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Maxime a tout réussi : de brillantes études, une carrière fulgurante, il est un mari aimant et un père attentionné. Un fils parfait. Un homme au-dessus de tout soupçon. Si bien que, lorsque sa fille, Claire, dénonce ses agissements à sa mère, en la suppliant de la protéger, Daphné tarde à la croire. L'amour qu'elle porte à Maxime la conduit à refuser l'évidence pour préserver sa vie et son confort.
Pourtant les soupçons se confirment, le doute se dissipe et les faits vont pousser Daphné à réagir. Mais il est trop tard. Maxime, fort de cette façade d'homme irréprochable, a manipulé la police et la justice afin de les retourner contre la mère de ses enfants. Daphné livre sa version de l'histoire à sa belle-mère. Elle reprend les éléments un par un, depuis les débuts amoureux avec Maxime, jusqu'à la confrontation sans merci.
Jusqu'où une mère doit-elle aller pour protéger ses filles et faire valoir ses droits, lorsque personne n'accepte de la croire ? Quelles épreuves Daphné va-t-elle devoir traverser pour récupérer Claire et Lucie ?
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Rien à dire sur le style menegaux fluide ...réaliste, décrit bien les dysfonctionnements judiciaires en revanche la fin est improbable Maxime tué par un policier justicier..la fin est subite bâclée comme pour " je me suis tue"
18 février 2022
Daphné écrit à sa belle-mère, pour lui expliquer l'attitude de son fils, c'est un combat judiciaire que cette femme va vivre.
Tout commence comme une histoire à l'eau de rose, tout était beau et simple entre Daphné et Maxime, un seul doute c'est immiscé dans ce couple, pour que sa mère prenne une décision implacable pour : protéger ses filles, elle va alors rentrer dans la spirale judiciaire implacable.
Le point positif de ce petit roman est l'addiction, j'ai été scotchée à l'allure des événements que Daphné va vivre, j'ai ressenti tout au long de ma lecture, que c'était tirée d'un fait réel, et effectivement j'avais vu juste, l'écriture est tellement vive, que je me suis dit ce n'as peut pas être une fiction.
L'inceste des enfants est un sujet difficile à traiter, et j'ai bien aimer l'angle qu'a choisis l'auteur, une confession d'une mère a une autre, comment ne pas être sensible quand on vous parle de ses petites filles ?
Le rythme est là, et l'histoire bien ficelé, les codes du thriller sont là, je l'ai lu en deux heures, c'est vrai qu'il n'est pas gros, mais surtout c'est l'intensité des émotions qui m'as procurée que je retiens.
C'est une découverte, c'est le premier livre que je lis de cet auteur, et j'avoue que cette expérience livresque me donne très envie de réitérer, de plus, j'ai d'autres livres de lui dans ma pal.
Maxime, polytechnicien brillant, cadre supérieur dans une banque est le mari aimant de Daphné et le père parfait de leurs deux petites filles.
Diplômée de l'ESSEC, Daphné a accepté un job de commerciale sur le marché européen, en accord avec Maxime, job qui lui impose de parcourir l'Europe centrale quatre jours par semaine.
Tout se déroule au mieux, jusqu'à cette soirée funeste où, la box en panne prive Maxime du classico et que Daphné lui suggère d'aller essayer de trouver une place au marché noir.
Une soirée entre filles propice aux confidences ... et Daphné apprend l'impossible, l'indicible, le secret imposé par le père à sa fille aînée ...
Croire l'enfant ?
Confronter le père ?
L'engrenage dans lequel tombe Daphné a tout d'une descente aux enfers !
Dans ce roman construit comme une lettre à sa belle-mère, Daphné raconte sa vie, sa découverte de l'horreur, et comment l'affaire a trouvé une conclusion.
Une lente montée dans l'horreur, la police et la justice à deux vitesses, ...
Un tout petit roman d'une force incroyable.
Mathieu Menegaux a le don de raconter les horreurs domestiques, avec des mots justes, dans des romans concis qui ont la force de pavés.
Un grand auteur, dont j'attend maintenant les prochaines productions.
Daphné est heureuse, elle a épousé Maxime, bel homme, fils unique, bonne situation .
