"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Eclairer le thème de la conscience en morale est un grand service rendu à la pensée et à la vie.
Chacun s'appuie sur elle dans notre culture, mais sans en apprécier la structure. Elle en vient ainsi souvent, contre son sens authentique, à servir d'alibi pour échapper aux exigences du vrai et du bien. Alors qu'elle est en nous l'écho de la raison promulguant l'Idéal inscrit dans les profondeurs de l'humanité de l'homme, la conscience est abusivement invoquée pour se soustraire aux appels de notre propre nature métaphysique.
On a perçu l'enjeu de la morale fondamentale quand on a saisi que notre conscience est le dernier juge en matière morale, sans être cependant elle-même la source du bien. Un peu comme un juge tranche en dernière instance, mais sans être pour autant le fondement du droit. Ainsi la conscience est-elle l'instance ultime où se décide notre perception du bien et notre rapport au bien, mais, comme elle n'est pas le fondement de la vérité morale, mais seulement le sanctuaire intime où elle est perçue et promulguée, le premier devoir de la conscience est de se former elle-même.
Si nous sommes responsables devant notre conscience, nous sommes aussi responsables de notre conscience. Si donc le devoir absolu est bien de suivre sa conscience, le premier devoir est de former celle-ci en l'éclairant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !