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Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités...
Un commissaire du Reich se dresse face à l'hydre nazie Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d'organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L'enquête sera pour lui l'occasion de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.
Dans une ville au bord de l'abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d'un homme seul face à l'hydre totalitaire.
Bernard Poirette :
Un roman absolument passionnant.
Effroyable danse macabre, magnifiquement mise en scène par Régis Descott Le Figaro Magazine :
Un roman complexe et glaçant - un peu comme si Kafka et Kadaré s'étaient essayé au thriller...
Les Échos :
Un polar coup de poing. Un polar glaçant, effrayant sur la façon dont les nazis ont étendu leur pouvoir sur la population dans les années 40 .
Un polar utile mais effrayant sur un système déshumanisé.
Polars Pourpres :
Un opus fort et exigeant, d'une rare force d'évocation, à classer tout à côté des Promises de Jean-Christophe Grangé.
Mediapart :
Le contexte historique, riche et détaillé, plonge le lecteur au coeur de l'atmosphère de l'époque à Berlin.
L'écriture et le style sont fluides et accrocheurs. Il y a du rythme, des rebondissements.
Libération :
Un livre à l'atmosphère oppressante où nombre de personnages ont réellement existé.
L'expression thriller glaçant sonne souvent comme une facilité. Pour cette Topographie de la terreur, on pourra cette fois l'employer sans craindre le lieu commun.
Un texte en effet implacable comme le dit la couverture. Cette topographie de la terreur nous entraîne dans le Berlin de 1943.
Gerhard Lenz est commissaire à la KriPo à Berlin, il va enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Il ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Blessé lors de la première guerre, il ne sera pas envoyé au front mais pourra être un "simple inspecteur" de la police. Il n'adhère pas complétement aux mesures et idéologies mises en place par le Reich. Quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui, il s'occupe d'assurer la clandestinité de la jeune femme. Il va être aidé par son frère, journaliste resté lui aussi à Berlin et par sa mère.
Il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme.
Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse.
Ce texte est impressionnant, car de façon romanesque, l'auteur nous parle de la mise en place des mesures terribles du Reich (des scènes de rafle, des scènes de bombardement...). Ce texte parle des statistiques justifiant Aktion T4, programme d'euthanasie de masse des adultes handicapés physiques et mentaux.
A travers des personnages fictifs et réels, l'auteur nous entraîne dans les rues de Berlin, dans les couloirs des hôpitaux, dans les appartements berlinois et dans certains lieux de cache (de "belles" pages de solidarité entre cachés). Il parle aussi que malgré ce climat délétère et le début des bombardements des alliés, la vie essaie de continuer.
Et il y a aussi cette enquête policière et ces deux meurtres qui vont nous entraîner dans les méandres d'un système d'épuration, celui des malades mentaux mis en oeuvre au début du 3e Reich. Et qui sont ces deux hommes assassinés avec un cruel rituel ? "Eh bien, nous voici en présence d'une victime que l'on ne peut vraiment qualifier d'innocente."
Ce livre est aussi une topographie car nous cheminons dans le Berlin des années 40, dans les quartiers, dans les théâtres, restaurants, hôpitaux. Et d'ailleurs, "la topographie de la terreur" est un musé berlinois, ancien siège de la gestapo.
L'auteur s'est beaucoup documenté sur cette période et les mesures mises en place, il a aussi séjourné dans Berlin.
Un roman policier historique très réussi car il sait mêler la grande Histoire et des "petites" histoires humaines, des histoires d'amitié, d'amour, de trahison, de vengeance. et j'ai beaucoup appris sur le programme d'euthanasie de masse, "AKTION T4", qui visait les juifs, mais aussi les opposants au régime, les asociaux, les déficients physiques et mentaux, les vieux improductifs.
Malgré un sujet difficile et terrifiant, un livre dont je conseille la lecture et qui incite à rester vigilant pour que de telles mesures se reproduisent.
#Topographiedelaterreur #NetGalleyFrance
Énorme coup de cœur pour ce polar noir se déroulant à Berlin centre de la terreur nazie. Dans les années 1942/1943, années où le nazisme bat son plein, le commissaire Gerhard Lenz de la Kripo se voit confier une enquête qui pourrait bien le mettre, lui et sa famille en grand danger. Lorsque l'on retrouve les corps de deux médecins nazis assassinés et mis en scène de façons identiques, l'enquête s'annonce complexe. Une plongée dans ce que le troisième Reich a de plus effrayant. Clandestinité des derniers juifs restant, délations et dénonciations, euthanasie de masse et autres tortures pour obtenir des renseignements. Si l'on songe que la profession des médecins était « la plus nazifiée entre toutes, au sein de ce régime hygiéniste, obsédé par la performance et la pureté de la race » il y a de quoi frémir. On sent que l'auteur a fait un grand travail de recherches historiques et les détails sur le quotidien des berlinois à cette époque sont incroyables. Je suis entrée complètement dans l'histoire, les personnages sont très réalistes, le couple de gardien d'immeuble plus vrai que nature. Le côté anecdotique des problèmes mathématiques que l'on proposait dans les écoles m'a laissée sans voix. Gerhard Lenz sera bien seul a opposer une résistance au péril de sa vie, il doit se méfier de tous même de son adjoint sortant du moule des jeunesses hitlériennes. Alors au delà de la mise en lumière de la cruauté de ce régime totalitaire, c'est bien la façon dont Gerhard, son frère Armin et bien d'autres vont le vivre qui est la plus intéressante. De quelle manière ils vont lutter et se rebeller avec leur propres armes l'un étant journaliste homosexuel et l'autre occupant un poste au sein de la Kripo. Impossible de lâcher ce livre avant la dernière page et il reste encore dans ma tête. Je ne doute pas qu'il plaira aux passionnés de la Seconde guerre mondiale autant qu'à ceux qui aiment les polars car l'alliance des deux est une réussite. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/01/30/39784215.html
Une fois de plus, j'ai été attirée par la couverture de ce roman, un fond noir sur lequel se détache, menaçante, une casquette de sinistre mémoire qui nous prépare psychologiquement à une lecture aussi noire que la couverture.
Berlin, 1943, Gerhard Lenz, commissaire de la Kriminal Polizei, enquête sur deux meurtres de médecins nazis. Il va découvrir, horrifié, le programme d'euthanasie de masse, AKTION T4, qui visait les juifs, mais aussi les opposants au régime, les asociaux, les déficients physiques et mentaux, les vieux improductifs. Ses investigations l'obligent à écouter sa conscience et à prendre des décisions mettant en danger sa compagne juive dont il vient d'avoir un enfant, son frère journaliste homosexuel, sa mère qui abrite des juifs.
Même si l'enquête occupe une place importante dans le roman, le propos de l'auteur me semble ailleurs et c'est ce qui rend ce polar passionnant; il s'agit du combat d'hommes et de femmes qui se dressent seuls contre la terreur et la mort, ne pouvant accepter l'horreur, d'hommes et de femmes qui résistent par des actes qui peuvent sembler dérisoires, comme tenir un journal personnel critiquant le nazisme et Hitler, d'hommes et de femmes prenant le risque de sortir, travailler, garder la tête haute, refuser l'avilissement, tout en étant juif, d'hommes et de femmes qui participent à un système qu'ils haïssent. Il y a aussi, bien sûr dans ce roman, des personnages veules, méprisants, délateurs, fort bien dépeints, car c'est la réalité d'une société souffrant de la guerre.
Ce qui fait la singularité de ce polar, c'est l'intégration réussie de personnages fictifs au milieu de caciques du régime, de policiers, de médecins qui ont réellement existé dans des lieux réels, appliquant des programmes d'euthanasie réels. le titre du roman fait d'ailleurs référence à un musée de Berlin situé dans l'ancien siège de la Gestapo et des SS; il retrace l'histoire des ces institutions de la terreur qui organisaient et menaient à bien l'élimination de tout ce qui n'était pas aryen.
C'est une plongée de l'intérieur, fort bien documentée, dans une folie meurtrière qui a plongé l'Europe dans la nuit tout en étant un très bon polar qui tient ses promesses.
#Topographiedelaterreur #NetGalleyFrance
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