L'approche à l'événement de la croix du Christ, en particulier le déroulement des actions et situations autour du Triduum Pascale, nous a permis redécouvrir la place de l'incarnation de la parole, le vide et le silence. La croix évoque d'une présence signifiante et, dans l'après coup nous sommes spectateurs d'un acte de total déchirement. C'est alors qui apparaît sur l'espace habité l'éclipse entre la lumière et l'obscurité, la trace d'une présence qui rend sensible la force d'une absence, la profondeur mystique d'un regard ailleurs et de la précision rituelle des gestes corporels. En définitive, nous avons touché la vie de l'art théâtral, qui évidemment, n'est que l'expression visible d'une vie plus intense et lumineuse dans l'étendue du quotidien. Nous soulignons la portée d'une ontologie spatio-temporelle poétique du sensible dans notre étude. Cette dimension poétique du sensible était alors tracée à l'intérieur d'une structure ternaire à partir de la symbolique du Sacrum Triduum Pascale en tant qu'élévation, suspension et lucidité comme une proposition d'une manière de procéder dans l'acte théâtral.
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