"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grisaille sur de grands formats, l'artiste pratique une peinture très gestuelle, traduisant avec fougue les traits de ses modèles. Pensionnaire à la Villa Médicis en 1993, il va alors réaliser une oeuvre monumentale, s'inspirant d'un conte chinois, Les 108 brigands, en portraiturant toutes les personnes qui forment son entourage à Rome et ceux qui viennent lui rendre visite.
C'est ainsi qu'il mêle avec talent l'histoire et l'actualité. Pour l'exposition nantaise, Ming va enfin réaliser un vieux projet. En effet, si sa culture d'origine ne l'a pas familiarisé avec la culture chrétienne, il l'a, depuis son arrivée en France, très souvent croisée. Aussi, attendait-il un lieu approprié pour réaliser de grands autoportraits dans une pose de méditation. La Chapelle de l'Oratoire est le lieu qui peut accueillir de telles peintures.
En les mettant en regard avec les deux chefs-d'?uvre de Beinaschi et Rubens, Ming poursuit son travail d'analyse du patrimoine occidental qu'il a initié au musée du Louvre en prenant pour sujet La Joconde, et en imaginant et développant le paysage dans lequel Léonard de Vinci a placé son modèle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !