"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comme l'écrit Pierre Brullé dans le texte très éclairant sur lequel s'ouvre ce petit livre: «Georges Limbour et Pierre Tal Coat se sont connus juste après la Seconde Guerre mondiale, lorsque Tal Coat avait encore son atelier sur la route du olonet, près d'Aix-en-Provence, et que Limbour rendait visite à son ami André Masson alors également installé au pied de la montagne Sainte-Victoire. Mais ce n'est que dans les années cinquante que le poète consacre au peintre quatre textes, attentifs et subtils, au moment où, après une longue maturation et des manières diverses mais toujours personnelles qui l'ont déjà fait remarquer, Tal Coat devient Tal Coat.» Ce sont ces quatre textes que nous réunissons ici. Quatre courts textes dans lesquels, analysant avec attention l'oeuvre de Tal Coat, Limbour réussit, dans une approche plus méthodique qu'il ne paraît au premier abord, à capter les caractères essentiels de sa création picturale, donnant une image ne et sensible de son oeuvre et de sa quête, importants parce qu'ils replacent Tal Coat dans le débat guration/abstraction de ces années-là, mais aussi de son rapport à Cézanne et au cubisme de ces années-là, montrant qu'avec lui, après Cézanne, le mot paysage a pris un sens nouveau.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !