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Il y a exactement 50 ans, en décembre 1963, au Concile de Vatican II, les évêques catholiques adoptent le principe d'une réforme de la liturgie. Dans ce moment d'aggiornamento, la forme extérieure du culte est redéfinie : vêtements, gestes, mobilier, langue de la célébration, etc. Le chantier des traductions liturgiques, qui est alors inauguré, est, par sa signification culturelle, un événement majeur dans l'histoire de l'Occident. Après quinze siècles de latin, l'usage de la langue vernaculaire devient le signe du projet pastoral de l'époque : il s'agit de « toucher les gens », de traduire dans la liturgie les idéaux de renouveau et d'oecuménisme d'alors, de témoigner des avancées des études bibliques, etc. La réforme liturgique est en même temps l'un des griefs intégristes contre « l'Église conciliaire » : abandonner le latin, n'était-ce pas renoncer à l'orthodoxie, céder au modernisme, imiter la Réforme protestante ?
50 ans plus tard, en novembre 2013, après un long travail de correction, de nouvelles traductions liturgiques sont publiées. Est-ce le signe d'une « reprise en main » conservatrice des textes liturgiques par les « autorités romaines », d'un projet de proposer une traduction plus littérale et plus « orthodoxe » et d'un recul sur le plan oecuménique, comme pourrait le signifier le renoncement, dans le monde francophone, au Notre Père oecuménique dont la presse a abondamment parlé ces dernières semaines ?
Au moment où l'on s'apprête à publier une nouvelle traduction en français de la Bible liturgique (22 novembre), les fuites autour de la nouvelle traduction du Notre père et les commentaires qu'elles ont provoqués résonnent comme un écho des affrontements qui ont divisé le monde catholique dans les années soixante. Elles donnent la mesure des débats qui pourraient advenir autour de la Bible liturgique (2013), des lectionnaires (2014) et du missel romain (2015).
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