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Dans le monde moderne, la traduction est partout.
Nous sommes devenus de gros consommateurs de traductions : en littérature bien sûr ; dans l'enseignement, on le sait ; mais aussi, partout ailleurs, tout particulièrement dans les domaines scientifiques et techniques. quant à la philosophie, aux sciences humaines et à la politique, elles renvoient à des traditions culturelles, voire nationales, qui demandent un grand effort de traduction et d'interprétation.
Mais dans ce monde en voie de " babélisation " accélérée, on oublie que la traduction n'est pas l'original, qu'elle est l'oeuvre d'un traducteur. or quel travail fait au juste ce dernier ? sur les traductions toutes faites, sur les " belles infidèles ", on a tout dit, ou presque. dans ce livre, j. r. ladmira réfléchit non plus seulement sur la réception des traductions, mais sur leur production.
Il s'attache à en faire la théorie, à partir de sa propre pratique de traducteur.
Avec le réalisme d'un praticien qui ne cède pas au prestige de la construction spéculative, il accepte de s'en tenir à une théorie "en miettes " ou plurielle, à des " théorèmes " pour la traduction qui conceptualisent pour effectivement traduire.
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