L’histoire de deux femmes qui se retrouvent dans un lieu du bout du monde et se racontent
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
L’histoire de deux femmes qui se retrouvent dans un lieu du bout du monde et se racontent
Ce court roman est écrit dans une langue simple qui rend sa lecture facile et agréable.
Sylvie Tanette alterne deux personnages centraux : Ann et Valérie, deux femmes que le temps relie. Entre le présent et le passé, on découvre l’histoire et l’actualité d’un pays, l’Australie, terre ancestrale d’un côté (pour Ann et Justin) et terre d’adoption de l’autre (pour Valérie et Frédérique). Le récit entrecroise les vies des deux couples mis en parallèle.
Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2023/08/03/sylvie-tanette-un-jardin-en-australi/
Le Territoire du Nord de l’Australie, territoire des peuples aborigènes, accueille une histoire à la fois tendre et belle qui démontre aussi les conditions de vie difficiles, aux portes du désert.
Sylvie Tanette m’emmène là-bas, faisant parler deux femmes : Ann et Valérie. L’une a quitté Sidney contre l’avis de ses parents pour épouser le séduisant Justin Callaghan, fils d’une famille d’origine irlandaise. À force de travail et en exploitant au maximum la main d’œuvre locale, les Callaghan, avec les mines de bauxite, ont fait fortune. Hélas, le minerai se fait rare.
L’autre est française, une Marseillaise, d’origine italienne, venue en Australie comme Frédéric, son mari, Français aussi. Ils se sont connus à Sidney mais ont décidé de s’installer à Salinasburg, un rêve un peu fou. Frédéric est médecin tandis que Valérie est spécialisée en histoire de l’art.
Là n’est pas l’essentiel. Comme l’indique le titre, le personnage principal est un jardin. Ann a voulu le créer de toutes pièces en tentant d’acclimater des plantes, des arbres venus d’ailleurs. Ce jardin se trouve devant sa maison. Malgré la sécheresse, le sable du désert qui recouvre tout, Ann se bat pour réussir mais aussi contre le scepticisme des gens. Elle obtient quelques réussites bien aidée par son fidèle Li-Peng. Pour cela, elle se documente, lit beaucoup et tient un journal, témoin de son rêve fou.
De son côté, Valérie veut créer un festival d’art à Salinasburg, une ville bien loin de la capitale. Pour cela, elle n’hésite pas à s’affranchir du mépris affiché par les migrants installés à Salinasburg vis-à-vis des aborigènes.
Le décor est planté avec, au centre : Un jardin en Australie. D’une écriture délicieuse, collant bien au thème choisi, Sylvie Tanette m’a plongé dans l’ambiance de cette petite ville dont le nom est imaginaire et fait penser à Alice Springs, avec au loin, les Hills qui font rêver et attirent les plus courageux décidés à explorer la région. Ainsi, ils découvrent des aborigènes résistant à la tentation d’un modernisme qui ruine leurs traditions ancestrales.
Valérie, courageuse maman d’une petite Elena qui, à deux ans, n’a encore pas prononcé un mot, s’occupe du jardin tout en se battant pour favoriser des réalisations artistiques locales. Ainsi, elle met en valeur le talent de Beetsy Najinpanga, une aborigène qui vit dans une cabane en plein désert.
Tour à tour, Ann et Valérie s’expriment mais je ne divulgâcherai pas ce qui fait le cœur de ce roman découvert par hasard. Beau, émouvant et tendre, Un jardin en Australie est une merveilleuse découverte.
Je me suis laissé entraîner là-bas par Sylvie Tanette qui, pour son second roman a prouvé un talent de conteuse à la fois réaliste et poétique.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Ne comptez pas sur ce livre pour vous apporter de la fraîcheur : ça se passe en plein outback australien, autant dire que ça va cogner sec et qu'on risque de finir assoiffé !
Je rêve d'aller en Australie depuis que je suis gamine, forcément j'ai été intriguée par le titre du roman…
Nous voilà donc partis pour Salinasburg, une cité minière au centre de… nulle part, bordée par le désert rouge typiquement australien.
ici rien ne devrait pousser… Enfin presque ! Car c'est sans compter sur Ann qui fera de son jardin un véritable sanctuaire paysager, et ce malgré l'environnement particulier et l'hostilité de sa famille et belle-famille.
70 ans plus tard, Valérie, jeune française originaire de Marseille, débarque à Salinasburg avec son mari et sa fille mutique, elle va découvrir le jardin à l'abandon… et s'évertuer à le faire revivre.
