"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prenez une jeune parisienne, blogueuse, réalisatrice de documentaires télévisuels, curieuse du monde, pas particulièrement calée en histoire des religions et encore moins en sciences politiques. Lâchez-la dans Jérusalem, avec sa fillette qui n'a ni sa langue ni son esprit d'à-propos dans sa poche, et vous avez Lost in Jérusalem...
Que comprend-on de cette ville quand on n'en a pas les codes ? Quelles rencontres peut-on faire quand on se promène librement avec sa candeur en bandoulière ? Qu'apprend-on sur soi-même quand on évolue dans le plus grand bain de spiritualité au monde ?
Neuf ans après son premier voyage, Katia Chapoutier est retournée dans la mythique cité biblique. Entre chroniques rieuses et carnet de route, Toujours Lost in Jérusalem offre un regard décomplexé mais jamais simpliste sur la « ville trois fois sainte ».
De quoi émouvoir les amoureux de Jérusalem et passionner ceux qui envisagent de s'y rendre.
Katia Chapoutier nous emmène à Jérusalem, ville où elle est allée plusieurs fois. Elle nous raconte son périple jalonné d'anecdotes drôles et moins drôles. Elle y rencontre plein de gens de différentes religions : chrétiens, musulmans et juifs et tente de comprendre les uns et les autres. La ville est sous tension en permanence mais on s'y sent bien car c'est un haut lieu d'histoire et de spiritualité. Le livre n'est pas politique mais on ne peut pas ignorer les tensions entre Israéliens et Palestiniens. Au fil des pages on se rend compte de la complexité de cette ville, de la complexité du vivre ensemble. Dans le monde des bisounours "on a tous le même Dieu, on peut s'entendre si on y met du sien." Dans la réalité c'est bien plus compliqué. Plus joyeusement on découvre le syndrome de Jérusalem. Un peu comme le syndrome de Stendhal, le syndrome de Jérusalem, si vous êtes atteint, vous donnera probablement envie de porter une toge et de déambuler en ville en hurlant la bonne parole. (Très drôle ce passage), on découvre les pèlerins et les touristes notamment les touristes américains qui arrivent devant le mur avec tout leurs petits papiers et qui poussent tout le monde dans le simple but de prendre la pose avec les papiers devant le mur pour la photo et pour les réseaux sociaux (passage incroyable !), Un livre qui se dévore tant il est riche en informations, en anecdotes et en questionnement.
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