Dans la France du milieu du XVIIe siècle en proie à la famine, aux massacres religieux, à l'égoïsme des puissants, Guillaume, né natif de quelque part en Sologne, bon père, bon forgeron est condamné à l'infamie au nom des principes de l'église et de l'amour de Dieu. Son crime?? Simplement avoir pissé sur les pieds du curé un jour où il gelait à pierre fendre... Ce même jour où le Diable avait fait violer par ses soudards Fanchon sa bien-aimée, et avait tué deux des trois enfants vivant sous le toit familial. Lequel des enfants avait survécu?? Jeannot, celui de son sang, Bertrand ou Armand, les jumeaux du comte que Fanchon avait en nourrice et pour lesquels elle gardait son meilleur lait??
Le Diable en rirait encore, s'il ne s'était aperçu qu'il avait commis une erreur : il avait fourni suffisamment de haine à Guillaume pour qu'il survive à ces ignominies et ne trouve le repos qu'une fois cet enfant retrouvé et vengeance accomplie. Suffisamment de haine pour survivre aux galères, réussir à s'en évader, pour, avec sa troupe de renégats et avec la Nature pour alliée, survivre à la faim et au froid, se jouer des trahisons, du Roy et des méchants. Il découvre la fraternité et le partage, aide les plus faibles, ridiculise les plus forts et vole les fermiers généraux pour redistribuer aux plus pauvres, il devient Robin des bois, il devient Tremblevif.
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