80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un nouveau paradigme s'installe dans le champ de la psychiatrie : la santé mentale, caractérisé par la réduction du soin psychique à un certain nombre d'actes médicaux et largement fondé sur les neurosciences. Son but est la bonne santé mentale de tous les sujets, et paradoxalement plus guère celle des fous, si longue, et donc si coûteuse à obtenir, outre qu'elle résiste encore aux explications strictement neurologiques. Les enjeux de ce changement sont considérables, car, nous dit Patrick Coupechoux, il signifie l'abandon de la dimension humaine de la folie. La santé mentale écarte en effet d'un revers de main les acquis et convictions de la psychiatrie française depuis cinquante ans, une psychiatrie qui s'est battue pour que le fou ne soit pas traité comme un malade mais comme un sujet à part entière, et que le soin soit une relation. Pour apprécier pleinement ce virage, cette passionnante étude en forme d'éloge explore les sources théoriques et cliniques, politiques et poétiques de cette psychiatrie du sujet ou « désaliéniste ». Elle en dégage aussi les moments fondamentaux : la naissance de la pensée désaliéniste, l'apport du surréalisme, la psychiatrie de secteur et la psychothérapie institutionnelle, les débats sur les causes de la folie (organiques, psychologiques ou sociales. Un parcours passionnant et complet.
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