Venez rencontrer Ingrid Desjours, Sandrone Dazieri et Alexis Aubenque à Lyon pendant « Quais du polar » ! Trois rendez-vous exceptionnels à Lyon les 2 et 3 avril. Inscrivez-vous !
En Alaska, la ruée vers l'horreur a commencé.
La première enquête de Tracy Bradshaw et Nimrod Russell.
White Forest, petite ville côtière du sud de l'Alaska, est en émoi. Pris dans les glaces, un navire ayant sombré en 1920 vient d'être découvert. Les corps des marins en ont été extraits, mais manquent à l'appel ceux d'une centaine d'orphelins...
C'est dans cette étrange atmosphère que débarque Alice Lewis, avec l'espoir de retrouver sa soeur disparue. Elle engage aussitôt un ancien flic au passé trouble devenu détective privé, Nimrod Russell.
De l'autre côté de la ville, la lieutenante Tracy Bradshaw récupère une sordide affaire : pendu par les pieds dans sa grange, un notable a été éventré à l'aide d'un hakapik, l'arme inuit servant à abattre les phoques.
Envers, et surtout contre tous, les deux ex-coéquipiers, Tracy et Nimrod, vont devoir travailler ensemble alors que plane sur eux l'ombre des enfants disparus.
" Les personnages d'Alexis Aubenque vous hanteront longtemps. " Lucie Merval, Zonelivre.fr " Aussi efficace qu'un bon thriller made in U.S. ! " Julie Malaure, Le Point
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Alice débarque à White Forest, Alaska, à la recherche de Laura, sa demi-sœur, mariée au fils du puissant maire et qui ne donne plus de nouvelles. Mais la famille refuse de l'écouter, prétendant que Laura s'est enfuie avec un autre homme.
Dans le même temps, un autre notable, M. Kruger, est retrouvé atrocement assassiné. La lieutenante Tracy Bradshaw est chargée de l'enquête.
Enfin, les restes d'un navire coulé dans la banquise en 1920 réapparaissent. Des corps de marins sont retrouvés, mais aucune trace de la centaine d'enfants que transportait le bateau...
Deuxième polar signé Alexis Aubenque que je lis, après Les disparues de Louisiane que j'avais beaucoup aimé, et j'avoue être un peu déçu. Premier opus de la série White Forest et du duo d'enquêteurs Russell & Bradshaw, Tout le monde te haïra ne me donne pas vraiment envie de lire les suivants...
L'écriture n'est pas en cause. C'est écrit simplement avec des rebondissements et du rythme ; la lecture est donc très fluide. L'ambiance "grands froids d'Alaska" est bien décrite et donne de l'intérêt au récit.
L'intrigue, et particulièrement le lien entre les trois séries d'événements sur lesquelles elle s'appuie, me semble trop tirée par les cheveux, et le dénouement paraît alors fort peu réaliste.
Les personnages se divisent en gros en trois catégories trop caricaturales : les naïfs, les méchants pourris et les bobs justiciers.
Somme toute, les ingrédients sont un peu les mêmes que dans Les disparues de Louisiane... Mais ce roman-là nous plongeait dans les excès des années 50 ou 60 dans le sud des USA, ce qui pouvait justifier certaines entorses au réalisme. Cela passe moins bien dans un thriller a priori plus ancré dans l'actualité...
Une petite déception !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/08/05/white-forest-tout-le-monde-te-haira-alexis-aubenque-robert-laffont-meurtres-deceptifs-en-alaska/
Le décor : White Forest petite bourgade perdue au fin fond de l'Alaska. Décembre : le froid, la neige, l'hiver qui n'en finit pas mais une nature d'une beauté à couper le souffle. Habituellement il ne s'y passe pas grand-chose, mais là tout à coup c'est devenu le centre d'attraction du pays ! En effet 3 « évènements » extraordinaires s'y produisent simultanément:
Alice Lewis, originaire de San Francisco, débarque dans la ville car sa demi-soeur, Laura Barnes qui n'est autre que l'épouse du fils du maire de la ville, ne donne plus signe de vie depuis un mois. Alice demandera l'aide de la police avant d'être éconduite, puis se tournera vers Nimrod Russell, détective privé et ancien lieutenant à White Forest avant d'avoir été poussé à la démission à la suite d'une sombre affaire.
Cette même Laura Barnes qui est journaliste et qui a disparue alors qu'elle enquêtait sur le naufrage d'un navire survenu en 1920 et dont les membres d'équipage ont été récemment retrouvés pris dans un iceberg à la dérive. Dans ce bateau, devait également s'y trouver une centaine d'orphelin Russe dont il n'y a pourtant aucune trace…
Tracy Bradshaw quant à elle, est lieutenant de police dans cette même ville et elle enquête sur un homicide particulièrement sordide. En effet un notable de la ville, M. Kruger, est retrouvé pendu par les pieds et éventré avec un hakapik, arme utilisée pour la chasse aux phoques par les Inuits.
Aucun lien apparent entre les trois affaires…. Et pourtant !
Voilà, l'histoire est posée. Bien menée, sans effet de style, sans second degré, simplement mais efficacement. Les descriptions sont jolies et font rêver sur le Grand Nord. C'est facile et agréable à lire mais Je regrette néanmoins que la fin soit simplement énoncée sans ambages. Evidemment cela ne rivalise pas en noirceur avec un Giebel, un Chattam ou un Thilliez et il ne restera pas dans les annales (pas dans les miennes en tout cas) je pense, mais ça reste quand même un bon petit polar sans prétentions qui ménage bien son effet. On est à cent lieues de penser au coupable puisqu'il sort du chapeau presque tout à coup et ça reste une vraie surprise pour moi. Je lui attribue donc un 4 étoiles mais tout juste. En effet, pour ce qui me concerne je préfère que l'histoire ait un peu plus de corps et que l'argument soit un peu plus retord, en un mot que ça soit plus « gore ».
Il faut noter que certains points ne sont pas éclaircis dans ce roman et qu'ils restent sans réponse (les cauchemars de Ridley et les blessures de l'enfance de Nimrod par exemple) sans doute pour donner matière aux prochains épisodes !
Je récidiverais donc avec plaisir avec cet auteur avec « Canyon Creek » ou « Stone Island » ou « Aurore de sang » peut-être? A votre avis que me conseilleriez-vous pour la suite ?
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Tout le monde te haïra était le premier roman d'Alexis Aubenque que je lisais.
Autant être franc : ce sera également le dernier.
Pendant les deux premiers tiers, Aubenque arrive pourtant à faire un minimum le job : rien d'extraordinaire, un thriller comme on en a déjà lu 1000, mais qui fonctionne plus ou moins malgré tout et nous fait tourner les pages - écriture fonctionnelle, chapitre courts qui se terminent par une espèce de rebondissement, personnages pas détestables mais assez interchangeables...
Bref, de quoi faire passer quelques heures quand on n'a rien d'autre à faire : vite lu et vite oublié dès la dernière page tournée, sauf que...
... Sauf que pour ce livre, le dernier tiers - qui constitue le "dénouement" et la fin - bascule dans une telle nullité, une telle invraisemblance, un tel WTF que, pour le coup, on s'en souvient !
D'ailleurs, le ou la coupable est obligé de se lancer dans un long monologue pour expliquer le pourquoi du comment, comme dans les pires séries Z : une "explication" qui est tellement à mille lieux de ce que l'enquête avait jusque-là dévoilé que, s'il n'y avait pas cette énorme ficelle de l'accusé qui déballe tout son charabia pendant des pages et des pages, le roman aurait du faire au minimum 200 pages de plus pour que les enquêteurs puissent enfin trouver la bonne piste et son explication...
Renseignement pris auprès de l'auteur, cette fin "bigger than life" (dixit Aubenque), est volontaire et celui-ci nous explique qu'il voulait en quelque sorte "parodier" justement ce type de séries Z dans lesquelles le coupable est obligé de s'expliquer longuement pour que le téléspectateur - ou le lecteur - puisse comprendre ses motivations.
Le problème, c'est qu'à la lecture, à aucun moment ne perce un quelconque second degré ni le moindre indice qui établirait ce genre de complicité entre l'auteur et son lecteur, lequel percevrait alors cette volonté de parodie.
Non, au contraire, Tout le monde te haïra reste désespérément sérieux - et donc hautement ridicule - jusqu'à sa toute dernière page.
Convaincue par Alexis Aubenque et par son polar d’Alaska !
Après un début en demi-teinte, je me suis laissée finalement totalement emportée par l’histoire d’Alice, qui vient à White Forest pour retrouver sa demi-sœur Laura Barnes, et par celle du meurtre d’un homme, apparemment sans histoire, retrouvé éviscéré dans son garage. D’autant que le livre commence par la découverte, dans un iceberg, du corps d’un autre homme …
Le rythme est mené tambour battant par le détective privé Nimrod Russell, ancien flic désavoué, et par son ex-collègue, le lieutenant Tracy Bradshaw. L’idée que cela se passe en Alaska ajoute un côté froidement exotique et lointain, qui rend ce policier encore plus romanesque, même s’il ne faut pas s’attendre à des développements permettant d’en apprendre plus sur la vie locale ou la petite ville White Forest du Sud de l’Alaska.
Si le style d’Alexis Aubenque n’est pas très littéraire (ce qui en fait un livre détente parfait pour l’été) et qu’il en rajoute dans un excès d’intrigues secondaires et familiales, ses personnages sont vifs et courageux et leurs caractères bien trempés les rendent vraiment sympathiques.
Une fois le principe accepté du polar axé sur des dialogues et des actions en pagaille, avec des ficelles un peu grosses, c’est avec un plaisir tout en tension, qu’on trépigne et halète pour connaître la suite et le dénouement de cet imbroglio initial, où le suspens ne faiblit pas une seconde, et ça, c’est la vraie réussite et le gros point fort de ce polar.
Tout le monde te haïra est le premier roman d'Alexis Aubenque que je lis. Alors pour tous ceux qui comme moi ne connaissent pas encore cet auteur, je vais vous dire que vous pouvez le lire les yeux fermés... D'accord, ce n'est pas pratique pour lire, mais lisez ce polar, vous ne serez pas déçu.
L'histoire débute au début de l'hiver à White Forrest, une petite ville du Sud de l'Alaska, où débarque Alice Lewis dans le but de retrouver sa soeur, journaliste.
Autant Alice est persuadée qu'il s'agit d'une disparition, autant personne ne semble s'inquiéter que cette Laure Barnes n'ait pas laissé de trace...
Rapidement persona non grata sur le sujet, Alice croise la route de Nimrod Russell, détective privé.
L'homme n'a rien perdu de ses techniques d'investigation au temps où il était flic, et néanmoins le meilleur. Ses recherches le mènent sur la piste du reportage sur lequel travaillait la journaliste : l'absence mystérieuse des corps des enfants qui se trouvaient à bord d'un navire russe ayant sombré en 1920 plus au nord dans le pays.
Au même moment, la police de cette petite ville enquête sur le meurtre d'un notable retrouvé dans sa grange, pendu par les pieds et éventré, un hakapik pas loin. Le lieutenant Tracy Bradshaw en charge de l'affaire en arrive rapidement à des conclusions orientées vers les pratiques sexuelles de la victime... l'enquête est trop bien ficelée pour que la résolution soit satisfaisante.
Les deux enquêtes de la ville s'emmêlent et les deux anciens équipiers en viennent à retravailler ensemble pour dénouer les vraies raisons de ces crimes sordides.
Des flics sympathiques, d'autres personnages aux mœurs politiquement incorrectes et des crimes sauvages, le style de l'auteur est sérieusement efficace pour faire augmenter le suspense et... vous amener au coeur d'une Alaska terrifiante où l'horreur vous attend au tournant.
Tout le monde te haïra, vous allez l'adorer !
White Forest, petite ville d'Alaska en période de Noël avec tout l'esprit que cela implique, un meurtre abominable, une disparition inquiétante, un bateau ayant sombré en 1920 et des corps manquants,un gosse qui cauchemarde un ancien flic solitaire et attachant. Voilà tous les ingrédients pour un thriller efficace, bien écrit et qui tient la route.
J'ai adoré le décor si bien planté par l'auteur, l'efficacité des dialogues, un polar sans longueurs soporifiques et assez surprenant dans le dénouement. Tout se lie admirablement .... (sans faire de mauvais jeu de mot)
Je reste toutefois sur ma fin quant aux personnages principaux Nimrod et Tracy, il n'y a pas vraiment de dénouement en ce qui les concerne mais ne serait ce pas voulu par l'auteur afin de les suivre à nouveau dans une nouvelle enquête aussi surprenante que la première ? Affaire à suivre .... Pour ma part je relirai du Aubenque sans hésiter !
Reçu dans le cadre des Explorateurs du Polar (merci Lecteurs.com !) ce roman m'a complètement harponnée et je l'ai lu d'une traite en oubliant l'heure !
L'Alaska... Habillez-vous chaudement car "Tout le monde te haïra" va vous faire voyager dans cette région mythique des grands espaces, des chercheurs d'or, des romans de Jack London où l'homme lutte pied à pied avec une nature sauvage et indomptée. La petite ville de White Forest semble pourtant bien tranquille en cette période de fête de Noël,même si la découverte d'un navire naufragé depuis près d'un siècle a fait réapparaître les cadavres de l'équipage, conservés dans les glaces. Mais nulle trace de la centaine d'enfants, orphelins russes censés se trouver à bord. Premier mystère.
C'est dans cette atmosphère troublée que débarque la jeune Alice inquiète du silence soudain de Laura,sa demi-soeur, journaliste dans le quotidien de la ville. Deuxième mystère.
Engagés dans une enquête sur un meurtre sordide, les policiers refusent de l'écouter et de croire à une disparition. Seul Nimrod, lui-même ancien policier devenu détective privé, flaire le drame et accepte d'entamer des recherches qui l'emmèneront vers l'inimaginable, vers l'inconcevable...
Son ex-collègue, la lieutenante Tracy Bradshaw, mène l'enquête sur le meurtre de Kruger, et doit faire face aux cauchemars récurrents de son fils, qui se réveille chaque nuit en marmonnant "Tout le monde te haïra". Troisième mystère.
Vassili, esclave au fond d'une mine, risque la mort à chaque instant. Qui est-il ? Où et quand vit-il ? Quatrième mystère.
Les lignes qui précèdent sont bien loin de résumer une intrigue foisonnante, qui se ramifie de manière singulière et nous tient complètement captifs et habilement manipulés par l'auteur qui utilise les procédés narratifs pour mieux tenir le lecteur sous son emprise. L'écriture est d'une telle fluidité que l'on a l'impression d'être sur un fleuve dont le courant nous emporte vers les rapides sans que l'on puisse s'arrêter. Des personnages bien campés, des paysages somptueux, des scènes qui passent de l'apaisement à la violence d'une façon fluide et naturelle, un effet de réel hallucinant, de l'humour, de la tendresse, des propos actuels sur l'esclavage moderne et une fin... renversante !
Vraiment un EXCELLENT roman policier ! Il me tarde de lire encore Alexis Aubenque !!
Je suis dans le train, un livre à la main, je commence à le lire... Le train s'arrête : nous sommes à Lyon et en deux heures et quelques minutes j'ai dévoré ce roman sans m'apercevoir du temps qui passe. C'est ce que j'appelle une lecture passionnante, une apnée littéraire fascinante ! Quelques minutes plus tard j'allais rencontrer l'auteur : un homme chaleureux, sincère, drôle et tout aussi passionnant que ce livre. Vous l'aurez compris : tout le monde aimera "Tout le monde te haïra" !
Ce que j'aime chez Alexis Aubenque c'est le fait déjà que ses intrigues se déroulent aux Etats-Unis, j'aime le fait que les romans policiers se passent dans ce pays d'une part parce que c'est un pays réellement parfait pour une telle intrigue et ensuite parce qu'on s'immerge dans l'inconnu, on voyage. L'auteur réussit parfaitement à capter, s'imprégner de l'ambiance, la culture de l'Alaska. On est d'autant plus surpris d'apprendre qu'il est allé seulement une (ou deux ?) fois aux USA, on voit ainsi tout le travail de documentation et aussi le talent d'Aubenque : un écrivain qui sait utiliser sa plume et son imagination avec conviction !
Autre point fort à côté du fait d'avoir parfaitement retranscrit l'atmosphère à l'américaine (comme il avait déjà réussi à le faire dans ses précédents livres) : les protagonistes. A mes yeux une saga policière doit avoir des enquêteurs attachants, légèrement voire carrément torturés et avec un certain charisme ou humour. Avec Nimrod et Tracy vous allez être servis ! Ce sont deux héros vraiment parfaits pour tenir un tel rôle et je voyais vraiment l'adaptation série qui pouvait se cacher derrière ce livre !
L'enquête ensuite : c'est efficace, rapide avec des rebondissements à chaque fin de chapitre. On se fait tourner en bourrique et on adore ça ! La fin est peut-être un peu rocambolesque (un petit côté science-fiction ? ;D) mais reste crédible. En réalité j'ai trouvé l'idée très intéressante et vraiment originale : il fallait tout simplement oser ! Beaucoup de questions sur Nimrod notamment restent en suspens : il est indéniable que je lirai la suite de ses aventures !
En définitive, une très bonne lecture : un roman policier comme je les aime !
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