Pour ne rien manquer de nos coups de cœur d'avril
A quelques jours de Noël, Celia Lapone et son bébé de quatre mois disparaissent brutalement d'une maternité. Le père de l'enfant, issu d'une puissante famille iranienne, est introuvable. L'affaire est complexe. La Pj de Bordeaux décide d'appeler en renfort , l'OCRVP de Paris. Edwige Marion, la directrice du service, se rend immédiatement sur place avec son équipe et la jeune psychocriminologue Alix de Clavery.
C'est l'occasion pour la nouvelle recrue, spécialiste des crimes sur enfants, de s'imposer face aux priori, et de faire ses preuves sur le terrain. lors que l'enquête des forces de police se heurte à la puissance es tabous, Alix va découvrir une vérité plus terrifiante encore.
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Tabous de Danielle Thiéry
Rangé au bas d’une étagère de ma petite bibliothèque de campagne en raison du nom de l’auteure, ce livre m’a interpellé si je puis dire par la qualité de son auteure Danielle Thiéry, première femme commissaire divisionnaire en 1991 devenue une figure incontournable du la scène polar, en devenant après des années de luttes contre le trafic de stupéfiant, addicte à l’écriture, ayant plus de trente livres à son actif en s’inspirant de 38 ans dans les rangs de la Police. Tabous dit-elle a commencé à partir d’un entrefilet dans un quotidien : « un jeune homme a usurpé l’identité d’une vieille dame et a vécu à sa place dans son domicile pendant plusieurs mois. C’est intriguant non ! » Tabous, commence à quelques jours de Noël le 22 décembre à 16h et c’est précisément la période que j’ai choisi pour lire ce livre. Célia Laporte et son bébé disparaissent d’une maternité. Le père de l’enfant Cyrus Meddi issue d’une puissante famille Iranienne est introuvable. Bien entendu on le suspecte d’avoir enlevé l’enfant, voir pour d’autres raisons fait disparaitre sa famille avant de repartir en Iran. Tout en s’interrogeant sur cette famille Laporte de la bourgeoisie des vins et les relations qu’elle avait avec cet homme qui n’était pas du cru, si j’ose dire. C’est fait se déroule sur Bordeaux et compte-tenu du contexte et des inévitables collusions avec la diplomatie la police judiciaire de Bordeaux fait appel en renfort de l’Office central pour la répression des violences faites aux personnes ( OCRVP) basé à Nanterre. C’est ainsi que nous allons découvrir cet office composé d’Edwige Marion qui se remet d’une très grave blessure à la tête, ce qui ne l’empêche toutefois pas de manager à la dure son équipe composée par Louis Zénard le commissaire, Valentine Cara la Capitaine, Rose Verne la médecin-légiste compagne de Valentine et Alix de Clavery, une jeune femme psycho criminologue, spécialisée sur les crimes liés aux enfants et d’autres personnages que je vous laisse le loisir de découvrir comme cette Jessica ! L’enquête débute, par la reconnaissance des lieux, les premières investigations, lorsque de manière concomitante à cette première affaire vient se greffer une autre, qui nous permettra de rencontrer un personnage en cavale, ancien enfant de la DDASS, habitué des vols et des petits larcins, qui va être l’auteur en circulant sur un scooter rouge d’un accident ayant entrainé la mort d’une vieille femme. Celui-ci en cavale, je vous le rappelle et venant d’être fraichement libéré de sa cellule, n’a qu’une seule idée après cet accident mortel, de se réfugier dans la maison de la vieille dame demeurant dans un charmant petit village de campagne ou bien entendu tout le monde se connait et connait les habitudes de chacun. De plus cette veille dame au fort caractère ne s’était pas fait que des amis dans le village. Quelle drôle d’idée a-t-il eu n’est-ce pas. Vous verrez que s’il ne manquait pas de ressource, il lui manquait à mon avis un peu de réflexion. Mais revenons au premier acte de ce livre. Or en scrutant la vidéo de surveillance du pôle de santé de La Teste ou ont disparu la femme et son enfant, un scooter rouge qui a été dérobé était bien stationné auparavant sur le parking. Quel est donc le lien qui relie, la disparition de cette jeune femme et de son enfant de 4 mois et le vol du scooter puis l’accident commis par Truc. Tout au long de ces 57 chapitres, nous allons progressivement suivre cette enquête en suivant les enquêteurs qui vont se heurter aux mutismes des familles, aux relations compliquées avec d’autres enquêteurs, aux déductions de la psychologue criminelle tout en découvrant un univers familial fait de violences, du poids des traditions, de l’obéissance familial et de la difficulté d’assumer sa sexualité… Ce qui m’a plu en lisant ce roman, c’est que pour une fois je ne suis pas en train de fulminer aux regards des actes de procédures posés. L’on sent bien que Danielle Thiéry sort bien du sérail. Tout au long de la lecture de Tabous on s’interroge, mais ne compter pas sur moi pour vous dévoiler une vérité qui va heurter plusieurs tabous. Tabous est un livre addictif que je vous invite à découvrir alternant des chapitres entres les enquêteurs et Truc un truand qui un comble devient sympathique. Bien à vous.
Je découvre cette auteure, dont j’ai trouvé l’univers passionnant. Pas de course poursuite, de fusillade, mais une enquête passionnante, qui tient le lecteur en haleine jusqu’aux toutes dernières pages.
Une histoire qui démarre certes, avec un certain mystère mais qui de but en blanc, parait assez simple. L’intrigue prend vite une ampleur, une profondeur, une importance qui touche au cœur et aux tripes.
Un roman dont les personnages, avec des relations ambiguës et imparfaites, des incompréhensions, des désaccords, donnent une réalité aux faits et à l’enquête.
https://livresque78.wordpress.com/2017/10/22/tabous-de-danielle-thiery-editions-jai-lu/
L'OCRPV de Nanterre, dont Edwige Marion est directrice, et son équipe,constituée du commissaire Louis Zénard, du capitaine Valentine Cara, des lieutenants Jean-Charles Annoux et Gregory Fix, et d'Alix de Clavery, petite nouvelle, jeune psycho-criminologue, est appellé à la rescousse de la PJ de Bordeaux qui doit faire face à une disparition inquiétante, celle de Célia Laporte et de son bébé Roxane. Le père de cette dernière est iranien et issu d'une famille puissante.
Si Edwige Marion est toujours à la tête de son équipe, elle est affaiblie par les séquelles de sa dernière enquête.
Une disparition d'enfant étant toujours un cas délicat à traiter, elle laisse sur le terrain, à sa nouvelle recrue Alix de Claverie, spécialiste des crimes sur enfants, toute latitude, ce qui agace prodigieusement son équipe et tout spécialement Valentine Cara.
Deux histoires se croisent, celle de Truc petit malfrat et l'affaire pour laquelle tous sont mobilisés.
Et nous sommes à J-3 de Noël...
Du 22 décembre au 26, les journées vont être denses.
Le lecteur entre dans une histoire familière, qui n'a pas vu ça au 20 heures TV? Mais, et là est la différence, Danielle Thièry déroule son histoire en y mettant ses ingrédients dont certains sont secrets et nous emmène là où elle veut, comme elle le veut.
Truc est un personnage haut en couleurs. Son surnom pas banal pour une vie où sa transparence fait que sa vie est plutôt nébuleuse.
Truc est une ordure, sans scrupules, mais pour lequel on se surprend à une certaine ampathie, certains passages, très imagés, nous font rire.
Pourtant le rire n'est pas l'ingrédient principal de la destinée de Truc.
Truc j'aurais aimé en savoir plus sur son parcours, qui nous est suggéré mais pas approfondi.
Quel lien peut-il y avoir entre Truc et les familles Laporte et Meddi?
Le travail de cette équipe va faire remonter à la surface les turpitudes de toute une famille.
Les landes, aussi profondes et tourmentées par la tempête, sont le pendant imagé, le reflet de la tempête qui souffle sur cette famille.
Et la nouvelle recrue, Alix est aussi pugnace qu'il faut l'être pour découvrir la vérité mais elle ne manque pas de l'intuition et de l'humanité nécessaire vis vis des victimes.
Danielle Thiéry traite l'aspect, plus que délicat de ces tabous avec beaucoup de subtilité, elle distille mais ne délaye pas, elle dit mais n'en rajoute pas, elle ne fait à aucun moment de surenchère du côté malsain de la situation et cela devient suffisamment rare pour être souligné.
Un polar très efficace avec des personnages que l'on a plaisir à retrouver et la petite nouvelle Alix est une vraie réussite.
Cette histoire est construite comme une mécanique de précision dont seule Danielle Thiéry connait les ressorts.
Le lecteur y trouve le plaisir d'un suspense, qui garde ses secrets jusqu'au bout.
Un final très réussi met son point d'orgue à cette histoire sordide.
©Chantal Lafon de Litteratum Amor 16 décembre 2016
Amatrice de polars, je n’avais pas encore exploré la production de Danielle Thiery
Son roman « Tabous » m’a beaucoup plu, pour diverses raisons. D’abord la conduite de l’intrigue a soutenu mon intérêt tout au long du roman. Les personnages ont tous de fêlures qu’ils cachent soigneusement, mais que l’on a envie de mettre de coté, car nous les retrouverons probablement sur d’autres histoires !.....
Et puis il y a cette attachante région bordelaise qui se mêle à l’histoire, l’histoire des vielles familles, l’histoire de la forêt landaise. Tout y est, même les mauvaises odeurs de la cellulose de Biganos, qui ont alimenté le compost où a grandi Truc.
Et puis Danielle Thiery connaît bien le milieu policier et sait développer ses descriptions de scènes de crime, sans outrance, sans violence gratuite et inutile. Ce n’est pas le cas de tous les auteurs de polars !....
Je vais maintenant poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Danielle Thiery , car je compte bien en savoir plus sur Edwige Marion !.....
Pour ceux qui la suivent comme moi depuis quelques années, Danielle Thiéry nous entraine régulièrement dans les pas d’Edwige Marion, sa flic fétiche. Mais Marion a été gravement blessée dans une de ses précédentes aventures, pour ceux qui s’en souviennent, elle a quand même pris une balle dans la tête ! Aussi dans ce nouvel opus, la brillante et emblématique commissaire commence-t-elle doucement à s’effacer au profit d’autres personnages jusque-là secondaires, et qui prennent ici toute leur envergure, en particulier la capitaine Valentine Cara, ses compétences et son mauvais caractère ; ou cette petite nouvelle, la psycho-criminologue Alix de Clavery.
Dans la région de Bordeaux (région chère à l’auteur) une mère, Celia Meddi, et son bébé, Roxane, viennent de disparaitre de la maternité de l’hôpital d’Arcachon. Le père du bébé, fils d’un riche homme d’affaires iranien, est introuvable, sa vie et ses agissements intriguent les enquêteurs. La famille de Celia s’inquiète, la PJ de Bordeaux appelle rapidement en renfort l’OCRVP, cette brigade compétente dans la résolution des affaires portant sur les violences faites aux personnes, aux enfants et aux femmes en particulier.
Dans la forêt landaise, un marginal, Truc, s’enfuit de l’hôpital sur un scooter volé, et percute une vieille femme… pas d’autres issue que d’aller se réfugier chez cette dernière, habitant un petit village tranquille et paisible.
Je ne vous en dis pas plus, ce serait trop en dévoiler… Mais voilà un pitch à faire saliver tous les amateurs de polar, et ils auront raison ! Deux affaires menées en parallèle, des destins à comprendre, des intrigues à démêler. Jusqu’à un certain paroxysme, car en cette semaine de Noël, la tempête sévit dans les Landes, elle déclenche les réactions en chaine et impose son rythme aux humains.
Danielle Thiéry, forte de son expérience et de sa plume vive à la gouaille alerte et réaliste, nous régale et nous emporte dans une intrigue à tiroir. Là où le vrai est souvent insoutenable, où les tabous seront levés avec difficulté, car ceux qui enquêtent devront se mettre à la place des coupables, et parce que visualiser l’indicible est parfois bien difficile.
Il y a comme toujours une trame intelligente qui fait appel à des évènements ou des faits de sociétés très actuels, violence faites aux enfants, difficulté d’assumer sa sexualité, poids des traditions et de l’obéissance familiale, par exemple. Mais il y a également cette équipe de flics qui parle comme on l’imagine, à la fois avec le langage policé qu’il se doivent d’avoir lorsqu’ils mènent une enquête et rencontrent les suspects, la hiérarchie ou la Presse, et celui plus familier que l’on peut tous avoir dans le feu de l’action. Il y a enfin une connaissance fine du métier qui n’est cependant jamais envahissante au point de perdre le lecteur, et de cela on peut remercier l’auteur qui pense à tous ses lecteurs amateurs de polars et non spécialistes des arcanes de notre police.
La structure en chapitres courts, le rythme soutenu, donnent envie de finir ce livre à peine les premières pages ouvertes, et nous tient en haleine tout au long de cette semaine pendant laquelle se déroule l’action. Enfin, si la vie de Valentine Cara n’est pas tout à fait une énigme pour les habitués des polars de Danielle Thiéry, et si malgré tout celui-ci, comme tous les autres romans de l’auteur (ou presque) se lit indépendamment des autres, nous découvrons Alix de Clavery pour laquelle un certain mystère semble planer… Alors, sera-t-elle le sujet d’un nouvel opus ?
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