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Bernard Plossu a rencontré chez lui le fondateur du lettrisme, Isidore Isou, en 1998. il nous offre ici les rares photographies de ce penseur hors normes et de son univers.
« J'ai, à Paris, un petit logement, constitué de deux pièces minuscules et d'une grande salle de bains baroque : le plafond est fendillé, le papier des murs humide, le mécanisme du chauffage, du voyant de l'eau chaude, cassé.
L'un de mes rêves est d'habiter, pour toujours, un grand château, avec majordome, valets, cuisiniers ou robots perfectionnés, aptes à accomplir toutes ces tâches qu'on considère, aujourd'hui, comme inférieures et sans l'aide desquelles, faute de parents ou domestiques, mon sort, mon destin, est de faire, moi-même, mon petit ménage, de laver la salle de bains, de nettoyer la moquette, d'enlever les saletés des fenêtres, etc.
Je vis mal et je suis contraint de faire le ménage de mon logement en train de pourrir ! » Isidore Isou, Quinze oeuvres anti-supertemporelles, à vecteur anti-anti-supertemporel, supplément à « Précisions sur l'art anti-supertemporel », Bérénice, 1986.
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