A ce bonheur viennent s'ajouter deux petites filles , Claire et Lucie.
Tandis que Maxime continue de grimper les échelons de la banque où il travaille, Daphné se voit confier le démarchage de clients étrangers trois jours par semaine.
Aucun souci, la nounou se charge des enfants au cours de la journée et la nuit Maxime assume son rôle de père.
Mais un dimanche après-midi alors que Daphné prépare sa valise pour le lendemain, Claire se précipite dans ses bras et lui demande de ne pas partir car le méchant loup va revenir.
Quel est ce caprice ? A force de patience, de mots gentils, de tendresse et de promesse Daphné finit par entendre l'abominable ....... Maxime joue avec ses filles à des jeux interdits ........
Elle est sous le choc et espère que Claire mente pour se rendre intéressante ............
De Victime, car en tant que maman des deux filles elle les représente devant la loi, elle va devenir la COUPABLE .........
Un roman basé sur un fait divers réel et dont le lecteur ne sort pas indemne .........
"Un fils parfait" est le troisième roman de Mathieu Menegaux que je dévore après, dans l'ordre, son dernier opus "Disparaître" et son premier "Je me suis tue". Encore une fois, j'ai lu ce livre dans un souffle avec les tripes nouées.
Ce roman se présente sous la forme d'une longue lettre de Daphné à sa belle-mère Elise, pour lui donner sa version des faits du drame qui s'est noué entre Daphné, son mari Maxime et leurs deux petites filles Claire et Lucie. Elle a accusé Maxime, fils unique parfait d'Elise, d'attouchements sur leurs deux filles.
C'est une lettre bouleversante d'une mère courage à une autre mère; c'est une catharsis pour Daphné qui peut enfin poser des mots sur les heures terribles qu'elle a vécues, ses accusations n'ayant pas été prises en compte, accusée alors qu'elle était victime, ses filles confiées à la garde exclusive de leur père; elle peut ainsi donner une réalité à ce qu'elle a subi et se reconstruire.
Ce roman est un réquisitoire en règle contre la justice à deux vitesses (ceux qui ont des relations et ceux qui n'en ont pas), une justice qui affirme qu'une gifle à son conjoint est plus grave qu'un acte de pédophilie, une justice qui considère qu'un(e) prévenue(e) submergé(e) par des émotions fortes mérite d'être interné(e), une justice qui laisse des enfants à leur père sans prendre la précaution de les éloigner le temps que les assertions de la mère soient vérifiées et afin qu'elles ne soient pas influencées bref une justice, machine à broyer qui fait peur même quand on n'a rien à se reprocher. Pourquoi tant de femmes encore et toujours ne portent pas plainte contre leur agresseur, proche ou étranger?
Mathieu Menegaux se coule dans la peau de Daphné, comme il l'avait fait avec la Claire de "Je me suis tue" et on y croit; à nouveau, ce roman a déclenché en moi des émotions fortes (dégoût, rage, empathie..) et j'ai ressenti presque physiquement la détresse et l'affolement de Daphné qui la conduisent à agir d'une façon qui a l'air stupide, à nous qui sommes assis tranquillement au calme. Mais que ferions-nous si nous étions happés dans ce maelstrom d'émotions consécutives à un choc (déni, sidération, colère, peur, détresse, culpabilité, rage...).
Ce roman, tout en tension, confirme l'immense talent de l'auteur qui s'empare de sujets sociétaux difficiles, voire tabous et en fait un récit coup de poing grâce à une écriture ciselée, nette, acérée, dépouillée de toute fioriture.
Je vais de ce pas me jeter sur le dernier opus que je n'ai pas lu "Est-ce ainsi que les hommes jugent?" paru en 2018. Voilà un auteur que je ne vais plus lâcher et dont je vais suivre l'actualité littéraire avec grande attention.
Je ne connaissais pas du tout le résumé ni le sujet de ce livre, aussi quand j'ai rencontré l'auteur à Saint Maur en poche j'ai pris ce livre plutôt que je me suis tue histoire de viol en me disant qu'il serait moins dur. Je comprends pourquoi l'auteur a eu un moment d'hésitation quand je lui ai expliqué mon choix. À la révélation du sujet c'est mon corps qui a réagit à l'histoire. Une douche froide, je suis restée scotchée face à la panique de cette femme. Je ne dévoilerai pas l'histoire mais c'est avec un rythme effréné que Mathieu Menegaux nous embarque dans une histoire de couple, au premier abord, parfait.
Daphné perd tout repère alors qu'elle avait sa vie parfaite et qu'elle était en pleine ascension professionnelle et ce en quelques minutes. Tout va alors très vite pour elle. Elle doit prendre des décisions mais en subira aussi les conséquences face à un système judiciaire que son mari connaît mieux qu'elle.
J'ai adoré tout ce système judiciaire si bien décrit, les notions juridiques décortiquées, pour relever les absurdités et ce que cela peut donner.
Sans la merveilleuse Pauline de la chaîne Booktube Pinupapple & Books, je n'aurais jamais découvert ce roman ni cet auteur incroyable qu'est Mathieu Ménégaux donc déjà, je dis merci Pauline, t'assures ! ♥ Et deuxièmement, je me dois de remercier les éditions Grasset qui, après m'avoir donné ma chance avec la sublime et enrichissante lecture de la tresse, m'ont accordé un second service de presse avec le titre intriguant qu'est Un fils parfait. Ce roman, malgré son sujet très tabou et dur à digérer, à savoir le viol + l'inceste + la pédophilie (sympa, le combo), je m'y suis plongée la tête la première, à corps perdu. Cela m'a permis de me rendre compte de mon ignorance concernant le quotidien des personnes victimes et surtout, comment leur entourage et particulièrement la justice fait fi de leur situation : en pratiquant la négligence totale. A mes yeux d'individu sensible à la souffrance d'autrui, il me semblait évident que les membres les plus faibles de notre société, qui subissent des abus de toutes sortes, sont défendus face à leurs agresseurs, qui ont un comportement inhumain et digne du Malin. Eh bien, pauvre jeune fille naïve que j'étais, je me trompais lourdement et Mathieu Ménégaux m'a ouvert les yeux.
Certes, ce roman est fictif ; il n'empêche qu'il est basé sur des faits réels qui sont survenus dans l'entourage proche de Mathieu Ménégaux. Dans ma propre famille, de tels événements se sont produits et, rien que d'y penser, j'ai envie de vomir, j'ai honte et je me demande comment on peut survivre à ça, et pourtant... Et pourtant, il est si facile de détourner les yeux de l'horreur, passée ou présente... Daphné,_la femme qui nous livre son expérience révoltante de la lutte pour éloigner ses filles loin de leur dangereux père, confesse elle même avoir eu l'horrible tentation de ne pas croire aux dires de sa fille aînée afin de pas brusquer son quotidien parfait de maman working girl qui conjugue vie professionnelle active et mouvementée et vie de famille paisible grâce au soutien et à l'appui indispensable de son mari, qui va en abuser sans vergogne, tout comme il a abusé de sa propre progéniture, sous prétexte que c'était ainsi qu'il fallait montrer son amour à son papa (quel cauchemar...). J'ai oscillé entre indignation pour la malheureuse Claire, la pauvre choupinette de neuf ans qui a eu la force de dénoncer son paternel afin de sortir de cet enfer, et compréhension pour Daphné car honnêtement, qui a envie d'avouer que, oui, l'amour de votre vie est un beau salaud (et encore, le mot est faible) qui a commis des actes d'une atrocité sans nom sans que vous vous soyez aperçus de rien ?
