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Voilà l'histoire des Mers du Sud que raconte Gavan Daws, à travers les vies de cinq hommes, tous des rêveurs d'îles. Pour chacun d'eux, le voyage dans le Pacifique fut un voyage à la rencontre du destin et de la réalité - à la découverte de soi.
John William qui imaginait un empire mondial de missions chrétiennes, fut tué par des païens qu'il était venu convertir. Walter Murray Gibson, qui se rêvait en souverain blanc des archipels polynésiens du Pacifique, devint premier ministre du roi de Hawaï, fut renversé par une révolution, faillit être pendu et mourut en exil. Herman Melville déserta un navire baleinier et vécut un mois parmi les insulaires marquisiens. De retour aux États-Unis, il écrivit deux romans sur les sauvages tatoués, les belles à peau brune, et devint célèbre : il était l'homme qui avait vécu chez les cannibales et eu la chance de revenir pour raconter son histoire. Mais son chef-d'oeuvre, Moby Dick, considéré comme bizarre et incompréhensible, fut un échec : c'était un plongeon trop profond dans les abîmes du Pacifique. Lorsque Robert Louis Stevenson s'installa à Samoa pour y vivre, il était l'un des écrivains les plus célèbres du monde. Il trouva la santé et le bonheur sur son île, et fit le projet d'écrire un grand livre sur les Mers du Sud - mais ne l'écrivit jamais. Pour Paul Gauguin le rêve des îles fut nourri par la haine de l'Europe. Il vint à Tahiti avec l'intention de devenir sauvage et célèbre en imposant au monde civilisé la sauvagerie de sa vision artistique. De son vivant, son oeuvre passionnée ne fut jamais acceptée, et il mourut pauvre et syphilitique... Mais aujourd'hui, dans ses tableaux de femmes tahitiennes, le rêve d'îles continue de vivre, immortel...
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