Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Écosse, île de Skye, juin 1933. Habillée de noir, une jeune femme se recueille sur une tombe toute fraîche. C'est celle de son époux. Moïra a à peine 35 ans qu'elle se retrouve veuve et sans ressources. Margaret, sa soeur aînée, lui propose de l'héberger elle et ses deux jeunes enfants le temps de se retourner. Les deux soeurs commencent à cohabiter dans la ferme simple et austère où Margaret vit seule depuis qu'elle a perdu son enfant. Elles sont rapidement rejointes par Effie, leur jeune soeur, sensuelle et gaie, qui déboule d'Édimbourg fuyant Adam son mari volage. Confinées dans ce cottage perdu au milieu de la lande, ces trois femmes brisées tentent de se reconstruire ensemble au gré de moments de complicité mais aussi de mises au point sur des rancoeurs familiales enfouies. Une rencontre va venir tout chambouler : Moïra, en plein deuil, laissera-t-elle un nouvel homme entrer dans sa vie ?
Une BD captivante qui nous plonge dans une touchante histoire de famille au cœur des landes écossaises sur l'île de Skye.
En 1933, deux sœurs se retrouvent sous le toit de l'aînée pour des raisons différentes : Moïra, veuve soudaine, se débat seule avec ses jeunes enfants, tandis qu'Effie, la cadette insouciante, fait face à l'infidélité de son compagnon. Margaret, la sœur aînée responsable, prend le rôle de protectrice avec détermination.
Trois sœurs marquées par les épreuves de la vie, comme trois chardons qui piquent à l'approche des hommes, s'apportent un soutien inébranlable, car même l'aînée porte le poids de son fardeau personnel.
L'histoire émouvante de ces trois femmes, chacune luttant à sa manière contre la solitude, se dévoile dans un récit intime et féminine où l'amour trouve une seconde chance.
Une BD que j'ai adorée, grâce à ses thèmes, son époque, son cadre et ses superbes illustrations.
J'avais déjà eu un gros coup de cœur pour son autre BD, Ama : Le souffle des femmes que je vous recommande vivement de découvrir également.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Ecosse - l’ile de Skye - 1933 - Trois sœurs rassemblées, réfugiées chez Margaret, l’ainée.
Elle a divorcé suite au décès de leur enfant et accueille Moïra et ses deux enfants, qui ont perdu leur père. Puis la plus jeune des trois sœurs, Effie, en instance de divorce.
Trois beaux portraits de femmes, chacun différent et bien marqué, voire piquant comme le chardon écossais.
Margaret, la courageuse, avec son franc-parler. Exemple quand elle s’adresse à Moïra pour la convaincre de travailler au pub : « Ben oui, pourquoi t’y arriverais pas ? C’est compliqué d’servir des bières. T’es pas si gourde quand même ! » Moïra, l’intello, l’affective, la tendre, à fleur de peau, celle qui va petit en petit reprendre confiance en elle et en la vie. Et Effie, « la comtesse » toujours la dernière à aider les autres au labeur, toujours la première à prononcer les phrases maladroites, la plus fantasque, la plus libérée.
Mais sous les apparences et les incompréhensions, il y a aussi beaucoup d’amour, de tendresse et de vulnérabilité.
De belles rencontres aussi comme celles de Moïra et Sean, berger resté au pays après la guerre pour aider ses parents et traumatisé par le conflit de la 1ère guerre mondiale : « Cette odeur d’entrailles, je voudrais l’oublier…Mais elle se fond avec d’autres odeurs plus lointaines que j’ai déjà connues : celles du sang, de la poudre, de la sueur. »
Avec beaucoup de tendresse et de pudeur, sont abordés les thèmes des traumatismes de la guerre, de l’épreuve du décès d’un enfant, du désir, et bien sûr de la condition féminine.
Ce qui est bien montré également, c’est la vie dure mais solidaire en Ecosse au début du XXème siècle. L’importance du pub, des jeux qui rassemblent le village. Mention spéciale pour les Highlands Games.
