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Trois mois de fièvre

Couverture du livre « Trois mois de fièvre » de Gary Indiana aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782752901033
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un jeune Américain s'essaie à vivre, croit parfois y arriver, puis confronté à l'indifférence du monde s'aperçoit que son existence est superflue - celle des autres aussi peut-être. Ce mal d'un siècle fasciné par le miroir à facettes de la virtualité, prometteuse de beaux mirages, mais qui perd... Voir plus

Un jeune Américain s'essaie à vivre, croit parfois y arriver, puis confronté à l'indifférence du monde s'aperçoit que son existence est superflue - celle des autres aussi peut-être. Ce mal d'un siècle fasciné par le miroir à facettes de la virtualité, prometteuse de beaux mirages, mais qui perd peu à peu de vue les vieux repères du réel, en a conduit plus d'un à la folie ou au suicide. Au crime aussi. Celui dont nous suivons ici l'histoire, le souffle court, après trois mois de cavale sanglante à travers les États-Unis, ira jusqu'au bout de tout : de la déraison, du meurtre, de l'autodestruction. Est-ce bien un roman que nous lisons là ? Oui, car Gary Indiana revendique haut et fort tous les privilèges de la fiction, et d'abord celui de nous convier à nous identifier le temps de la lecture - et peut-être un peu plus - à son terrifiant héros. Pourtant celui-ci n'est pas un personnage d'invention : il s'appelait Andrew Cunanan, et assassina un beau jour de 1997 le flamboyant couturier Gianni Versace sur le seuil de sa villa de Miami... La presse a salué en Gary Indiana (publié désormais dans une dizaine de pays mais dont un seul livre a été traduit en français : Perverse indifférence, éd. De l'Aube, 2003) un nouveau Truman Capote... et n'a pas hésité à égaler Trois mois de fièvre au légendaire De sang froid. Exagération médiatique ? Keith Ridgway (Prix Femina/Étranger 2002 pour Mauvaise pente), préfacier de l'édition française, pense que non : selon lui Gary Indiana est tout simplement l'un des meilleurs romanciers américains de l'époque : «Jamais dans ma vie de lecteur je n'ai eu le sentiment d'approcher de si près l'essence du crime - ni de me sentir si proche de l'assassin. »

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