80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Tu sais ma fille, après l'indépendance, il n'y avait plus de travail à Oran.
Les Français étaient partis et l'économie avec. A l'époque, la France nous accueillait les bras ouverts. Je n'ai pas eu peur de tenter ma chance. Même si au début, c'est vrai que les bidonvilles n'étaient pas tout à fait ce que j'avais prévu pour nous ". Une jeune femme d'aujourd'hui raconte la vie de sa mère, Linda, disparue bien trop tôt. Arrachée à cinq ans à son Algérie natale, elle connut la vie dure d'une immigrée dans la France des années soixante, la pauvreté, la solitude quand sa propre mère était déjà à l'usine et la volonté acharnée qu'il fallait à une " petite arabe " pour s'en sortir, pour apprendre.
Elle y parvint pourtant mais elle eut encore à affronter de douloureuses souffrances ; séparation, maladie et surtout la découverte de sa vraie identité. Ce livre témoigne de la force de caractère exceptionnelle de ces femmes : elles ne furent jamais les épouses soumises qu'elles avaient connues " au pays " et réussirent à reconstruire leurs vies, toujours libres. Aujourd'hui, Karima en est sûre, elle entend sa mère lui chuchoter dans ses rêves : " tu ne seras jamais seule ".
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