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Trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? - une crise de l'eglise. histoire et questions (2eme edit

Couverture du livre « Trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? - une crise de l'eglise. histoire et questions (2eme edit » de Claude Barthe aux éditions Francois-xavier De Guibert
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Le succès de l'aile libérale, quoique majoritaire, n'aurait jamais pu être obtenu sans l'appui de Jean XXIII. Or celui-ci, comme l'on sait, a ouvert les vannes en même temps que le Concile, le jeudi 11 octobre 1962, par la fameuse allocution Gaudet mater Ecclesia. L'acoustique était excellente.... Voir plus

Le succès de l'aile libérale, quoique majoritaire, n'aurait jamais pu être obtenu sans l'appui de Jean XXIII. Or celui-ci, comme l'on sait, a ouvert les vannes en même temps que le Concile, le jeudi 11 octobre 1962, par la fameuse allocution Gaudet mater Ecclesia. L'acoustique était excellente. Le pape parlait d'une voix posée. Cependant, jusqu'à ce qu'il ait le texte sous les yeux, en fin de journée, le cardinal Siri se demanda s'il n'avait pas rêvé. En revanche, Yves Congar ne comprit pas la portée de ce qu'il venait d'entendre et sortit avant la fin de la cérémonie, révulsé par son aspect constantinien . Cette invalidation en douceur de l'esprit et de la lettre des projets de la Commission théologique n'avait pas suffi à l'éclairer, tant il est vrai qu'un renversement aussi radical de la manière d'être du magistère suprême était inimaginable aussi longtemps que les effets ne seraient pas advenus . Une bombe à fragmentation pour toutes les parties institutionnelles au débat post-conciliaire (Bernard Cherlonneix, Liberté politique). Un exposé tout à fait contemporain d'une pensée pré-moderne (M. Gueneau, Libresens). On pourrait résumer la position de Barthe en disant qu'il faut refaire le concile Vatican II pour corriger ses déviations mortelle s (B. Clarot, Nouvelle Revue théologique). Analysant implacablement les changements survenus depuis les années soixante et citant force exemples, rencontres et documents, il propose une grille pour la lecture des modifications substantielles du magistère suprême de l'Eglise (Marie d'Armagnac, Spectacle du Monde). Analyse avec une précision miniaturiste la crise (Philippe Vercoustre, L'Homme nouveau). Une lecture des événements, même les plus familiers, qui accroche du fait de sa vaste information, jamais unilatérale (Gérard Leclerc, France catholique). Il pose sans ambages les grandes questions de l'heure (Christophe Geffroy, La Nef). L'auteur n'est pas un passéiste nostalgique d'un passé idéalisé. Il n'en veut donc pas tant à l'Eglise d'avoir pris acte de la fin de sa position constantinienne, que de ne pas avoir échangé aussitôt celle-ci contre la position julienne (Jean-Miguel Garrigues, Commentaire). Le Père Barthe n'hésite pas à shooter dans quelques poncifs avec lesquels certains se rassurent à bon compte (Thierry Boutet, Famille chrétienne).

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