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Survol

Couverture du livre « Survol » de Keith Roberts aux éditions Terre De Brume
Résumé:

L'auteur : Keith Roberts, auteur de Pavane (1968), selon les spécialistes, l'un des plus grands romans de SF jamais écrits, est décédé le 5 octobre 2000 à l'âge de soixante-cinq ans. Actif durant les années 60 comme auteur mais aussi illustrateur - il travailla notamment sur les magazines New... Voir plus

L'auteur : Keith Roberts, auteur de Pavane (1968), selon les spécialistes, l'un des plus grands romans de SF jamais écrits, est décédé le 5 octobre 2000 à l'âge de soixante-cinq ans. Actif durant les années 60 comme auteur mais aussi illustrateur - il travailla notamment sur les magazines New Worlds et Science Fantasy (par la suite SF Impulse), il fut associé à la "New Wave" sans jamais toutefois partager toutes ses options. Après un premier roman dans la lignée de la SF catastrophiste anglaise, Les Furies (1966), il créa avec Pavane l'un des ouvrages fondateurs de l'uchronie. Par la suite, il diversifia sa palette, tâtant de la fantasy et du roman historique (The Boat of Fate, 1971) sans jamais pour autant renoncer à la SF (Molly Zéro, 1980, Survol, 1985). Unanimement apprécié par les lecteurs, Keith Roberts vivait depuis quelques années retiré de la SF, sinon du monde.

Le livre : Aux limites du territoire, frontières maritimes ou terrestres, les Servols montent la garde. Ils surveillent les terres maudites, les mouvements des démons et les bouffées de leur haleine empoisonnée qui souffle la maladie et la mort. Les Servols sont des cerfs-volants géants qui emmènent au bout de leur câble, jusqu'à mille mètres d'altitude et plus, des Guetteurs, gardiens farouches mais dérisoires du territoire. Ils sont servis par un ordre militaro-religieux, conscient de sa mission et dont les Guetteurs forment l'élite. Mais au fil des décennies, les démons, pauvres diables mutants, ont disparu, les nuages ont perdu leur radio-activité et l'herbe repousse sur les terres brûlées. Les Guetteurs continuent pourtant à monter une garde vigilante, périlleuse, muette et inutile. Il y a du Désert des Tartares dans cette chronique minutieuse d'un monde d'après la bombe où cadets, servants des Servols, Guetteurs, courtisanes et enfants abandonnés dansent l'étrange ballet des convenances et des déviances d'une société figée.

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