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Dieu est mort, c'est une affaire entendue du moins dans l'esprit de l'homme. Mais cela ne fonctionne pas. Nietzsche puis Dostoïevski l'avaient prédit et ils avaient prophétisé la venue de calamités comme conséquences de cet évènement inouï. En effet, une société sans Dieu n'a plus d'autorité légitime pour édicter les valeurs communes à partager. Les Grecs l'avaient bien compris en façonnant leurs propres dieux au plus proche d'eux-mêmes. La raison, la science, le progrès ne suffisent pas, en effet, à ordonner un monde nouveau. Le nihilisme est désormais à l'oeuvre et grignote jour après jour notre société occidentale : à chacun sa vérité car tout se vaut et donc tout est permis. Tout est en place pour que l'homme puisse s'épanouir dans un individualisme forcené et solitaire.
Dans ce monde devenu absurde et incohérent, il semble nécessaire de retrouver ce supplément d'âme qui fait la grandeur de l'homme. C'est pourquoi il nous faut réinterroger ceux qui nous ont précédés : Sophocle, Platon, Pascal, et plus proches de nous, Claudel, Bernanos, Péguy et bien d'autres, pour redécouvrir ce qui dépasse l'homme et lui donne sa dignité. Munis de ce viatique, nous pourrons alors mieux comprendre ce qui nous arrive.
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