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Les luttes de résistance aux licenciements sont indispensables : elles permettent de marquer des points.
Mais elles ne débouchent souvent que sur une négociation défensive des conditions de licenciements et se heurtent à l'idée que ces derniers seraient le résultat de lois économiques intangibles. Avec la mondialisation, les restructurations deviennent un processus permanent, que les politiques libérales ne font qu'accompagner : elles ne servent qu'à augmenter des profits qui ne s'investissent pas, à précariser les emplois et à vider progressivement le droit du travail de tout contenu.
Les gains de productivité sont ainsi captés par les détenteurs du capital, tandis que les coûts financiers et sociaux des licenciements sont reportés sur les salariés et la collectivité. Ce livre propose un changement de perspective mettre fin aux licenciements en appliquant deux principes. D'abord, la continuité du rapport salarial le statut de salarié doit devenir permanent, avec garanties des droits et du revenu, les employeurs ne pouvant plus rompre unilatéralement le contrat de travail.
Le principe " responsable-payeur " doit en même temps assurer un financement mutualisé de la gestion de la main-d'oeuvre par les employeurs, seuls responsables de la direction des entreprises en régime capitaliste. Combinés avec d'autres orientations de politique économique et sociale, ces deux principes esquissent un projet alternatif qui permet de donner une nouvelle légitimité aux luttes contre les licenciements.
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