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Le dix-huitième volume de la série Trésors monétaires est consacré pour la première fois à la publication d'un seul ensemble, celui de La Chapelle-lès-Luxeuil (Haute-Saône). Inventé en 1972, ce dépôt constantinien a subi quelques vicissitudes qui ont trait aux circonstances de sa découverte et, ultérieurement, de son étude. Il est rare en effet qu'un trésor soit découvert sur une base aérienne, à l'occasion de travaux d'aménagement effectués dans une zone interdite. Malgré l'importance de l'ensemble publié ici (15 518 nummi), il semble bien qu'initialement le dépôt était constitué de plusieurs dizaines de milliers de monnaies, une grande partie en ayant été détournée par les militaires, qui ont pu réaliser, à l'abri des regards indiscrets, des fouilles privées avant l'intervention des autorités de la base et du directeur des Antiquités historiques de Franche-Comté. L'ensemble qui avait pu être sauvé fut déposé au Cabinet des médailles en 1973 pour être étudié. Avec plus de 66 % de monnaies frappées durant la période 330-335 et un terminus en 342, la structure du trésor de La Chapelle-lès-Luxeuil permet de donner une image extrêmement précise du numéraire circulant dans la Gaule de l'Est au cours de la seconde moitié de la décennie 330. Pourquoi enfouir un tel dépôt en 342 ? Daniel Gricourt s'efforce de répondre à cette question difficile, en privilégiant l'idée d'un raid alaman.
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