"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d'Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu'elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, au côté d'une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ?
À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d'Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d'Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu'où peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l'imaginaire ? Porté par une écriture et un érotisme vibrants, ce récit crépusculaire fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes.
J'ai trouvé ce livre sans intérêt.
Du sexe, de la vulgarité, des personnages complètement déjantés....je n'ai pas accroché.
Livre à oublier pour ma part !
Ce roman démarre par l'annonce du décès d’Irène Montes, intellectuelle célèbre, retrouvée nue dans une chambre d’hôtel à New York allongée à côté d'une poupée gonflable. Qui l'a tuée et pour quelle raison? C'est à travers le récit de son mari Léon Garry que nous allons tenter de percer le mystère Irène Montes. Qui était-elle vraiment?
Irène et Léon forment un couple assez malsain, fait de domination, de jalousie, de perversité. Irène a pris l'ascendant sur son couple et Léon après avoir été son mentor est devenu son jouet. Irène aime son mari mais aime surtout les femmes et Léon jaloux et perdu, s'enfonce dans une folie destructrice.
Léon, professeur à la Sorbonne est en passe d'en devenir le Président, et tente désespérément d'écrire le roman de sa vie mais sans y parvenir.
C'est toute cette frustration et cette relation perverse avec Irène qui l’entraîne irrémédiablement vers un abîme démentiel qui le conduira à commettre l'irréparable.
Ce qui m'a dérangé dans ce roman c'est la confusion totale entre la réalité et la folie de Léon, impossible de distinguer ce qui relevait de ses fantasmes et ce qui était réalité.
De plus j'ai détesté les personnages que j'ai trouvé tous plus horribles les uns que les autres, ce milieu intellectuel d'une perversité inouïe, vraiment une atmosphère pesante et désagréable.
La plume de l'auteure est intéressante par contre, elle est vive, incisive et apporte un bon relief au roman.
Même si ce roman ne m'a pas intéressée plus que ça , je suis sure qu'il trouvera un public car il possède quand même une qualité d'écriture appréciable.
Pure coïncidence ou étais-je destinée à lire ce livre en suivant de La clef de Tanizaki. Dans tous les cas, Irène, personnage principal de ce livre le lit aussi au cours du roman. Le thème des deux livres : la jalousie masculine dans un couple. Irène est retrouvée morte dans sa chambre d’hôtel, une poupée gonflable dans les bras. Que lui est-il arrivé?
Roman bien écrit, rythme soutenu. Psychologie du personnage rondement menée, on se perd autant que lui dans sa folie.
Malheureusement le thème de l'érotisme, très tendance actuellement, ne me plait pas plus que ça.
Les thèmes principaux abordés ? Les fantasmes inassouvis, l’emprise d’une femme sur un homme (après avoir été le contraire au départ de la relation) et ses conséquences, le couple.
Au final ? Une fin anticipable étant donné la construction du roman.
Bon, ben voilà…
Ma chronique complète sur http://www.arthemiss.com/un-mot-sur-irene-de-anne-akrich/
Irène Montès, intellectuelle spécialiste du sujet des femmes, vient d’être retrouvée morte à New York. Un enquête commence, et le lecteur se voit propulsé vers le passé, dans la relation complexe et ambiguë du couple qu’Irène forme avec Léon.
L’histoire se situe en même temps que les aventures rocambolesques d’un de nos célèbres hommes politiques français à New York, cela aurait pu interpeller la lectrice que je suis et me faire comprendre dès lors le ton du livre. Car d’aventures en divagations, en particulier sur le sexe, tout le roman tourne autour de la relation malsaine de ce couple. Léon Gary, un éminent professeur à la Sorbonne, en passe d’en devenir le président (tiens, lui aussi devrait devenir président ?) écrit un livre sur la personnalité ambiguë d’Althusser qui assassina sa femme, et en parallèle il essaye désespérément d’écrire Le livre qui sera l’œuvre de sa vie. Il est marié depuis plus de vingt ans à Irène, cette intellectuelle flamboyante à la réussite incontestable, davantage attirée par les femmes que par les hommes, et qui toute sa vie aura rendu son mari jaloux de ses relations amoureuses, de ses trahisons, pour ses étudiantes, ces femmes jeunes et belles qui deviendront ses maitresses ou ses conquêtes d’un soir.
Relation intellectuelle à la Beauvoir /Sartre ? mais en bien plus sordide, car ici rien n’est simple, Léon est jaloux, Léon est perdu, Léon cherche à écrire le roman qui sera l’œuvre de sa vie, et Léon sombre dans la folie .Nous essayons de suivre tout au long de ces deux cent pages ses divagations schizophréniques , mais j’avoue que malgré une écriture travaillée t réaliste, qui nous emmène au bord de la folie, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher.
Surprenant, sulfureux et vulgaire, ne cherchez plus, ce livre est juste ce qu'il vous faut. On se doute bien qu'à la découverte du corps d'Irène retrouvée morte dans une chambre d'hôtel en compagnie d'une poupée gonflable, on s'approche du glauque, et pour tout vous dire, on est encore loin de la réalité.
C'est à travers les yeux de Léon Garry son mari, qu'on va lever le voile sur la personnalité de cette femme égoïste et trouble. Féministe, lesbienne, Irène écrit, irradie, attire les foules. Lui, amoureux d'elle, vit dans son ombre. Leur relation est malsaine, perverse. Elle jouit de son humiliation, il bascule dans la folie... Deux pôles contraires qui n'ont de cesse de s'attirer et se repousser jusqu'au point ultime et criminel. Vice, jeu, danger, l'aventure est grinçante.
Quand passion rime avec déraison et qu'on accepte l'innaceptable, il y a toujours un prix à payer.
L'auteur ne prend pas de gants et touche un point sensible, l'intimité du couple. On se laisse surprendre, s'indigner, parfois choquer. Mais on reste toujours lucide et vivant.
L'écriture est pugnace, assassine, persuasive. On aime cet érotisme débordant et décadent. Un roman rare, brut presque irréel, à ne pas laisser en toutes les mains !
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