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Si l'on peut classer cette oeuvre dans la catégorie des romans, elle constituerait presque un nouveau genre en elle-même. Les chapitres alternent entre un mythe fondateur, la légende de celui qui chevauchait les baleines (The whale rider), et la narration d'un jeune homme qui raconte l'arrivée dans sa famille d'une petite fille pas comme les autres, Kahu.
L'écriture de Witi Ihimaera se lit comme une partition ; une mélodie de toute beauté se fait entendre et transporte le lecteur dans la tradition néo-zélandaise, entre mythe et réalité, entre tradition et modernité, entre conservatisme et ouverture d'esprit, à travers le destin singulier de Kahu. On entend le chant des baleines, on suit leur périple à travers les océans, on rit et on pleure avec elles. On se prend d'affection pour Kahu, on aimerait que son grand-père, Koro Apirana lui donne toute l'attention qu'elle demande, et on souffre avec elle.
Ce roman est court mais intense, très imagé et poétique, une ode bouleversante à la culture maori.
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