Bandes dessinées, mangas et romans graphiques : attention, talents à suivre de près !
« Apprendre implique de souffrir... ».
Le monde vit son dernier effondrement écologique. La Vermine s'insinue partout, dans la chair et la terre, dans le sang et dans l'air. La cité de ForenHaye, dernier bastion humain du royaume de Talion, lutte péniblement contre la violence de cette maladie du vivant. Et tandis qu'au-dessus du nuage de pollution, à la cime de la citadelle, les nobles survivent grâce à l'eau dépolluée, dans les bas-fonds des quartiers Racines, les plus démunis peinent à s'approvisionner en eau potable, jusqu'à en perdre l'esprit. Fille privilégiée des régentes des Racines, Billie, intrépide, aide les laissés-pour-compte en détournant les ressources réservées à une noblesse décadente qui attend impatiemment la mort de son roi Sirius Talion, monarque éteint d'une dynastie frappée d'infamie. Dans le même temps, Tadeus, un vagabond mystérieux, arpente continuellement les ruines souterraines de l'ancienne cité, menant des expériences pour la création d'un remède au mal qui ronge l'environnement. La rencontre de ces deux âmes complexes, de l'espoir et de la culpabilité, va peut-être permettre de réouvrir le dialogue avec une nature à l'agonie.
Avec Talion, ambitieuse trilogie « cyberpunk gothique», Sylvain Ferret ouvre les portes d'un monde imaginaire, miroir du nôtre au reflet d'anticipation noire et tragique. Nourri par les enjeux écologiques et technologiques de notre temps, ce voyage initiatique, humaniste sans être manichéen, donne la part belle à des environnements riches et vertigineux.
Bandes dessinées, mangas et romans graphiques : attention, talents à suivre de près !
ce premier tome de la série "talion" épouse le genre cyberpunk : un univers d'anticipation, sombre, malaisant, rongé par une maladie appelé la Vermine qui se propage parmi la population, en décimant les quartiers défavorisés. La maladie fait penser à la peste noire du Moyen âge, à ceci près que le fond philosophique de l'histoire est une critique des excès de l'exploitation industrielle et ses effets délétères. L'eau occupe une place centrale dans le récit, et son traitement est l'objet d'un conflit entre dominants et dominés, l'eau pure étant destinée à une caste privilégiée. Dans cet univers qui dépérit plusieurs personnages se font face ou se liguent contre l'ordre établi : Billie, une jeune fille rebelle, ses deux mères, l'une ayant un rôle de premier plan dans les arcanes du pouvoir avec un positionnement très ambigu, l'autre étant du côté de sa fille, le roi Sirius Talion, Tadeus, ...
C'est un premier tome globalement réussi avec des imperfections dans le séquençage du scénario. Les éléments ne s'emboitent pas toujours de façon fluide, mais c'est un constat que l'on retrouve assez souvent dans un tome introductif. Le dessin s'adapte à merveille avec la dimension cyberpunk et le parti pris monochromatique renforce le caractère oppressant et triste de cet univers, où l'espoir a presque disparu.
Pour les amateurs du genre, c'est une bonne recommandation.
J'ai bien aimé. Je lirai sans doute les autres tomes. Je remercie lecteurs.com pour l'envoi de cet exemplaire.
Talion est une Bande dessiné au graphisme monochrome, une histoire sombre, futuriste, cyberpunk, gothique et fantastique avec comme toile de fond l'écologie, la lutte des classes, les pandémie, le féminisme , l'homosexualité. Une dystopie d'anticipation. L'auteur nous immerge dans des classiques de la SF comme Blade Runner, Alita, je me demande si la moto de Billie n'est pas un clin d'oeil à celle du héro de Akira. On retrouve aussi les masques de corbeau des médecin lors des épisodes de pestes et de Cholera retravaillé genre cyberpunk avec la Vermine. Sans oublier le mélange entre monde ancien et nouvelle technologie.
En début de chapitre les notes d'archives nous orientent et nous facilitent la compréhension de cette histoire .
Talion nous montre l'importance de l'eau d'une autre manière j'ignore si vous connaissez la série coréenne silent Sea qui parle de la ratification de l'eau et des risque de fin d'humanité.
Même si l'intrigue est classique, que l'histoire par dans tous les sens, j'ai aimé ses dessins sombres,
Alors que les retours sont globalement très positifs, le mien va un peu dénoter.
L'auteur nous plonge dans un royaume où la lutte des classes est un combat quotidien, entre corruption et jeu de pouvoir une certitude en ressort, il vaut mieux être noble que démunis.
Il appui son scénario sur un sujet d'actualité, l'écologie et la récente catastrophe répondant au nom de Vermine qui accentuera les inégalités de la cité.
L'univers est très riche, complexe et les personnages y sont nombreux.
L'idée est globalement très bonne et ambitieuse mais voilà... dès les premières pages ça m'a paru (trop) long et confus. Je pense m'être perdu dans ce récit où un certain nombre d'éléments rajoutent une complexité inutile au récit qui ne m'aura à aucun moment permis de rentrer pleinement dans l'histoire et de l'apprécier à sa juste valeur...
Graphiquement par contre le boulot est juste dingue. Le découpage des planches donne le rythme et le coup de crayon propose une réelle identité à cette série.
En bref un album qui claque visuellement mais qui n'aura pas réussi à me convaincre par son scénario.
ForenHaye est la dernière cité humaine encore en vie. L'homme récolte la tempête de la nature. Une maladie s'est abattue partout et la vermine se propage à travers le monde, dans l'eau, dans l'air, dans peau. Petit à petit la nécrose attaque les hommes... En haut de la cité, la caste des privilégiés survit grâce à l'eau filtrée. En bas les laissés-pour-compte succombent... Billie, une jeune femme intrépide, se rebelle et lutte pour aider les plus démunis. Le mystérieux Tadeus est à la recherche d'un remède qui permettrait de sauver le monde. Deux tempéraments bien différents, qui ensemble, vont devoir se battre pour garder espoir.
Les auteurs nous parlent souvent "d'intention" lorsque l'on échange avec eux. Le projet initial, ce pourquoi ils ont fait ce livre. Ici et c'est assez rare pour le préciser, Sylvain commence sa BD en nous l'expliquant. Pour sa première histoire où il est auteur/dessinateur il a vu grand. Le thème tout d'abord, l'écologie, mais aussi le pouvoir des plus riches sur les plus pauvres. Et également au niveau du graphisme, c'est beau, dynamique, somptueux et même magnifique. Ce premier tome est dense et permet de mettre l'univers en place. Il n'est jamais simple dans une trilogie, de trouver le juste équilibre de l'histoire lors d'un premier tome (en dire assez sans que ce soit trop dense) mais l'auteur a gagné son pari et gageons le, la suite va nous apporter de nombreuses surprises.
Un premier tome qui en met plein les yeux, un univers vaste, intrigant et une mise en page audacieuse. Comme souvent, quand un album est très bien, on aimerait déjà avoir la suite entre les mains. Hâte d'en savoir plus sur les personnages, sur l'histoire et de voir si l'alchimie, entre nos deux héros, va prendre.
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