si tous les génocides sont monstrueux, celui perpétré par l'Allemagne est unique : pour la première fois des hommes ont décidé de supprimer une ethnie non sous l'emprise d'une rage guerrière mais froidement et de manière industrielle en prenant exemple sur les abattoirs. On identifie le cheptel, on le marque, il est ensuite parqué en résidence forcée où il n'y aura plus qu'à puiser au rythme des capacités de transport et d'abattage. C'est sur ce canevas que d'étape en étape l'auteur a suivi le parcours d'une famille entre 1939 et 1944, un périple raconté par une enfant animée d'une constante révolte à l'égard de l'étiquette juive, source pour elle de souffrance, de frustrations et de discrimination injustifiée. On n'y évolue pourtant pas en pleine tragédie puisque l'inconscience côtoie l'humour, témoin l'histoire d'amour avec un lapin blanc, le désir de se faire friser les cheveux ou « les potirons de Sisteron ».
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