Partisan de l'application du principe de précaution, Denis Baupin dresse un état des lieux des méfaits de cette voiture omniprésente dont nous ne pouvons plus nous passer. Il dénonce le manque de vision à long terme des politiques et rappelle les nuisances provoquées par l'usage excessif de l'automobile, qui consomme beaucoup et cause bien des nuisances. La recherche de solutions de substitution n'est plus une éventualité, mais une nécessité à laquelle les générations futures, plus encore que la nôtre, vont être confrontées : face au poison de la pollution, aux risques de cancer, au dérèglement climatique et à la diminution des sources d'énergie fossile, il est indispensable de réagir vite. Denis Baupin déplore que cette perspective soit sans cesse repoussée et, notamment, que la lutte contre l'insécurité routière en soit encore à ses balbutiements. Il stigmatise les lobbies automobiles et l'imagerie du paraître associée à l'automobile. Dans un appel au civisme, il souligne la nécessité non plus d'adapter les villes aux voitures, comme le voulait Pompidou, mais d'aménager le territoire et de rationaliser les pratiques individualistes de surconsommation.
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