N'importe qui avec un semblant d'honneur et de dignité, et de confiance en ceux qu'il aime, nierait les faits en bloc. Or, c'est bien la dignité et la confiance bafouée De Claire, en tant de femme dupée, épouse trompée et méprisée, et en tant que maman violée (la chair de sa chair a été privée du droit d'avoir son corps et sa pureté respectés, cela revient donc au même pour moi de manière symbolique) et rendue cruellement et abjectement impuissante face à cette menace, coupable aussi, la culpabilité étouffe Daphné, et on suit donc la lutte acharnée de cette dernière afin de regagner son statut d'être humain qui peut encore se regarder en face et pour protéger les siens et l'humanité au sens stricte du terme. Au fil de ses lettres rédigées à l'attention de sa belle-mère, Elise, qui vénère son fils unique qui ne l'a jamais déçue,_se dévoile une chute aux enfers dont Daphné n'aurait pu ne jamais se relever si elle n'était pas repartie à l'attaque avec la conviction qu'on aurait dû lui apporter soutien et justice pour préserver le peu d'innocence brute qu'il restait à ses filles entachées. Au fur et à mesure, la stratégie macabre de Maxime se révèle. Ce dernier a fait sombrer sa femme dans la culpabilité de n'avoir pas agi plus tôt. Mais pas seulement !
Aussi dans les décombres de son passé d'adolescente aux troubles psychologiques. J'étais de plus en plus abasourdie et effarée par la tournure réelle que prenaient les événements, par la cruauté sans fin qu'emploie ce grand méchant loup afin de sauver les meubles et que son crime ne soit jamais puni. Comme je vous l'ai dit plus haut, moi qui pensais que la voix de Daphné, mère sans défense et désespérée appelée à l'aide, serait entendue à corps et à cris par notre Justice française, je m'étais fourrée le doigt dans l'oeil et j'ai senti comme le ciel qui me tombait sur la tête. Mathieu Ménégaux m'a rappelé que la corruption,_les relations haut placées, la respectabilité de certaines personnes dans les hautes sphères de la société, empêchent aux innocents d'être entendus et de se sentir en sécurité dans le pays des Droits de l'Homme, qui ne reconnaît même pas l'inceste en tant qu'adjectif, relation incestueuse.
Oui, car ce roman, s'il se définit bien en tant que telle, histoire fictive engageant des personnages de fiction dans une trame inventée par l'auteur, il fait aussi office de roman d'information. Au fil des pages, j'ai pu apprendre beaucoup de choses, notamment concernant les lacunes dans la justice française, et cela m'a donné envie de creuser le sujet. Par exemple, comme je l'ai énoncé plus tôt, jusqu'à très récemment,_la justice française, contrairement à de nombreux pays dans le monde, ne reconnaissait pas l'inceste,_et l'une des raisons est, je cite approximativement, "que l'on ne sait pas précisément combien et quels sont les membres concernés au sein de la famille".
J'en reste les bras ballants, révoltant ! Quant on pense que quatre millions de personnes de tous les âges sont victimes de ce qui a été pendant longtemps complètement ignoré et aujourd'hui à peine mentionné en tant qu'adjectif et pas en tant que nom. Alors moi, je vais l'écrire en gros : INCESTE. Voilà. 4 millions de personnes sont victimes de viols au sein de leur propre famille et pour moi, c'est comme si on leur crachait à la figure de le renier noir sur blanc. Je vous laisse découvrir dans ce roman qui m'a définitivement marquée de façon indélébile si Daphné et ses princesses Claire et Lucie s'en sortiront face au grand méchant loup que Maxime n'aurait jamais dû devenir envers les femmes de sa vie. Sachez juste que, malgré le monde sombre prêt à nous piétiner sans vergogne dans lequel on vit, il y aura heureusement toujours des gens remplis de lumière et d'espoir qui ne laisseront pas ces crimes impunis.
Et qui auront la main tendue pour ceux dans le besoin. Ce qui découle des lettres de Daphné à sa belle-mère m'a beaucoup surprise, alors que cela semble tout à fait logique mais j'étais tellement concentrée sur la survie de Daphné et son cheminement semé d'embûches que cela m'a prise de court. J'ai l'impression que ma chronique a été faite de mots confus se succédant, et je m'en excuse si vous le ressentez comme ça, mais c'est le genre de lectures dont on ne ressort pas indemne et où on reste en apnée après avoir refermé le livre. Je suis impatiente de me procurer Je me suis tue, premier titre de l'auteur, sa plume m'a captivée et m'a rendue plus forte et je ne peux qu'avoir envie de le retrouver dans d'autres belles et suffocantes pages.
un très bon livre toujours aussi captivant comme sait le faire cet auteur.
j'ai préféré "je me suis tue" mais cela reste un très bon thriller psychologique.
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