Pourquoi ? On vous dit tout !
UN ROMAN QU'ON DÉVORE AUTANT QU'IL VOUS DÉVORE.
Olivia de Lamberterie, Télématin Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l'université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l'épouse et s'installe dans sa maison en bord de mer.
Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d'écrire ce qu'elle n'arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu'à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu'elle ne disparaisse sans laisser de trace.
Traduit de l'anglais par Mathilde Bach.
UN ROMAN EMPREINT DE TENDRESSE. UN TRÈS BEAU COUP DE COEUR ! Monica Irimia, Librairie Mollat UN ROMAN QUE JE VAIS CONSEILLER À TOUT LE MONDE CET ÉTÉ ! Anne-Sophie Rouveloux, Librairie Chroniques
Pourquoi ? On vous dit tout !
Alors que Gil est en fin de vie, ses filles Nin et Flora sont à ses cotés, dans cette maison remplie de livres où en parallèle nous suivons cette longue déchéance et la vie qui s'y est vécue quelques décennies plutôt racontée par la mère à travers des lettres qu'elle cache dans ses livres. Une mère qui a mystérieusement disparu.
J'ai bien aimé la construction de ce roman, en découvrant les lettres de la mère qui laissent découvrir une autre histoire que celle qui est montré par le couple, forcément par ce professeur coureur de jupons et cette jeune femme, qui assume seule l'éducation de ses deux filles, loin de la vie dont elle rêvait lorsqu'elle était étudiante.
J'ai aussi bien aimé les personnages de ces 2 filles l'une qui prend tout en charge avec une grande lucidité et l'autre qui ne veut pas voir ce qui se passe vraiment.
C'est bien écrit, tout en longueur, avec la mer en toile de fond qui tient un vrai rôle dans cette histoire.
Des semaines que je m'accroche pour lire... Je ne retrouve plus chez les auteurs contemporains la liberté, le goût de l'aventure mais trop de convenu... J'ai crains quelques temps d'être atteinte d'une espèce de Covid littéraire... Mais en reprenant les grands classiques, la fibre est réapparue... Tout n'était donc pas perdu ! C'est donc sans grande conviction que j'ai acquis "Un mariage anglais" de Claire FULLER. Dès les premières lignes, je suis rentrée dans l'histoire...Envoûtée, je n'ai pas vu le temps passer... De fait, je l'ai lu d'une traite. Le sujet décliné dans un rythme adapté y est certes pour quelque chose. Il est ici question d'amour sous différentes dimensions, du rapport à l'autre, de ce que j'attends de l'autre, de ce que l'autre attend de moi, jusqu'où peut-on aller... C'est un livre avec la possibilité de différents niveaux d'analyse. Il y a ici de la profondeur... Maintenant, n'est-ce pas le lecteur qui fait le livre ? :-)
Ingrid est une jeune étudiante amoureuse de Gil, son professeur de littérature. Vingt ans les sépare mais l’amour les réuni pour le meilleur et pour le pire.
Le couple s’installe au pavillon de nage, puis naissant deux filles, Nan et Flora. La mer et la nature sont présentes à chaque instant. Si le mariage est heureux en apparence, Gil est terriblement volage. Il n’arrive pas à écrire son prochain et merveilleux roman, s’absente, collectionne les aventures et les livres qui envahissant peu à peu la maison. Loin de ses rêves de jeunesse et des promesses de Gil, Ingrid, trahie par celui qu’elle aime et cantonnée dans un rôle de mère au foyer qui ne lui convient pas, s’étiole peu à peu. Seules la mer et ses longues séances solitaires de natation trouvent grâce à ses yeux. Quelques années après leur mariage, Ingrid disparait. Personne ne sait ce qu’elle est devenue, noyée, évaporée ?
Ce roman aux sensations douces amères est construit en deux récits parallèles.
D’abord le temps présent. Gil vient d’avoir un accident, enfin, sans doute, car nul ne sait si la chute était accidentelle finalement. Il s’en sort plutôt bien, mais ses filles veillent à son chevet. Entre Nan et Flora, les souvenirs resurgissent, Flora cherchant toujours en vain la présence d’Ingrid.
Puis les années de vie commune, à travers les lettres d’Ingrid. Face à l’absence et au silence de son époux, elle décide de lui écrire et de cacher ses lettres entre les pages de romans de sa bibliothèque. A travers ce récit épistolaire se dessine peu à peu une vie pas du tout idyllique, aux contours plus sombres qu’il n’y parait. Bien qu’elle soit toujours amoureuse, Ingrid est malheureuse. La vie dont elle avait rêvé, les promesses de Gil, rien de tout cela ne vient égayer son quotidien.
Voilà un étonnant roman sur le couple et sur la place des femmes, mais femme au foyer qui se doit d’être mère avant tout, sur l’amour, l’absence, le poids des non-dits et le manque de communication.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/08/04/un-mariage-anglais-claire-fuller/
Lorsque Flora apprend, par sa soeur Nan, que leur père Gil est hospitalisé suite à un accident, elle se précipite à son chevet et revient au Pavillon de nage, leur maison familiale en bord de mer. C'est ici qu'elle a grandi, pousse sauvage difficile à apprivoiser. Ici qu'elle admirait Gil, son père écrivain. Ici qu'elle allait nager avec sa mère, Ingrid, avant que celle-ci ne disparaisse sans un mot. Noyade, suicide, départ ? Nul ne peut répondre à cela et chacun a tenté de continuer, de grandir avec l'absence, les interrogations et l'espoir secret d'un retour. Mais que savaient Nan et Flora de cette mère peu démonstrative, attirée par la mer, toujours ?
Cette part manquante, c'est Ingrid elle-même qui nous la révèle : avant de disparaître, elle avait entrepris d'écrire à Gil, son mari alors absent, remontant le fil de leur histoire et en livrant sa version. Elle ne lui enverra jamais ces lettres et décidera de les cacher dans les nombreux livres de la maison.
A travers les deux soeurs, leurs rapports à Gil et les lettres d'Ingrid (rédigées juste avant sa disparition), c'est toute l'histoire d'une famille qui se construit : une passion balayée par les trahisons, une maternité complexe, des enfants qui poussent comme ils peuvent malgré la fragilité de leurs tuteurs... Un tout bancal mais pas dénué d'amour, malgré tout.
Une construction originale pour ce roman où les chapitres alternent l'histoire actuelle des deux soeurs et le récit de celle de leurs parents narrée par Ingrid. Un roman en forme de puzzle où l'histoire amoureuse et conjugale d'Ingrid et Gil vient éclairer les relations des deux soeurs, leurs caractères et leurs failles.
Avec pour titre original 'Swimming lessons', ce deuxième roman de Claire FULLER raconte la nage en eaux troubles d'une famille 'en glaise', cette terre qui ne se plaît et se façonne que lorsqu'elle est copieusement humidifiée mais qui, une fois séchée, durcie, cuite donne naissance à des sculptures, des postures de vie qui en disent long sur le caractère trempé des personnages. Tous, ici, ils sont façonnés par l'âpreté de la vie, la quête des illusions perdues et la grande question de la fidélité à ses engagements.
Gil, le professeur de littérature déchu et auteur à succès en devenir, Ingrid sa trop jeune épouse, leurs deux filles, Nan et Flora sans oublier Richard, Jonathan ou Louise, tous sont taillés par les coups de butoir d'une vie de mensonges, de faux-semblant, d'attentes et de désespérances.
Tous ont quelque chose de repoussant. Tous incarnent les erreurs de la vie. Tous sont attachants par leurs fragilités, par la violence des rôles tenus au sein de la famille, auprès des amis, au sein de leur cercle relationnel. Tous méritent des baffes pour leurs manques de clairvoyance, tous ont besoin d'un capital-sympathie pour rester debout. C'est à ces titres qu'on les aime, s'identifie partiellement à eux et qu'on nourrit des envies de corrections. Ils sont nos miroirs, nos doubles, images de nos attirances et de nos répulsions.
Claire FULLER maîtrise une écriture qui, avec des mots simples, exprime ces tensions qui régissent le monde familial. Elle privilégie, essentiellement, deux points de vue. Celui d'Ingrid, l'épouse et mère, qui, à son tour, un jour disparaîtra sans laisser de trace. Avant, elle écrira des lettres à Gil, son mari tout le temps absent. Elle les glissera dans les livres qui, personnages centraux du récit, occupent tous les murs de la maison, le plus souvent jusqu'au deuxième rang, parfois un troisième. Les titres des ouvrages où sont déposées ses missives, tous réels, a toujours un sens et une pertinence à traduire les états d'âme de cette trop jeune femme délaissée. Et puis, avec le même brio, l'auteure nous partagera les points de vue des deux sœurs : Nan-Marthe et Flora-Marie. Avec des réactions bien différentes, chacune tente de trouver la place à occuper au sein d'une famille déchirée par l'absence, la négation du conjoint, la mort qui approche pour l'un, la mort incertaine de l'autre. Une belle analyse psychologique des personnages et de leurs relations au coeur d'un mystère qui les dépasse.
J'ai vraiment aimé ce livre dont je tiens la lecture des organisateurs du Challenge NetGalley, France et de la Maison d'Edition Stock. Qu'ils soient ici vivement remerciés !
Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, son professeur de littérature, de 20 ans son aîné et à la réputation sulfureuse de Don Juan. Enceinte, elle l'épouse et s'installe dans sa maison en bord de mer.
Quinze ans et deux enfants plus tard, Nan et Flora, elle fait face aux absences répétées et aux frasques de Gil, devenu écrivain célèbre.
Un soir elle écrit ce qu'elle ne peut plus lui dire et cache sa lettre dans l'un des innombrables livres qui ont envahi la maison. Au fil des jours et des lettres, elle décrira toutes ces années, sa solitude, sa peine jusqu'à la dernière quelques heures avant qu'elle ne disparaisse sans laisser de trace, un jour de 1992.
Douze ans après, en 2004, Gil qui a commencé à trouver les lettres croit la voir dans la rue.
On sait dès le début qu'Ingrid sera malheureuse et frustrée; elle n'a plus choisi sa vie dès qu'elle a été enceinte; elle s'est enterrée loin de Londres, elle a abandonné ses projets personnels, elle a vécu dans l'ombre de l'Ecrivain, à son rythme, acceptant d'être bafouée et trompée.
A travers l'alternance de deux temporalités, celle de 1992 avec les lettres d'Ingrid, pleines de mélancolie, qui se retourne sur ce qu'a été sa vie et celle de 2004, le présent du roman, l'auteur décrit magistralement la montée en puissance des tensions dans le couple et entre Ingrid et Flora. Ce roman est marqué par l'absence : celle de Gil, celle de la mère pour Nan et Flora, celle de l'amour; absence de perspective, de bonheur, de liberté pour Ingrid jusqu'à ce que cela devienne insupportable au point de tout quitter. Absence de vérité pour Flora qui ne découvre qui sont réellement ses parents qu'à l'occasion de la fin proche de son père, qu'elle vénérait. Absence de tendresse entre les deux soeurs que la fin de leur père va enfin rapprocher après que certaines vérités aient enfin pu êtres énoncées.
Le titre original de ce roman est "Swimming lessons", bien plus fidèle que l'insipide traduction française. La mer est omniprésente; elle représente une matrice protectrice dans laquelle Ingrid vient apaiser son âme et fatiguer son corps; plus tard, Flora fera aussi cette rencontre avec la mer, personnage à part entière du roman. L'auteur nous livre de magnifiques descriptions de la mer mais aussi de la campagne anglaises.
La littérature et les livres sont la colonne vertébrale de ce roman : c'est grâce à elle que Gil et Ingrid se rencontrent, c'est à cause d'elle que Gil s'absente si souvent, c'est la maîtresse première de Gil qui dévore et annote toutes sortes de romans et c'est enfin à elle qu'Ingrid confiera ses pensées et ses émotions les plus intimes.
Ce roman m'a touchée par la proximité des personnages et leur sincérité mais j'ai regretté de ne pas avoir pu mieux comprendre les choix des livres dans lesquels Ingrid a glissé ses lettres et qui semblent avoir tous un lien avec le contenu de la lettre; les références littéraires sont trop nombreuses et me sont pour la grande majorité inconnues. Par ailleurs, j'ai été frustrée à la fin car rien ne nous permet de savoir ce qu'est devenue Ingrid : noyée, partie, morte et cette frustration a été encore renforcée par le mystérieux épilogue.
Que de tristesse et de mélancolie de ce roman de Claire Fuller ! Un récit très émouvant qui nous amène au cœur de l’histoire d’un couple, celui de Gil et d’Ingrid. Vingt ans les séparent. Ingrid est tombée amoureuse de son professeur d’université. Rien que de très banal. Sauf qu’ils se sont mariés, ont eu deux filles, Nan l’aînée et Flora la plus jeune. Et que cette vie de couple n’est peut-être pas celle dont rêvait Ingrid, empêtrée dans sa vie de mère avec un mari qui se révèle lâche, menteur et volage.
Une vie sacrifiée ? Peut-être. On commence l’histoire de nos jours, alors que Gil a l’impression d’avoir vu sa femme, Ingrid, pourtant disparue mais dont le corps n’a jamais été retrouvé. On suit leur histoire sur deux plans : contemporain alors que les deux filles reviennent à la maison pour assister leur père qui est en train de mourir d’un cancer du pancréas. Plus ancien, avec les lettres qu’Ingrid a essaimé dans les livres de la maison, à destination de son mari.
On comprend à travers ces lettres toutes les souffrances de cette femme, mariée à 21 ans, et qui n’a peut-être jamais trouvé sa place d’épouse, de mère, de femme. Ingrid a-t-elle disparu volontairement ? S’est-elle suicidée ? Est-elle partie ? Le roman nous laisse sans réelle réponse, même si on peut la deviner en filigrane.
Le récit nous livre aussi les points de vue de Nan et Flora, forcément divergents car chacune a vécu différemment la disparition de leur mère et leur vie de famille.
Difficile de se trouver en empathie avec le personnage de Gil, un homme qui semble particulièrement égoïste, écrivain à succès qui profite de son charme et de sa notoriété sans se préoccuper des conséquences. On ne peut que compatir à la vie pleine de résignation, de solitude, de trahison que subit Ingrid.
Accompagné par la présence de la mer, ce récit se déploie sous la plume élégante et douce de Claire Fuller, mais nous laisse un goût amer. Ingrid semble en effet avoir payé cher son choix initial, et ses filles ne semblent pas sortir indemnes de cette perte et de l’histoire de leurs parents.
Un tout grand merci aux éditions Stock et à Netgalley pour la découverte de ce très beau roman.
Le hasard a voulu qu’il s’agissait du cinquième roman sélectionné pour le Grand Prix des Lecteurs, c’était donc une double occasion pour lire ce livre. J’avoue avoir été conquise tant par son style d’écriture élégant que par l’histoire en elle-même. C’est l’histoire d’un amour mais pas seulement. Ecris avec beaucoup de justesse, ce roman anglais ne tombe à aucun moment dans le sentimentalisme et m’a littéralement comblée.
Alors qu’elle est encore aux études, Ingrid tombe amoureuse de Gil, son professeur d’université de 20 ans son aîné et décide d’abandonner sa propre destinée pour vivre pleinement son amour. Mère de deux petites filles et cloisonnée dans une vie qui n’est pas vraiment la sienne, Ingrid disparaît un jour. Disparition volontaire, suicide, accident ? Ses deux filles, Nan et Flora, devront grandir dans l’ombre de cette mère, entourée de mystères. Lorsque leur père Gil est victime d’un accident, elles retournent auprès de lui dans leur maison familiale sur leur île natale où les secrets si profondément enfouis referont doucement surface jusqu’à éclater.
On ne se trouve pas avec des thèmes légers car on est en pleine saga familiale dramatique. Grâce à des lettres écrites par Ingrid, on découvre petit à petit comment la romance entre elle et Gil a grandi et évolué au fil des années pour en arriver à sa disparition. Bien entendu, il y a eu les beaux moments avec notamment l’arrivée de leurs deux filles mais aussi les épreuves, les secrets que l’on pensait cacher, les trahisons, la dureté de la vie….
L’auteure a su à plusieurs reprises me surprendre car l’histoire est évolutive comme j’ai plus l’occasion d’en croiser dans des thrillers, notamment. Certains éléments du présent trouvent leur origine dans le passé mais de manière tout à fait cohérente, sans en perdre le lecteur en route. Elle y décortique l’amour qui fut passionné entre Ingrid et Gil pour se terminer dans la tragédie. Les faux-semblants qui entourent la vie de Gil et d’Ingrid sont, petit à petit, révélés par un retour en arrière grâce aux lettres d’Ingrid. Mêlant le passé par les lettres et le présent lorsque Nan et Flora rentrent sur leur île natale, les pièces du puzzle se remettent finalement en place pour une fin, digne de ce nom. A découvrir !!!
Chronique sur le blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/10/un-mariage-anglais-de-claire-fuller.html
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