Comme le scénario, chacune des trois est bien caractérisée par le dessin. Les mèches blanches, la coiffure simple de Margaret, la détermination qui se lit dans son regard. Une femme autonome qui se débrouille toute seule sans se plaindre. Moïra la douce, la triste, plus apprêtée. Et Effie, la blonde, toujours gaie, bien habillée quelles que soient les circonstances.
Un dessin classique dont les planches – personnages et décors – sont bien travaillées.
Un roman graphique délicat, agréable à lire, qui pose de bonnes questions.
https://commelaplume.blogspot.com/
L’histoire d’un deuil en Ecosse, sur l’île de Skye au début du 20e siècle. Moira est tout juste veuve lorsque débute cette histoire qui se déroule dans l’entre-deux-guerres. Elle s’installe alors avec ses deux enfants chez sa soeur Margaret et elles sont bientôt rejointes par leur troisième soeur Effie. Les trois soeurs sont très différentes mais un amour véritable les unie. Margaret vit séparée de son mari Douglas depuis la perte de leur unique fille. C’est donc avec joie qu’elle accueille sa soeur et ses neveux et les prend en charge, mais le moment venu elle sait être franche et pousser Moïra à sortir de sa dépression et à trouver un emploi. Tandis que cette dernière devient serveuse au pub du coin, leur soeur Effie débarque d’Edimbourg car son mari a demandé le divorce. La vie à la campagne n’est pas vraiment son truc mais elle prend plaisir à passer du temps avec sa famille.
Cécile Becq propose une histoire de famille très attachante, digne des classiques britanniques. Ça m’a par moment rappelé du Thomas Hardy. Elle nous livre le destin de trois soeurs que l’on apprécie dès les premières pages. Une histoire de deuil, de reconstruction, une romance aussi (avec un bel écossais), qui plaira aux amatrices du genre.
Bref, un parfait one-shot qui nous fait voyager et accomplit parfaitement son job de divertissement. Ce n’est pas spécialement original mais c’est si bien fait ! Ça sort en avril. Cécile Becq avait sorti auparavant le très bel album Ama : le souffle des femmes, que je vous recommande aussi évidemment. Trois chardons est sa deuxième bande dessinée : une dessinatrice à suivre.
Moïra a 35 ans lorsqu'elle se retrouve seule à la mort de son mari. Elle est "contrainte" d'aller vivre chez sa sœur aînée Margaret. Peu de temps après, c'est au tour de la plus jeune des trois sœurs de s'imposer dans cette petite maison à l'abri du monde. Ensemble, elles vont devoir pour l'une réapprendre à vivre en communauté, pour l'autre faire son deuil et avancer à nouveau vers l'avenir et pour la troisième tout simplement se confronter un peu plus à la réalité de la vie. Côte à côte, elles vont réapprendre à vivre et à faire confiance...
~
Après nous avoir plongés dans une petite île japonaise pour nous parler des pêcheuses traditionnelles "Ama", c'est dans une île bien plus proche de chez nous, l'île de Skye en Écosse que se déroule cette nouvelle histoire de femmes. Immédiatement, Cécile Becq nous entraîne dans une région sauvage et isolée (et ce n'est clairement pas pour me déplaire). L'autrice nous parle d'amour, de famille et de sens qu'on donne à sa vie. Graphiquement, on reconnaît immédiatement son trait (bon j'avoue je suis fan) très expressif (surtout dans les regards), doux et sensuel.
~
Une histoire telle que je les aime. Il y a tout, le lieu, les relations humaines, une reflexion sur la vie, un dessin qui me charme. Je ne peux décidément pas résister, c'est un très gros coup de coeur.
Direction une petite île écossaise pour le nouvel album de Cécile Becq.
C'est dans ce cadre rural que nous découvrons trois sœurs au parcours de vie brisé qui vont tenter de se reconstruire en famille.
Dès les premières pages l'autrice nous annonce la couleur. Ce récit va aborder des sujets lourds comme la perte d'être cher et la manière que chacun a de faire son deuil ou encore la tromperie.
Il n'est pas facile de faire son deuil, c'est long, et parfois même impossible pour certains.
C'est avec beaucoup d'intelligence et une certaine maitrise que Cécile Becq nous présente ce drame romantique.
Comme pour se calquer sur la période que vit notament Moïra, Cécile choisit un rythme lent mais adapté à la situation. Ainsi cela nous permet de prendre la pleine mesure des événements.
Mais elle ne s'arrête pas là et nous propose des tranches de vies à travers tout ceux qui gravitent autour des trois sœurs. Volontairement ou pas chaque personnage, chaque rencontré va avoir son importance et permettre à ses trois femmes de reaprendre à vivre.
Graphiquement j'ai trouvé le trait séduisant, et les couleurs envoûtantes. Je me suis perdu avec grand plaisir dans ces décors de campagne écossaise.
En bref voilà une belle et touchante histoire de vie qui pour moi est un coup de cœur total !
Avoir des sœurs c'est toujours compliqué.
En grandissant, les différences s'affirment, les points de vue parfois divergent, mais la colonne vertébrale d'une enfance commune, d'une éducation partagée et d'une affection profondément ancrée sont souvent plus forts que de vieilles rancœurs ou jalousies dont on a même oublié la cause.
Ces trois femmes que la vie n'a pas épargné sont très différentes les unes des autres, mais unies par un lien indéfectible qui aura malgré tout toujours le dernier mot.
La vie, si dure soit-elle, trouve à se frayer un chemin vers des jours plus heureux si on veut bien lui en laisser l'occasion, et c'est ce chemin, éclairé des lumières douces de l'écosse sauvage, que nous offre Cécile Becq.
Cette relation sororale qui n'est jamais un vrai déséquilibre bouscule, remue, mais souvent pour le mieux, même si il est douloureux.
C'est une belle histoire de vies qui nous est offerte ici, un propos sensible, à fleur de peau et résolument tourné vers l'avenir.
Réapprendre à vivre après un deuil, faire confiance à nouveau, se livrer quand on croyait l'équilibre atteint, s'épauler les unes les autres en faisant parfois fi des rancœurs, retrouver un but, surmonter ses peurs et se re-découvrir parfois voilà ce qu'ont à faire ces femmes brisées par la vie quand courage, sentiments et devoir se bousculent.
Un bien joli récit porté par un dessin clair et expressif balayé par les vents d'Écosse.
Une publication que j'ai le plaisir de croiser avec Yoann.
Trois Chardons, voilà une très jolie métaphore pour décrire ces trois femmes nées dans la lande écossaise. Trois belles fleurs à qui l’existence a fait pousser des épines comme pour les éloigner des hommes.
C’est parce qu’elle vient juste de perdre son mari d’une crise cardiaque foudroyante, que Moïra, accompagnée de Bonnie et Fillan ses enfants, vient trouver refuge chez Margaret. Cette dernière est séparée de son mari depuis la perte de leur enfant.
Incapable de reprendre sa respiration après la perte de son époux tant aimé, Moïra s’est installée chez sa soeur, pour ne pas perdre définitivement pied.
Les deux aînées sont rapidement rejointes par Effie, la benjamine de la famille. Celle-ci ne supporte plus les incartades de son époux volage et décide de le quitter, de même qu’Edinburgh, pour la vie plus tranquille à Portree.
C’est ainsi qu’un nouveau quotidien va se mettre en place pour ces trois femmes qui n’aspirent plus qu'à une seule chose, se reconstruire.
Margaret gère sa ferme seule. Moïra, qui jusqu’à présent était mère au foyer, va devoir apprendre à servir dans le pub du village pour participer aux dépenses et assurer l’éducation de ses enfants. Effie, par contre, a un peu plus de difficultés à s’adapter à ce monde qui lui paraît certainement un peu trop rustre.
Mais si la vie emprunte des chemins inconnus qui conduisent parfois au malheur, elle peut également mener vers des sentiers de découverte ou plus exactement de redécouverte surtout quant il s’agit d’amour.
Mais ce n’est pas évident quand on a perdu ses repères de se faire à nouveau confiance et de se donner la possibilité d’aimer à nouveau.
Surtout quand cette balise, à laquelle s'arrimer, prend l’aspect de Sean, un berger bourru et solitaire, exactement l’opposé de ce qu'était Ian, le mari de Moïra.
Sensibilité, beauté, sensualité, comment résister à ces mots qui résument parfaitement bien cette magnifique histoire.
Des dessins en sobriété et simplicité, comme pour mieux faire corps avec les paysages déchirés, mais à visiter assurément.
Un album qui pourrait bien vous chambouler vous aussi.
Trois Chardons, voilà une très jolie métaphore pour décrire ces trois femmes nées dans la lande de l'île de Skye, an t-Eilean Sgitheanach en Gaélique. Trois belles fleurs à qui l’existence a fait pousser des épines comme pour les éloigner, volontairement ou pas, des hommes qui étaient les leurs.
C’est parce qu’elle vient juste de perdre son mari d’une crise cardiaque foudroyante, que Moïra, accompagnée de Bonnie et Fillan ses enfants, vient trouver refuge chez Margaret. Cette dernière est séparée de son mari depuis la perte de leur enfant.
Incapable de reprendre sa respiration après la perte de son époux tant aimé, Moïra s’est installée chez sa soeur, pour ne pas perdre définitivement pied.
Les deux aînées sont rapidement rejointes par Effie, la benjamine de la famille. Celle-ci ne supporte plus les incartades de son époux volage et décide de le quitter, de même qu’Edinburgh, pour la vie plus tranquille à Portree.
C’est ainsi qu’un nouveau quotidien va se mettre en place pour ces trois femmes qui n’aspirent plus qu'à une seule chose, se reconstruire. Margaret gère sa ferme seule. Moïra, qui jusqu’à présent était mère au foyer, va devoir apprendre à servir dans le pub du village pour participer aux dépenses et assurer l’éducation de ses enfants. Effie, par contre, a un peu plus de difficultés à s’adapter à ce monde qui lui paraît certainement un peu trop rustre.
Mais si la vie emprunte des chemins inconnus qui conduisent parfois au malheur, elle peut également mener vers des sentiers de découverte ou plus exactement de redécouverte surtout quant il s’agit d’amour. Mais ce n’est pas évident quand on a perdu ses repères de se faire à nouveau confiance et de se donner la possibilité d’aimer à nouveau. Surtout quand cette balise, à laquelle s'arrimer, prend l’aspect de Sean, un berger bourru et solitaire, exactement l’opposé de ce qu'était Ian, le mari de Moïra.
Sensibilité, beauté, sensualité, comment résister à ces mots qui résument parfaitement bien cette magnifique histoire. Des dessins en sobriété et simplicité, comme pour mieux faire corps avec les paysages déchirés, mais à visiter assurément.
Un album qui pourrait bien vous chambouler vous aussi.
Écosse, île de Skye, juin 1933. Habillée de noir, une jeune femme se recueille sur une tombe toute fraîche. C'est celle de son époux. Moïra n'a pas 30 ans qu'elle se retrouve veuve et sans ressources.
C'est le récit d'une reconstruction. Margaret propose à Moïra de l'héberger, elle et ses deux enfants, le temps qu'il faudra. La troisième soeur, Effie, les rejoint. Trois sœurs, trois femmes au caractère différent, trois êtres blessés. Des blessures différentes, qui se révèlent peu à peu, qui se soignent tout aussi lentement.
Cécile Becq prend le temps dans cet album. Car se reconstruire après un deuil est lent et difficile. Et rarement un album n'a réussi à exprimer ce temps... Il y a donc une certaine langueur, les saisons passent doucement dans ce coin perdu de l’Écosse sur l'île de Skye. Les trois soeurs ont besoin de se reconstruire, de retisser des liens entre elles, de faire appel à des souvenirs aussi.
Après "Ama, le souffle des femmes", Cécile Becq propose un univers graphique tout autre. D'une île à une autre, on passe de Hegura où les femmes plongent en apnée pour pêcher des coquillages à Skye, au nord-ouest de l’Écosse. Du bleu marin, on passe à des couleurs plus variées, douces et lumineuses mais de cette lumière un peu terne, tamisée par les nuages. Une chaleur qui prend le temps d'habiter à nouveau nos trois femmes bien incarnées.
Je ne peux que te conseiller de partir à la découverte de ces trois chardons, des femmes qui ne manquent pas de piquant. Et si tu veux gagner ce bel album, tu peux participer au concours sur ma page !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !