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Deux cents ans exactement après le voyage du peintre naturaliste Charles-Alexandre Lesueur sur la côte d'Azur, ses dessins témoignent d'une époque : paysages, scènes de vie, objets, animaux. Du Havre à Nice, en passant par la région parisienne et la vallée du Rhône, Lesueur dresse le portrait d'une France en mouvement.
En janvier 1809, Lesueur accompagne son ami zoologiste François Péron à Nice. Péron est alors atteint d'une tuberculose, et un séjour sur la Côte d'Azur lui a été recommandé pour améliorer son état de santé.
Le voyage comprend plusieurs étapes : de Paris à Lyon en voiture à cheval, puis la descente sur le Rhône en bateau. Dès lors, les carnets de Lesueur se remplissent de témoignages divers. Pour rejoindre Nice, Lesueur et Péron traversent la Provence.
Arrivés à Nice au début février 1809, ils y séjournent quelques mois. C'est encore l'occasion pour Lesueur de dessiner ce qu'il ne connaît pas, offrant des témoignages aux allures d'ethnographie française (dessins d'objets de la vie courante, de traditions locales). C'est aussi, en Méditerranée, l'occasion de poursuivre le travail sur les invertébrés marins qu'ils ont commencé pendant le Voyage aux Terres Australes (1800-1804). Comprenant que son état de santé ne s'améliorera pas, Péron demande à retourner dans son village natal dans l'Allier (Cérilly), où il meurt le 14 décembre 1810.)
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