Se met en place un "dialogue" qui file le long du roman, on passe de l'histoire d'Ann à celle de Valérie selon les chapitres : un double regarde, des vies en parallèle…
Jolis destins de femmes qui s'entrecroisent dans le temps et L Histoire, un livre qui nous parle de transmission, d'exil mais surtout de liberté…
Je remercie lecteurs.com pour l'envoi de ce roman;
La petite ville minière de Salinasburg, aux portes du désert au centre de l’Australie, n’est pas très attrayante. C’est pourtant là qu’au début des années 30, la jeune Ann décide de s’installer avec Justin Callaghan, l’homme qu’elle vient d’épouser et dont les parents possèdent et exploitent la mine.
Alors qu’elle est née dans une famille plutôt aisée à Sidney, ses parents ne comprennent pas son choix.
Ann, pour occuper ses journées, décide de créer un fabuleux jardin autour de sa maison. Ce projet ne sera pas vraiment couronné de succès.
Soixante dix ans plus tard, un jeune couple de Français s’installe dans l’ancienne maison d’Ann avec leur petite fille qui, à trois ans, ne parle toujours pas.
Les chapitres alternent les récits d’Ann, dont l’âme semble toujours hanter les lieux, et ceux de Valérie qui poursuit elle aussi un projet fou : créer dans ce bout du monde un festival d’art contemporain.
La jeune Française trouve un lieu de réconfort en ce jardin où elle tente de redonner vie aux plantés par Ann.
Si la lecture de ce roman est plaisante, le sujet intéressant, j’ai éprouvé une petite déception de lecture.
Tout d’abord merci à lecteurs.com puisque c’est grâce à la Fondation Orange que j’ai reçu ce livre.
Un livre difficile à résumer… L’auteur, Sylvie Tanette, nous fait voyager entre le présente et le début des années 30. Nous suivons deux histoires familiales qui se déroulent au même endroit, une ferme perdue au milieu de rien dans le nord de l’Australie.
Déserts, grands espaces, pauvreté, sécheresse sont le lot des habitants. Alors quand Ann s’installe dans la ferme isolée et s’essaie à la culture, les gens du coin la prenne pour une folle.
Quand des dizaines d’années plus tard Valérie et son mari décident d’acheter la maison ils ne savent rien de son histoire. Mais parce qu’elle décide de défricher le jardin, Valérie va s’y intéresser. Guidée par l’âme d’Ann toujours présente elle y trouvera réconfort et apaisement mais aussi volonté farouche d’atteindre un but.
Voilà deux belles histoires de femmes qui veulent gagner leur indépendance et s’affranchir du poids familial. Du rêve, de la ténacité, du courage mais aussi du découragement et des déceptions il y a tout ça dans ce livre.
Sylvie Tanette nous fait rêver et nous décrit de manière envoutante les paysages australiens. Il se dégage du livre une magie poétique. Un bon moment de lecture.
"Il y a longtemps, en Australie, une femme a planté des citronniers de Sicile."
Cette femme, c'était Ann et elle vivait dans cette ferme avec son mari au début des années trente.
Des décennies plus tard, c'est Valérie et son mari, français tous les deux, qui s'y installent.
Chapitre après chapitre, Ann et Valerie vont nous raconter leur histoire, deux histoires différentes mais parfois assez semblables.
Les narrations alternatives et les histoires parallèles sont des procédés qui me plaisent toujours beaucoup en littérature et j'ai dévoré ce court roman d'une traite.
Cependant, les personnages et leurs failles ne m'ont pas semblé assez approfondis, j'aurais aimé en savoir plus sur elles deux.
Le point positif est le dépaysement et la découverte de l'Australie. J'ai trouvé fascinante la description de cette partie de l'Australie, plus sauvage, plus hostile, plus dure.
sa couverture m'a tout de suite plu, le titre aussi qui promettait un beau voyage sur un autre continent. Et enfin le résumé a fini de me convaincre car il annonçait une alternance entre deux personnages et féminins de surcroît, avec un jeu de temporalité. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour que la lecture s'annonce bonne. Et ce fût le cas.
J’ai ainsi fait la connaissance de Ann et Valérie. 70 ans les sépare. Valérie est d'origine française, elle est venue faire ses études en Australie avec celui qui deviendra son mari. Ils viennent de milieux sociaux différents, Frédéric vient d'une famille bourgeoise, Valérie vient d’immigrés italiens qui se sont installés à Marseille. Frédéric a fait des études de médecine, Valérie des études d'art. Ils ont fait leurs études à Sydney et se sont installés dans une petite ville reculée du bush australien, Salinasbury. Frédéric y est médecin, et Valérie s'occupe d'organiser un festival d'art avec tous des artistes du coin pour valoriser la ville et la région. Ils ont une petite fille, Elena, dont la particularité est qu'elle ne parle pas, elle est douce, calme, mais ne s'exprime pas. Ce qui cause beaucoup de remise en questions pour Valérie.
Ann a beaucoup de similitude avec Valérie. Elle vit 70 ans plus tôt dans la même ville, dans la maison que Valérie a achetée. Cette propriété appartient à son mari, Justin Callaghan, ou plus précisément à la famille de celui-ci. Le père Callaghan est propriétaire de la mine qui se trouve dans la ville, c’est un homme riche et d'influence. Ce sont des immigrés Irlandais qui sont venus s'installer dans ce pays pour y faire fortune. Justin travaille dans les bureaux de l’exploitation familiale. Ann, elle, est née en Australie, d'une famille bourgeoise de Sydney, elle ne s'entend plus avec et ne voit plus ses parents qui ont très mal vu son mariage avec Justin et son installation dans ces lieux reculés. Ann n'en a cure, elle aime Justin et son bonheur réside dans son foyer. Elle est passionnée par l'horticulture, et passe ses journées dans son jardin. Malgré la rudesse des terrains et le manque d'eau, elle a dans l’idée d'y faire pousser une certaine race de citrons. Son jardin, c’est sa vie. Elle et Justin n’ont pas d'enfants.
On va ainsi suivre ces deux femmes, chapitre après chapitre. Ann visite toujours, à sa façon le jardin en friche que Valérie essaie de rénover, de nettoyer le jardin, tout en travaillant, en s'occupant de son foyer et en emmenant sa fille chez un psy. Nous, en tant que lecteurs, on sait que Ann est là en même temps que Valérie, bien que celle-ci ne la voit pas. Alors est-ce que Ann se cache et ne vient que lorsque le jeune couple est absent, ou Ann est-elle un fantôme…là est la question pour laquelle je ne dirai rien de plus. Ann aimerait que Valérie s'occupe comme elle du jardin, mais Valérie a d'autres passions qui lui prennent aussi du temps.
Ces deux femmes que presque un siècle sépare, qui ne vivent pas à la même époque, ont énormément de similitudes. Leurs origines familiales déjà, l'acceptation de leurs modes de vie par leurs familles, leurs vies dans le Bush australien et particulièrement dans cette ville, leurs conditions de femmes qui toutes deux ont eu des maris fort compréhensifs et qui les ont toujours laissées faire leurs choix de vie. C’est très intéressant de les regarder vivre avec autant de temps de différence. Même si les modes de vie ont connu de grands changements, avec le progrès industriel, les mœurs n’ont pas toujours changé comme il le faudrait. Elles rencontrent toutes deux des difficultés pour faire accepter leurs idées. Ce sont toutes deux des femmes de grande volonté et qui savent ce qu’elles veulent, Ann dans son jardin avec son verger, Valérie avec son festival d’art. Toutes deux ont des parents qui ne les comprennent pas, ils se sont fait des idées sur les métiers ou les situations de leurs filles et du coup, n'acceptent pas ce qu’elles font de leurs vies. Je crois que ce dernier point traversera les siècles et le temps. Les parents veulent le meilleur pour leurs enfants mais bien souvent, ne prennent pas en compte leurs désirs ou leurs vœux, les rendant ainsi malheureux et c’est bien dommage.
J'ai beaucoup aimé suivre Ann et Valérie, voir leurs différences et leurs ressemblances. Je me suis très vite attachée aux deux. Elles m'ont tout de suite charmée toutes les deux, m'ont beaucoup touchée et émue. Et ce, l'une comme l'autre, pour le coup pas de différence entre elles. L’attachement est renforcé par le choix narratif de l'auteure qui raconte tout à la première personne du singulier. Je suis toujours plus sensible à une telle narration, ce « je » me permet de me mettre encore mieux à la place du personnage, à rentrer dans sa peau et dans sa tête, à connaître la moindre de ses pensées et de ses sentiments. J'ai l’impression, le temps d'une lecture, d’être ce personnage et j'aime beaucoup ce dédoublement. L'auteure retranscrit aussi très bien les émotions et nous les fait vivre dans leur entièreté. J'ai vécu dans la peau de Ann ou de Valérie des moments bouleversants, de joie ou de peine.
L'alternance des chapitres entre Valérie et Ann, entre le présent et le passé, donne beaucoup de rythme à la lecture. On en quitte une et on a très vite envie de la retrouver, et on a le même effet lorsque l’on est avec l'autre. Et j'avais tellement envie de savoir ce qui va se passer pour l'une ou pour l’autre que je me dépêchais de lire pour savoir. Savoir comment leurs situations allaient évoluer, comment elles allaient s'en sortir, et savoir si Valérie rencontrerait Ann. Donc même si ce n’est pas, à la base, il reste un certain suspense qui donne de l’addiction à la lecture.
Et bien sûr, cette chronique ne serait pas complète sans parler des décors. J'ai vécu un beau voyage et un dépaysement total. L’Australie est le troisième personnage principal de ce roman. Sylvie Tanette fait de très belles descriptions du pays, que ce soit dans les grandes métropoles comme Sydney mais surtout le désert, le bush avec son sable rouge qui envahit tout. Et tout cela avec beaucoup de finesse et de délicatesse sans jamais alourdir le texte. Elle a très bien su recréer l'ambiance. J'ai aussi aimé les références artistiques qu'elle fait avec Valérie et celles rapport à la botanique avec Ann.
Le roman est court au format poche, 160 pages exactement. Et vu l’intérêt de l’histoire, le livre s'est lu rapidement, en un après-midi, je l'avais fini. J'aurais peut-être aimé rester un peu plus longtemps avec Ann et Valérie, la fin est très jolie, mais j'aurais aimé aller encore plus loin, on voit que Valérie va faire une découverte à la fin et j’aurais bien aimé avoir sa réaction à cette trouvaille et ce qu’elle devrait changer dans sa vie. Mais bon, ça ne m'a pas empêchée d’apprécier ma lecture, c’est bien aussi de laisser l’imagination du lecteur se faire sa propre suite de l'histoire. C’est vrai que c’est bien quand c’est l'auteure qui le fait car on reste dans son idée à elle, mais une chose est sûre, la fin nous révèle une suite prometteuse pour Valérie.
Je pense que vous l’aurez compris après un tel bavardage, j’ai beaucoup aimé cette histoire, et j'aurais aimé rester encore un peu avec les deux femmes, j'ai aimé faire leur connaissance et les suivre dans leurs vies respectives. Elles resteront un moment dans ma mémoire. Je suis très contente aussi d'avoir découvert Sylvie Tanette, c’est son second roman. Je suis allée voir de quoi parlait son premier, Amalia Albanesi, et j'ai trouvé le résumé très intéressant, il va une nouvelle fois s'agir d'une histoire de femmes, mais cette fois cela se passe entre la région des Pouilles en Italie et Alexandrie. Un nouveau beau voyage en perspective. Je vais la suivre pour ne pas rater ses prochaines parutions et je vais essayer de trouver son premier livre.
Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous avez envie de vivre une aventure auprès de belles femmes dans leurs personnalités et dans un pays à la fois moderne et sauvage. Une très belle découverte
Dans les années 1930, Ann a quitté Sydney. Contre l’avis de sa famille, elle a suivi l’homme qu’elle aime dans l’Outback australien. La famille de Justin a fait fortune grâce à l’exploitation de la bauxite dans la cité minière de Salinasburg.
De nos jours Valérie et Frédéric, deux jeunes français qui se sont rencontrés en Australie décident de s’installer à Salinsaburg, dans ces mêmes Territoires du Nord. Ils ont le coup de foudre pour une vieille maison abandonnée, celle de Ann et Justin, et pour son jardin asséché et envahi d’herbes folles et de ronces.
Frédéric est médecin. Après ses études en art contemporain, Valérie est embauchée pour organiser le salon d’art contemporain de la région. Cette région dans laquelle on trouve de nombreux artistes et galeries d’Art Aborigène.
Le roman alterne les récits de ces deux femmes attirées l’une après l’autre par cette terre rouge en apparence si hostile. L’une est portée par l’envie de créer un jardin enchanteur dans ces contrées arides, l’autre a décidé de se consacrer à l’art aborigène en réalisant ce festival d’art contemporain sur ces mêmes terres. Chacune à sa façon rêve de se réaliser. Mais cette émancipation n’est pas sans conséquences pour ceux qui les entourent et qui leur sont les plus proches, Justin pour Ann et Elena pour Valérie.
Lire ma chronique complète sur le blog #DomiCLire https://domiclire.wordpress.com/2020/08/09/un-jardin-en-australie-sylvie-tanette/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !