Dans le paysage médiatique actuel, le visage de l'homme tend à s'effacer, à se diluer, du côté du vivant (l'homme un animal comme un autre), et du côté de la machine (les idéaux de conversion de l'homme et de la machine : l'idée d'augmentation machinique de l'homme dans le transhumanisme et le projet d'humanisation de la machine dans le robot humanoïde). Or l'homme, lui, est bien toujours là, et pas si différent de ce qu'il a toujours été, doté de quelques prothèses internes et externes en plus (téléphones, ordinateurs). Mais c'est la culture qui n'a plus les mots pour symboliser l'humain. Non pas le définir, puisqu'on perd plutôt son sens par un excès de définitions soit biologiques soit techniques, qui le réduisent à ce qu'il n'est pas. Il s'agit au contraire de retrouver le sens de cette énigme que l'homme a toujours été pour lui-même. Le dossier explore quelques pistes pour une resymbolisation de la question de l'homme au présent de la culture, entre voies nouvelles et réappriopriations de sources anciennes.
Christophe Boureux, Pourque la Terre soit, il faut que l'homme advienne. Fondement d'une éco-anthropologie théologique.
EricMangin, Comme un adverbe auprès du Verbe.
La difficulté pour dire l'homme selon Maître Eckhart.
Pascal Marin, Penserl'homme à l'âge des idéalités de l'homme-machineBernard Meunier, Retour sur l'anthropologie des pères (thème à préciser).
Oliver Robin, La parole signe de l'indicible. Une approche évangélique de la parole et son enjeu éducatif.
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